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 |  Sujet: it's where my demons hide (paige) Mar 1 Déc - 15:29 | |
| Paige McConnell
“Take another walk out of your fake world” NOM : McConnell, dont elle ne connaît que les origines récentes. Ce qu'elle sait, c'est qu'il n'a pas grande influence, et n'en a probablement jamais eu. Il est assez répandu, mais il lui convient très bien. PRÉNOM : Paige, elle n'a jamais su pourquoi ses parents avaient décidé de l'appeler ainsi. Elle détient néanmoins une autre information à ce propos : elle a failli s'appeler Erin. Son père a finalement cédé face à l'insistance de sa femme et s'est pliée à sa volonté. Sans doute a-t-il succombé lorsqu'elle l'insultait, durant son accouchement. Quoi qu'il en soit, c'est le prénom Paige qu'elle porte depuis toujours et, tout comme son nom de famille, il lui va très bien. AGE : 27 ans, bientôt la trentaine, et les rides et les cheveux blancs qui vont avec. Mais elle n'appréhende pas. Enfin, en tout cas, elle n'avouera jamais qu'elle appréhende ... peut-être un peu. SURNOM : Le glaçon, charmant n'est-ce pas ? Au départ, elle ne savait même pas qu'un tel surnom lui avait été attribué. Et puis, elle a finit par l'entendre, et par deviner que c'était bel et bien le sien. Elle s'y est habituée et elle ne cherche pas à détromper qui que ce soit. Peut-être qu'elle est effectivement un glaçon. Après tout, elle cherche constamment à place un solide mur entre elle et les autres. Plus ou moins efficaces selon les cas. Mais il l'est toujours avec les mecs qui cherchent à la séduire, ça c'est certain. Peut-être qu'un jour ou l'autre, ils finiront par comprendre que ce n'est qu'une façade, qu'elle conserve avec beaucoup de prudence et une ténacité affligeante. STATUT : Paige est célibataire, presque veuve, depuis un peu plus de cinq ans. Elle était enceinte de six mois lorsque son futur fiancé est décédé, et n'a jamais voulu refaire sa vie. Sa petite fille a désormais cinq ans, et elle est très bien comme ça. Enfin, ça, c'est ce qu'elle prétend et ce qu'elle a fini par se convaincre elle-même que c'était le cas. MÉTIER : psychologue, Paige se charge de certaines annonces de diagnostic, elle accueille également les malades et les familles qui ressentent le besoin de parler, d'être accompagnés. Éventuellement, elle s'occupe aussi parfois de l'accueil du personnel de l'hôpital, lorsqu'ils sentent que leur fardeau devient trop lourd à porter. TRAITS DE CARACTÈRE : souriante, aimable, agréable, empathique, énergique, bosseuse, persévérante, têtue, maniaque, tenace, réservée, peu sûre d'elle, méfiante, diplomate, romantique, prudente, nerveuse, loyale, stressée, rancunière, susceptible, fière, imprévisible, lunatique, ... GROUPE : plutôt masque. AVATAR : Lily Colins. SCÉNARIO OU INVENTE ? : scénario de Colin. ✃ It's as if I could not breathe without you.boit beaucoup trop de café (trois à quatre par jour). ✂ a une fille de cinq ans, Rose, qu'elle fait passer avant tout et tout le monde, même avant elle. ✂ relativement proche de ses parents, ils font partis des rares personnes habilitées à garder Rose de temps en temps. ✂ autrefois une grande romantique, Paige a décidé de tirer un trait sur cet aspect de sa vie lorsque son grand amour, Kyle, pompier, est décédé dans des circonstances tragiques. ✂ sa plus grande phobie, c'est de perdre sa fille, d'une manière ou d'une autre. ✂ en fait, elle a plus simplement peur de perdre les personnes auxquelles elle tient, c'est pour cette raison qu'elle tâche de rester distante avec autrui. ✂ son côté romantique était autrefois exacerbé au point où elle rêvait au prince charmant, et où elle croyait au coup de foudre et aux âmes sœurs, difficile de remettre tout cela en question maintenant. ✂ déteste avoir les cheveux devant les yeux, c'est peut-être pour cela, au départ, qu'elle glissait souvent des mèches derrière ses oreilles de manière très fréquente ; aujourd'hui c'est devenu un tic répétitif et inconscient. ✂ sa famille a déménagé à San Francisco lorsqu'elle avait seize ans ; avant cela, elle vivait à Los Angeles. ✂ a toujours voulu travailler dans les hôpitaux, le métier de psychologue s'est peu à peu imposé à elle, comme une évidence. ✂ chez elle, il n'y a pas de bon ou de mauvais, de noir uniquement ou de totalement blanc, elle parvient à trouver les teintes de gris, les nuances, partout où elle va, qui qu'elle côtoie. ✂ son père est la personne à qui elle se confie le plus, sa mère étant beaucoup plus sur la réserve. ✂ de sa meilleure amie du lycée où elle était à Los Angeles, elle n'a gardé qu'un bracelet de l'amitié, elles ne sont plus en contact du tout depuis le décès de Kyle mais elle l'a tout de même conservé autour de son poignet. ✂ hormis ses parents, il n'y a que Colin qui soit autorisé à garder sa fille et à s'occuper d'elle, bien que Paige ne lui accorde qu'une relative confiance. ✂ Colin était autrefois un de ses plus proches amis, mais elle ne parvient pas à faire correctement son deuil et c'est à lui qu'elle reproche le décès de Kyle ; injustement peut-être, mais peu de choses sont justes, la mort de son petit-ami en tête de liste. ✂ ironie de la chose lorsque l'on connaît son métier : Paige mériterait sans doute bien une bonne thérapie, ne serait-ce que pour combler son deuil et cesser de blâmer Colin ... mais on en est encore loin, très très loin. ✂ on ne peut pas dire de Paige qu'elle est une personne insupportable, ni au boulot, ni dans la vie, mais une chose est sûre : elle n'est pas très douée pour se faire des amis, elle évite même d'en arriver là en fait. ✂ sa réputation à l'hôpital la précède et, généralement, on ne s'adresse à elle que par pure politesse, les nouveaux, peut-être, se risquent à essayer de l'approcher, et si elle les laisse faire c'est pour mieux imposer une certaine distance entre eux. ✂ célibataire depuis le décès de Kyle, Paige évite de penser à cet aspect de sa vie, et se donne à fond dans son boulot et job à plein temps de maman, elle n'a aucune envie de se recaser ; notamment parce que Kyle était l'homme de sa vie, elle en est sûre. ✂ porte, sur son annulaire de la main droite, l'alliance que prévoyait de lui offrir Kyle, lors de sa demande en mariage.✃ You are my paradise, but maybe I'm your hell
La petite fille écarquille les yeux en voyant sa maman allongée sur le sol. Ses jambes sont tâchées de sang, et elle peine à se relever. « Ma ... maman ? » C'est les jambes tremblantes et en s'aidant non sans difficultés du canapé à ses côtés que sa mère, le teint livide et les yeux brillants se redresse. C'est bancal, incertain, mais elle parvient à son objectif premier : elle se met en possession assise, sur le sol, le dos contre le canapé. « Tout va bien ... apporte-moi mon téléphone s'il te plaît ma chérie. » Paige, du haut de ses huit ans, comprend tout de suite que c'est grave. Quelque chose ne tourne pas rond et elle s'empresse de faire ce que sa mère lui a demandé. Le téléphone, posé sur la table de la cuisine, se retrouve très vite entre les mains tremblantes de la matriarche de la famille. Sous les yeux inquisiteurs et inquiets de sa fille, elle compose le numéro de son mari. Lequel débarquera dans la maison une petite dizaine de minutes plus tard, plus soucieux que jamais. Il ne prend pas le temps d'expliquer quoi que ce soit à sa fille. Ce n'est pas la première fois qu'un truc pareil arrive à sa femme et il sait très bien ce que cela signifie : elle vient de faire une nouvelle fausse couche. Une fausse couche qui la rendra stérile mais, ça, il ne le sait pas encore ... Tout ce qu'il sait, c'est qu'il doit l'amener au plus vite à l'hôpital où, il l'espère, ils sauront quoi faire et comment le rassurer. Comment les rassurer. Parce qu'ils en ont besoin ... depuis le temps qu'ils essayent en vain d'avoir un nouvel enfant, ce nouvel échec cuisant est plus affligeant que tous les autres. D'autant plus lorsque l'on connaît les conséquences qu'il aura par la suite ...
