- nope, not here (flynn).

Rien n’était évident. Rien, dans cette situation, ne lui permettait également de voir clairement. Bellamy lui faisait une tête sans nom et la plupart des employés la dévisageait comme si elle avait commis le crime le plus atroce de cette planète. Alors certes, tromper son petit ami de longue date avec son supérieur n’était franchement pas l’idée du siècle mais d’autres avaient fait pire que ça. D’autant plus que la jeune femme se montrait relativement patiente et agréable avec ses collègues. Mais non, ça ne suffisait pas. Tout ce qu’on gardait d’elle, c’était son incapacité à résister aux avances de son chef de service. Connie connaissait sa réputation et pourtant, elle s’était quand même laissée aller. Comme si sa relation avec Bellamy ne lui suffisait plus. Comme s’ils avaient fait le tour, qu’elle pouvait se permettre de passer à autre chose. Balivernes. Connie aimait son petit-ami. Après quatorze ans de relation, ils étaient invincibles, comme jamais. Ils avanceraient et mettraient tout ça derrière eux bien rapidement. Du moins, c’était ce que la jeune femme voulait croire. Enfoncée dans le fauteuil de son bureau, Connie ne travaillait pas. La tête ailleurs, l’esprit trop occupé, ses doigts jouaient silencieusement avec un stylo donné en cadeau lors d’une conférence. Un gadget qu’elle tripotait quand ça n’allait pas, quand elle réfléchissait trop. Aujourd’hui en particulier. Finalement lassée d’être aussi peu productive en cette matinée, Connie reposa l’objet sur le bureau et s’efforça de se focaliser de nouveau sur le programme de la journée. Un nez à refaire à onze heures. Une poitrine à dégonfler à treize heures. Une lèvre à remodeler à dix-huit. Sa première consultation de la journée n’étant que dans deux petites heures, la jeune femme se redressa et réorganisa ses dossiers avant d’aller vérifier que les patients opérés allaient bien. Pas très utile pour une titulaire de sa trempe mais Connie n’était pas d’humeur à travailler. Ni à croiser qui que ce soit dans le couloir. Une chance que ce dernier fut complètement désert. La jeune femme marchait d’un pas léger, la tête baissée et lisant consciencieusement les feuilles accrochées à son support rose bonbon, sans se soucier de savoir si quelqu’un arrivait en face. Relevant la tête au bout de quelques secondes pour vérifier un numéro de chambre, son regard vit au loin une silhouette qu’elle connaissait si bien. Et que Connie n’avait pas envie de voir. Ni de saluer. Alors, au lieu de faire semblant de lire ses dossiers, elle ne trouva rien d’autre à faire que de se précipiter brutalement dans la première pièce qui se trouvait à proximité, pièce qui se révéla être un placard à balais. Peu importait. Du moment que Flynn Saunders ne la voyait pas, tout allait parfaitement bien.

 

So what you trying to do to me It's like we can't stop we're enemies
But we get along when I'm inside you you're like a drug that's killing me.

crédit/ ✰ tumblr ~ maroon 5.
Flynn vérifiait si son patient se sentait bien. L'opération avait été difficile et il tenait à s'assurer personnellement du bon traitement de celui-ci. Derrière son image vaniteux et autoritaire se cache aussi un professionnel exigeant qui n'hésite pas à mettre la main à la patte. Il savait que s'il voulait que les choses soient faites parfaitement il devait le faire par lui-même.  Soudain il vit la jeune femme qui hantait ses pensées de temps à autre. En effet, il avait jeté son dévolu sur elle il y a quelques temps et avait fini par l'avoir dans son lit comme les autres. Elle n'avait pas pu résister à son charme et à ses pulsions. Il était assez fier parce qu'elle était loin d'être un challenge facile. Elle baissa les yeux et tenta de se cacher dans ses notes, mais c'était trop tard. Il n'allait pas la laisser le fuir aussi facilement. Elle jouait à ce jeu depuis déjà quelques jours. Ils étaient collègues et amenés à travailler encore ensemble. Il voulait mettre la situation au clair. Elle n'était pas la première à être dans son lit et pas la dernière, elle n'avait donc pas de honte à avoir. De plus il aimait contrôler la situation et elle ne le laissait pas faire ce qui l'agaçait fortement. « Dr Welch .. Dr Welch ! » Cria Flynn sans succès. Il n'aimait pas hausser le ton, mais elle ne lui laissait pas tellement le choix.Il savait qu'en attirant l'attention sur eux Connie serait obligée d'être plus docile. Elle le regardait d'un air agacé voulant être partout sauf ici, mais cela n'allait pas l'empêcher de lui parler. « Dois-je te rappeler que je suis ton supérieur ? » Lui demanda le jeune homme d'un ton plus ferme. Il n'aimait pas qu'on l'ignore cela ne faisait pas partie de ses habitudes. Il n'allait pas laisser cette jeune femme mettre son ego de côté. Elle le forçait à jouer la carte du supérieur en ne voulant rien écouter. Il décidait aussi par la même occasion de laisser le vouvoiement de côté. Après tout il l'avait vu nu alors il pouvait se permettre un peu familiarité. Il l'a pris par le bras et l'emmena dans la première salle qu'il trouvait pour un peu d'intimité. Il ne voulait pas faire un scandale inutile. Il voulait rester un brin professionnel même si tout l'hôpital était déjà au courant de leur coucherie. « Tout ceci est très puéril. Nous avons couché ensemble, nous avons succombé à nos pulsions mutuelles et il n'y a rien d'embarrassant là-dedans. Il va falloir t'en remettre. » Lui expliqua Flynn. Il se demandait si elle le fuyait parce qu'elle était morte de honte à l'idée d'avoir couché avec son supérieur ou si c'est parce qu'elle ne savait pas de quoi elle serait capable si elle se retrouvait seule avec lui. Il décida alors de lui poser franchement la question il n'avait pas envie de jouer dans la cours d'école.  « A moins que tu n'aies envie de refaire un round ? » Lui demanda l'homme très sûr de lui avec un sourire en coin. Il se doutait bien qu'à ce moment précis elle n'était pas d'humeur, mais ça l'amusait fortement de la taquiner et de la pousser dans ses retranchements. Il voulait revoir la jeune femme fougueuse de la dernière fois.

