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 hold your breath and count to ten. w/duncan

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MessageSujet: hold your breath and count to ten. w/duncan   hold your breath and count to ten. w/duncan EmptyDim 22 Nov - 17:10



{Let the skyfall when it crumbles,
we will stand tall face it all together.}

✻ ✻ ✻

Si le vendredi était synonyme de grosse journée pour Payton, il annonçait aussi un rendez-vous que la jeune femme ne manquerait sous aucun prétexte. En effet, Duncan et elle avaient pris l'habitude de se retrouver après leur service pour boire une bière ou deux au Blackbird, le bar où se rendent la plupart des médecins et autres travailleurs de l'hôpital. C'était d'ailleurs ici que les deux énergumènes firent vraiment connaissance après avoir descendu quelques verres et surtout après que Payton ait arrêté de l'envoyer bouler. Il s'avérait en fait que le jeune homme était bien plus qu'un petit enquiquineur de première, et Payton avait fini par s'attacher à ce tempérament qui, au final, n'était pas si lointain au sien. Au fil des soirées passées ensemble, les deux jeunes gens se créèrent des liens d'amitié solides, quitte a devenir si proches, au point de se retrouver l'un chez l'autre pour jouer à la console et se confier. La kinésithérapeute a beau passer son temps à le charrier, elle tient beaucoup à Duncan et gare à celui qui lui cherche des poux. « T'es en retard. » Dans son langage, ça voulait dire bonjour, tu m'as manqué et je m'ennuyais à t'attendre dans ce bar, toute seule. En effet, la demoiselle avait terminé son service un peu plus tôt que prévu, ce qui tombait bien parce qu'avec les récents événements, elle avait la tête ailleurs. C'est donc seule qu'elle décida de se rendre à leur QG et eut le temps de descendre deux pintes avant que celui-ci ne daigne se montrer. Une fois installé au bar à ses côtés, elle lui jeta un regard en coin avant de reprendre une gorgée. « Tiens, et essaie de me rattraper. » Glissa-t-elle en attrapant la bière qu'elle avait commandée 5 minutes plus tôt, en prévision, pour la lui tendre.  « Tu n'as tué personne aujourd'hui ? »  Si elle lui demandait ça à chaque fois qu'elle le voyait, c'était évidemment pour l'emmerder. C'était du second degré que le jeune homme commençait de connaître. Elle ne le dirait jamais à haute voix et en présence d'autres personnes, mais Payton savait que Duncan était doué dans son métier et qu'il n'était pas dans un domaine aisé. On pouvait même dire qu'elle l'admirait pour ça... mais Payton reste Payton, et la jeune femme ne pouvait s'empêcher de lui lancer au moins une dizaine de piques par jour pour être normale et se sentir bien. Et elle était certaine que si elle se comportait de façon trop douce avec lui, il lui demanderait certainement si elle était malade. Ils s'appréciaient comme ça, avec leur sale caractère. « J'espère que tu es d'humeur à boire, parce que moi j'ai décidé de passer ma soirée ici. » Un énième regard en coin pour guetter ses réactions, la blondinette finit tout de même par lui glisser un petit sourire amusé. Elle avait grandement besoin de se changer les idées et Duncan parvenait très bien à l'aider dans ces cas-là.
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MessageSujet: Re: hold your breath and count to ten. w/duncan   hold your breath and count to ten. w/duncan EmptyDim 22 Nov - 18:01