(...)
« Dis papa ... j'ai une question. » Le concerné tourne la tête et pose sur sa fille un regard bienveillant. Le sourire qu'il aborde ne fait aucun doute : cette petite fille, il l'adore. Et quand bien même elle pose sans arrêt des questions, s'intéresse à tout, et essaie toujours de tout savoir, il est très patient avec elle. En toutes circonstances, il prend le temps de répondre à ses questions une à une. Elle a onze ans, n'est-ce pas, justement, l'âge où on s'interroge sur tout ? Et comme il s'évertue toujours à combler ses lacunes, il est logique qu'elle revienne toujours à la charge. Vers lui tout particulièrement. « Oui ? » Il ne lui faut pas attendre longtemps avant que Paige rouvre la bouche. En fait, elle le fait à la vitesse de l'éclair, à croire que la question lui brûle les lèvres depuis une éternité et qu'elle n'aspire plus qu'à une chose : s'en débarrasser. « Est-ce que j'aurais un petit frère ou une petite sœur un jour ? » La question est loin d'être maladroite. Elle est posée sur un ton calme, tranquille. Rien ne laisse entendre que la réponse urge. Pourtant, c'est le cas. Paige rêve de comprendre pourquoi elle n'a pas la chance d'avoir une petite poupée à habiller, ou un petit frère à occuper. « Non ... Tu sais, c'est compliqué. Il arrive que cela ne soit plus possible et ta maman et moi ... on ne peut plus. Nos corps en ont décidé autrement. » Une réponse relativement simple, qui mériterait sans doute d'être étayée. Mais à Paige, elle lui suffit amplement. Pour l'instant, en tout cas. Elle reviendra peut-être à la charge lorsqu'elle aura revu, au collège, des cours de biologie. Pour l'heure, elle s'en contentera. Et elle accepte l'idée de devoir rester fille unique ...
(...)
« Non mais dites-moi que c'est une blague ?! Et en quel honneur on part pour San Francisco ?! » La colère de la jeune adolescente s'entend dans chacun de ses mots, se lit sur chacun de ses traits. Pire, elle est agacée. Triste. Abattue. Déçue. Comment est-ce qu'ils peuvent lui faire un truc pareil ? Toute sa vie est ici, à Los Angeles. Elle ne veut pas quitter ses amis, quitter son lycée, quitter tout ce qu'elle connaît depuis qu'elle est toute petite, et pourtant ... il semblerait qu'elle n'ait pas le choix. Et aussi indépendante qu'elle soit, elle n'est ni capable de rester seule ici, ni capable de faire une fugue pour ne plus avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. Quoi qu'il se passe, elle est bien obligée de suivre ses parents. Ce qui ne l'empêchera pas de leur faire la gueule pendant un petit moment. « Ne sois pas si égoïste, Paige. Ton père a eu une promotion, alors on va vivre à San Francisco. Et parle-nous sur un autre ton, je t'en prie. » Hmpf. Paige pince les lèvres pour ne pas en rajouter une couche. En fait, elle est à deux doigts de le faire lorsque son regard croise celui de son père. Il la regarde fixement, ses yeux disent que ses lèvres taisent : adapte-toi. Il n'a pas eu le choix, lui non plus. Et idem pour sa mère, même si elle ne le montre peut-être pas de la bonne manière. Paige ravale sa colère, ne serait-ce que pour son père, avant de filer dans sa chambre. En prenant grand soin de claquer la porte derrière elle, aussi fort que possible. Bien sûr. Elle ne pouvait pas les laisser totalement gagner.
Un énième soupir s'échappe des lèvres de Paige, qui ne parvient définitivement pas à accrocher au cours qu'elle a sous les yeux. Elle laisse son regard vagabonder à droite et à gauche, de toute façon incapable de se concentrer sur les mathématiques qu'elle est censées réviser. Elle aura un test noté, le lendemain même, soit-disant pour tester leurs capacités. Bla bla bla... C'est le début de l'année scolaire et ils les emmerdent déjà ! Paige regrette son petit lycée de Los Angeles ... quoi que. Elle change presque instinctivement d'avis lorsque son regard croise celui d'un grand brun. Les yeux clairs, il la fixe de là où il se trouve. Elle est installée à une table de la bibliothèque depuis une bonne vingtaine de minutes et lui vient tout juste d'y entrer. Avec un de ses amis, qu'elle ne remarque qu'après coup. Ils s'avancent tous deux dans sa direction ... jusqu'à s'arrêter à sa hauteur. Tiens, elle a retrouvé comment sourire tout à coup. « Des difficultés à comprendre ... » Il baisse les yeux pour regarder le cours posé devant elle avant de les relever pour croiser les siens. « Des mathématiques ? » L'air énigmatique, il finit par se présenter. Kyle. Kyle Blake. D'instinct, Paige sait qu'il aura une place importante dans sa vie. Et quelque chose lui souffle que Colin Matheson, qui réussit habilement à s'intégrer à la conversation, et elle deviendront très amis ... elle n'a juste pas idée de ce qui les attend encore, tous les trois. De ce qu'ils vont devoir traverse, ensemble, et puis séparément aussi. La vie est semée d'embûches mais, du haut de ses seize ans, ce n'est pas ce à quoi pense Paige instinctivement. Et encore moins maintenant qu'elle a fait la connaissance de ces deux garçons. Ses premiers amis du lycée ici, à San Francisco.
(...)
« Non, arrête, on ne peut pas aller voir La nuit des morts vivants. Je vais vomir. » Kyle écarquille les yeux, la regarde, faussement éberlué. « Et moi ?? Devant Dirty Dancing tu crois qu'il va se passer quoi ? » Mais Paige est plus forte que lui. Beaucoup plus forte. Et elle réussit à le convaincre rien qu'en le regardant, une moue suppliante collé au visage. Un véritable remake du Chat Potté ... en mieux. « Bon ... si t'insistes. » Paige se retient de hurler de joie, mais elle est carrément à deux doigts de le faire. Et un petit couinement lui échappe, d'ailleurs. « Pourquoi Colin n'a pas pu venir au fait ? » Légèrement paniqué à l'idée d'avoir été démasqué - entraîner Colin avec lui faire et l'obliger à mentir et à se faire porter pâle pour qu'il soit seul avec Paige, c'est mal, très mal -, il regarde dans sa direction. Mais elle a l'air tout à fait sereine. Pas d'être sur le point de découvrir un élément négatif à son égard. « Pourquoi ? Tu tenais tant à ce qu'il vienne ? Il est malade. » Il accompagne ses mots d'un petit sourire, bien qu'un peux anxieux à l'idée de sa réponse qui finira bien par arriver. Et si elle ne pensait pas à lui comme lui pense à elle ? Et si ses sentiments n'étaient pas réciproques ? Mais Paige a tôt fait de le rassurer. « Mais non, tu sais que je suis ravie de passer cette soirée avec toi, rien qu'avec toi. » Ah oui ? Alors, cette fois, c'est sûr, Kyle tentera sa chance quand il fera sombre dans la salle et qu'il ne pourra pas perdre tous ses moyens : ce soir, il essaiera de l'embrasser. Et cela fonctionnera.
(...)