Duncan s'assit sur un de bancs à l'extérieur de l'hôpital enlevant sa blouse de chirurgie. Il était épuisé, épuisé par son travail, sa vie, son cerveau qui tambourinait contre les parois de son crâne. Crevé, de mauvaise humeur et horriblement sarcastique, un petit sourire se mua pourtant sur ses lèvres lorsqu'il pensa à Payton. Comme de nombreux autres soirs il allait rejoindre son ami dans le bar Blackbird pour vider leur mal et leurs problèmes dans l'alcool tout en discutant. Payton était en réalité une des rares personnes à pouvoir le cerner mais surtout le supporter, contrairement à beaucoup d'autres, ce sentiment d'acceptation et de totale compréhension il le ressentait également envers elle, il y avait une certaine entente, une certaine réciproque qui s'était formée sur un conflit, un malentendu. Duncan se leva et laissa le vent passer dans ses cheveux avant de s'étirer, la nuit était tombée depuis un bon moment, il avait l'impression de vivre dans un décalage horaire complètement décadent. Parfois il ne savait même plus où était le nord et où était le sud, c'était juste des journées qui continuaient à se bousculer, à s'entrechoquer jusqu'à ce que chaque soir il ne rejoigne les bras de Morphée. Saleté de routine désorganisée. Il s'avança vers la salle des résidents pour se changer, il était déjà en retard, mais un patient s'était montré plus que récalcitrant sur la table d'opération, aucun mort, mais une bouffée d'adrénaline presque insupportable. La peur de voir quelqu'un mourir face à nos yeux parce qu'on a pris la bonne ou mauvais décision. Il y avait tant de facteurs à prendre en compte, une responsabilité immense. En fin de compte c'était beau, comme c'était bien moche le travail de chirurgien. Duncan avait parfois l'impression d'être dieu, il avait le droit de choisir qui vivait, qui mourait, il impactait sur des vies d'inconnus sans même s'en rendre compte. Il était absorbé par ce travail, c'était un trou noir duquel plus personne ne faisait surface. Une fois mis les pieds dans cet hôpital, on en sortait plus jamais. Les mains puaient la bétadine, on se faisait aux chaussures blanches dégueulasses, on faisait des blagues médicales, on ne restait plus qu'entre médecins et docteurs et infirmières. Plus de vie sociale et pourtant aux yeux de chaque résident, interne, chirurgien, le jeu en valait la chandelle. On mettait tout de côté, tant de mariages avaient explosé, tant de couples implosaient, tant de familles se disloquaient, mais tout, absolument tout en valait la peine. Duncan fronça les sourcils et enfila sa veste avant de sortir et de se diriger vers le bar où il était censé rejoindre Payton. Lorsqu'il arriva, il s'affala à côté d'elle. « T'es en retard. » Il leva les yeux au ciel et lui répondit par une grimace. La ponctualité n'était pas son fort, autant il pouvait, grâce à son troisième oeil, sentir son beeper sonner avant même qu'il ne sonne, mais rejoindre à l'heure quelqu'un dans un bar c'était plus fort que lui. "Je suis content de te voir aussi Arryns." Il lui fit un petit bisous sur la joue, pour l'embêter, la provoquer un peu. C'était un deal, ils aimaient se lancer des vannes et des piques, mais c'était tout à fait normal, leur routine à eux. « Tiens, et essaie de me rattraper. » Elle lui donna la bière posée devant elle, il hocha de la tête comme pour lui dire qu'il était prêt à accepter le challenge et leva sa pinte en signe de santé. « Tu n'as tué personne aujourd'hui ? » Un sourire se forma sur ses lèvres et ses yeux malicieux, il aimait parfois la charrier sur son travail, elle n'était pas chirurgienne et il pouvait se montrer très provoquant sur ça, elle était kiné. Il respectait son travail, mais il ne pouvait s'empêcher de s'en moquer. "Non pas aujourd'hui. Et toi, t'as pas trop disloquer d'épaules?" Il prit une gorgée de sa bière et expira fortement, c'était son moment détente, un moment de paix qu'il adorait partager avec payton. Elle était une force de la nature, un style d'ouragan humain qu'il appréciait vraiment. C'était une amitié pure et dure, et ça faisait énormément de bien à Duncan. La gente féminine avait plutôt tendance à le tacler dans les genoux, Payton au contraire, elle était différente. « J'espère que tu es d'humeur à boire, parce que moi j'ai décidé de passer ma soirée ici. » Duncan sourit bêtement, il était toujours le premier à boire et le dernier à finir son verre, c'était un habitué, un pochtron dans l'âme. "Tu sais ce que le dicton dit? Drink to forget. Je serai avec toi, ici, jusqu'au bout de la nuit." Il marqua une pause, prit un air un peu plus concerné. "Il s'est passé quelque chose pour que tu veuilles tremper ton nez dans la bière toute la soirée?" Il avala une troisième gorgée et se tourna vers son amie.
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MessageSujet: Re: hold your breath and count to ten. w/duncan   hold your breath and count to ten. w/duncan EmptyLun 23 Nov - 17:58