Paige lève les yeux de son bouquin de psychologie, beaucoup trop épais et trop peu compréhensible. Face à elle, Kyle. Enfin, face à elle, pas tout à fait. Il vient surtout de s'installer sur la chaise à ses côtés. Et elle n'est pas certaine d'avoir tout compris ce qu'il vient de lui dire ... soit parce qu'elle a une sorte d'attention partielle - et très sélective , soit parce qu'elle est à l'ouest. Comme à chaque fois qu'elle passe trois heures d'affilée à bosser sur ses cours. Certains la considèrent comme une acharnée, une folle qui ne pense qu'à étudier, elle ne se considère que comme une personne déterminée. Et, étrangement, il en va de même pour Kyle. « Hein ?! » Pas très glorieux, tout ça. Elle porte des lunettes de repos, ses cheveux sont en bataille et elle n'a pas pris soin de se maquiller ce matin. Kyle, pourtant, trouve cela très attendrissant, puisqu'il sourit avant de se répéter, pas plus perturbé que ça. « Je disais donc ... j'ai trouvé un appartement très intéressant en centre-ville, qui pourrait très bien convenir à un jeune couple comme nous ... qu'est-ce que tu en penses ? » Qui ? Que ? Quoi ? Comment ? Ils sont ensemble depuis deux ans maintenant, Paige ayant fêté ses dix-huit un peu plus de six mois auparavant. Elle pourrait dire qu'elle ne s'y attendait pas, mais ce serait mentir. L'idée de quitter le domicile familial est à la fois excitant et perturbant. Mais, pour Kyle, elle s'y fera. « Ça demande réflexion ... » Son petit-ami prend un air choqué face à l'apparente désinvolture de Paige. Laquelle ne le laissera pas mariner plus longtemps, d'accord. « On emménage quand ?? »
Et merde. Les mains tremblantes, Paige ouvre la boîte du second test. Elle fait ce qu'elle a à faire, avant de se laisser tomber sur le sol les yeux résolument fixé sur ce qu'elle tient plus ou moins fermement. Comment a-t-elle pu en arriver là ? Ils se protègent. Enfin, se protégeaient. Ils ont finalement fait les tests qu'il fallait, avant de décréter qu'ils seraient parfaitement en sécurité en arrêtant de porter des préservatifs. Et, depuis, elle prend la pilule. De manière tout ce qu'il y a de plus régulière. Kyle est au courant de ce petit ... contre-temps. Elle n'a pas eu ses règles depuis deux mois ... il était peut-être temps de se poser des questions et d'arrêter de vouloir fermer les yeux sur ce fait incontestable. Lorsque le petit test fait un petit bip caractéristique, Paige regarde sans réellement le voir le petit symbole qui lui indique qu'elle est enceinte. C'est le second test qu'elle fait, et il est toujours positif. OK ... On reste calme. Elle a vingt-deux, ses études sont sur le point de s'achever avec un stage très intéressant et important pour elle, et Kyle a un métier stable. Ils sont en capacité d'assumer les conséquences de ce qui doit être un oubli. Ils sont quand même jeunes ... Et peut-être que ... Des coups contre la porte de la salle de bain la réveille. Sans trop savoir comment, elle parvient à se lever et à aller ouvrir ... à Kyle. L'un des principales concernés. Il comprend vite, à l'air qui flotte sur son visage, que le test est positif. Il ne parvient pas encore à savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose pour eux deux mais quoi qu'il arrive, ils l'affronteront ensemble. Encore et toujours. Il la serre dans ses bras, avant de se permettre de sourire. Allez, un enfant, cela ne peut être que positif, n'est-ce pas ?
(...)
Paige voit les sirènes avant de les entendre. Il lui faut un moment avant de réaliser la logique imparable de ce fait : les sirènes n'ont pas sonné. Les pompiers ne viennent pas pour une urgence. Peut-être quelque chose de pas très grave qui s'est passé dans le quartier ? Tout de même anxieuse, elle regarde son portable, pianote rapidement dessus. Aucun message de Kyle. Aucun signe de vie depuis qu'il est parti au travail, en début d'après-midi, pour prendre son service. A la télévision, elle a entendu parler d'un incendie qui aurait mal tourné, mais aucune information supplémentaire. Le silencieuse, uniquement. De l'anxiété et un peu de colère, c'est ce que ressent Paige. Parce que, quoi qu'il se passe, Kyle pourrait bien prendre une petite minute pour la rassurer ... Non ? Il aurait dû rentrer depuis trois heures maintenant et, en toute logique, elle s'inquiète. Hors, elle ne devrait pas. Elle est désormais enceinte de six mois, il faut qu'elle prenne soin d'elle, et que ... La sonnette de la porte d'entrée l'interrompt. Un peu trop brusquement, puisque des vertiges la saisissent pendant quelques secondes, Paige se lève. Poussée par son instinct et la petite voix qui ne peut s'empêcher d'être pessimiste quant à cette visite tardive - Kyle a les clés, après tout -, Paige va ouvrir la porte. Face à elle, trois pompiers. La mine grave, l'air abattu. Le premier essaye de lui sourire, sans succès, puis il lui serre la main avant d'ouvrir la bouche. « Je suis désolé, il ... » Pas la peine d'en dire plus. Paige a compris. Sa main lâche la poignée qu'elle tenait toujours. Et puis, c'est le trou noir.
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« Oui papa, Rose est chez Colin, elle dort là-bas. Tu vois, tu te trompes quand tu dis que je ne fais confiance à personne par rapport à elle. Je lui fais confiance, à Colin. » Ouais, enfin, c'est vite dit. Mais de ça, elle n'est pas obligée d'en parler à son père. S'il savait tout ... il viendrait sans doute la chercher sur le champ pour la remettre dans le droit chemin. Mais il n'a pas à tout savoir. Elle veut conserver son ... petit jardin secret, appelons-le ainsi. Et le fait qu'elle ne fasse pas tant confiance à Colin, qu'elle lui en veuille même atrocement, ne regarde son père en rien. Elle préfère le garder pour elle. Même si elle se doute très bien que Colin le sait. Il doit l'avoir senti, maintenant. En même temps, elle ne s'est jamais privée pour lui reprocher maintes et maintes choses, parfois sans réelle justification. « Tu crois vraiment que j'ai laissé ma fille à ce ... à Colin pour pouvoir sortir avec un mec ? C'est mal me connaître. » Il ne pense pas qu'elle ait fait cela, il l'espérait peut-être plus qu'autre chose. Mais non, pas son genre. Elle n'a aucune envie de céder aux quelques avances que l'on a pu lui faire, au cours de ces cinq dernières années. Sa vie avec sa fille lui plaît parfaitement telle qu'elle est. Elle n'a besoin de rien de plus. Quoi que ... « Je suis très bien toute seule, je te l'ai déjà dit. Et puis, je n'ai pas le temps pour ça, tu sais que je travaille beaucoup. » Sa place au sein de l'hôpital, elle ne sait pas encore si elle l'a méritée ou non. Après tout, c'est grâce à son père si elle y est entrée. Alors, elle redouble d'efforts pour ne pas passer pour la fille à papa qui obtient tout quand elle veut, comme elle veut. A moins que ce ne soit surtout un moyen pour se sortir définitivement de la tête les mecs ? Allez savoir ...
PSEUDO/PRÉNOM : Appelez-moi donc Emilie.  AGE : 20 ans. OU AS-TU CONNUS LE FORUM : une pub sur facebook il me semble bien.  FRÉQUENCE DE CONNEXION : tous les jours en théorie (et sauf période d'examens of course). CRÉDITS PHOTO ET CITATION : daily lily collins pour l'image et citation extraite d'une chanson de AaRON. AUTRE :  AUTRE(S) COMPTE(S) ? : nope.
Dernière édition par Paige McConnell le Mer 2 Déc - 23:16, édité 13 fois |
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Bienvenue à toi, super choix de scénario 
). Merci à toi. 
Si tu recherches des liens, je te mets Wolfe et Dante sous la main. 