En attendant son ami, Payton eut le temps de réfléchir. Si elle appréciait énormément sa vie telle qu'elle était aujourd'hui, elle se remettait doucement en question. La liberté était indispensable à son bonheur et elle en avait. Elle aimait rentrer le soir et n'avoir aucune obligation hormis celle de nourrir son chat. Elle aimait le fait de pouvoir papillonner, se faire payer à dîner, les rendez-vous galants, le fait de n'appartenir à personne. Elle aimait son travail et savait qu'elle vivait pour ça, pour ses patients. Mais et si sa situation était différente ? Si elle était mariée, à l'heure qu'il est ? Avec des enfants peut-être ? Payton eut un frisson de dégout. Elle, mère ? Même si elle le désirerait, elle était certaine de ne pas être douée. Elle n'arrivait déjà pas à se trouver un homme avec qui elle restait plus d'un mois, alors imaginez avec un gosse sur les bras, pendant vingt ans ? En réalité, Payton préférait se dire que tout ceci n'était pas pour elle plutôt que d'essayer et de découvrir qu'elle avait raison. Traversée subitement par un vent de mélancolie, la jeune femme plongea dans son deuxième verre, avant d'être sauvée in-extremis des méandres sombres de ses pensées par Duncan, qui daigna faire son apparition. La jeune femme ne pu réprimer un petit sourire. Elle était doublement heureuse de le voir ce soir, elle avait besoin de compagnie. Elle avait besoin de lui. « Méfie-toi justement, je n'ai pas eu mon compte aujourd'hui et j'ai les mains qui me démangent. » Répondit-elle en lui adressant un clin d'oeil malicieux. Ce qu'elle pouvait aimer sa façon d'être, au fond. Il était si proche de la blonde, si similaire, que s'en était presque effrayant. Elle pouvait l'envoyer bouler dix fois d'affilée, il reviendrait, le sourire aux lèvres, et lui rendrait vingt fois la pareille. Ils ne prennent rien de tout cela au sérieux, elle peut parler de tout avec lui, rire, jurer et même roter comme un camionneur si ça lui chantait. Ce n'était pas pour ça qu'il allait la regarder avec dégoût et partir. Il serait toujours là, lui. A ses paroles, son sourire s'agrandit davantage. « Comme quoi, j'ai bien fait de ne pas te démettre une épaule de suite. Je remets ça à plus tard. » Amusée, elle leva son verre dans sa direction et le termina d'un trait. Elle était motivée, Arryns, et lui aussi. La preuve, il était prêt à passer la nuit ici à picoler, et rien ne faisait plus plaisir à la jeune demoiselle en cet instant, dieu qu'elle en avait besoin. Par contre, sa dernière interrogation la stoppa quelque peu dans son élan. Pendant quelques instants, elle avait réussi à oublier toute cette histoire. Elle avait réussi à ignorer la présence constante de Bellamy dans son esprit. Cela ne lui ressemblait pas. Tout. Et cela ne lui ressemblait pas non plus d'être à ce point perturbée et déstabilisée par un petit baiser. Et si c'était plus que ça ? « Un Gin, s'il te plaît. » Comme pour gagner un peu de  temps, la belle commanda un autre verre. Un verre plus fort, elle en aurait besoin. Elle attendit de l'avoir en face d'elle pour daigner répondre à son ami, sans pour autant le regarder. C'était déjà assez pénible et bizarre de lui raconter ce genre de trucs. Elle n'avait pas l'habitude. Elle n'avait pas l'habitude d'être aussi bizarre, d'être aussi humaine.  « Tu sais, Teddybear, le sage-femme dont en entend pas mal parler ces temps à cause de sa nana qui va voir ailleurs. » Elle serra les dents, la jeune femme se rendit compte qu'elle n'arrivait même pas à prononcer son prénom. C'était ridicule. Elle était ridicule.« Je t'avais dit que je discutais avec lui de temps en temps (...) je l'ai embrassé l'autre jour. J'ai embrassé un sage-femme cocu qu'on surnomme Teddybear, moi. » Nerveuse, elle lâcha un petit rire tendu, avant de lever les yeux au ciel. S'amouracher d'un gars comme Bellamy (qui plus-est d'un gars en couple), cela ne lui était jamais arrivé. Elle, elle aimait les motards, les gars rustres, ceux qui ne sont pas tendres, ceux qui font mal. Alors pourquoi son visage hantait constamment ses pensées, bordel? Elle ne pouvait pas. Elle ne devait pas. Que ce soit pour son bien à lui, ou pour le sien. Tout ça était ridicule. Et pourtant, dans son esprit, cela prenait tout son sens, quoiqu'elle puisse dire de blessant à son sujet, quoiqu'elle fasse. Elle semblait condamnée.
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