Si Connie croyait dur comme fer à son plan digne d’un espion de la C.I.A, elle devait cependant se rendre à l’évidence. Flynn parvenait à briser ses rêves à chaque fois. A la ramener brutalement sur terre. A l’embarrasser une nouvelle fois. Et aujourd’hui ne fut guère l’exception à la règle. A peine la jeune femme avait-elle mis le pied dans le placard à balais qu’elle entendait son nom dans les couloirs. Une façon pour son interlocuteur d’attirer l’attention sur elle, une façon pour la jeune femme de renoncer à son plan machiavélique. Un sourire crispé prend place sur son délicieux minois, alors qu’elle est partagée entre agacement et embarras. Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir lui raconter ? Lui parler du temps ? Oui, ça suffirait. Connie s’apprêtait donc à balancer une banalité du quotidien mais fut rapidement coupée par les mots de l’homme qui lui rappelaient que jusqu’à preuve du contraire, elle devait répondre à son supérieur. Son supérieur. Ca l’arrangeait bien d’être son supérieur là tout de suite. Et toutes les autres fois, en fait. Le tutoiement qu’il imposa fit sursauter la jeune femme, qui l’observait avec des yeux aussi ronds qu’un merlan frit. Alors là, clairement, ils avaient franchi une nouvelle étape dans le domaine de l’intimité. La conversation aurait pu s’arrêter là. Flynn aurait pu lui poser deux-trois questions et repartir travailler mais non. Sa main tenant fermement son bras, Connie se retrouva dans une salle adjacente en sa compagnie. Une pensée lui traversa brièvement l’esprit. Si elle pointait son doigt dans la direction opposée pour détourner l’attention de son supérieur, elle avait peut-être une chance de s’enfuir. Ce qu’elle s’apprêtait à faire lorsqu’il lui expliqua clairement que tout allait parfaitement bien entre eux, qu’ils avaient agi en adultes consentants et que donc, ils pouvaient reprendre leur petite vie. Peut-être même se saluer d’une petite tape sur les fesses pour célébrer leur nouvelle amitié. Le doigt que la jeune femme avait commencé à pointer dans la direction opposée revint sur l’homme, tandis qu’elle l’observait la bouche grande ouverte, abasourdie par l’énième bêtise qu’il venait de sortir. Il venait de détruire son couple et il osait remettre ça sur le tapis ? Mais quel insolent, songea Connie. « Puéril, commença-t-elle, son doigt toujours pointé dans la direction de Flynn, comment oses-tu…Osez-vous…BREF. Ca n’est pas puéril, mon couple est sur le fil depuis cette histoire. » Une pause, tandis qu’elle reprit son souffle. « Et j’ai honte parce que mon petit-ami ne mérite pas de souffrir de la sorte, sous prétexte que mon supérieur ait des envies à satisfaire. » Les joues de la jeune femme devenaient d’un rouge écarlate à mesure qu’elle parlait. Et à mesure qu’elle parlait, elle n’en devenait que moins crédible. « Vous êtes…Répugnant. Et un fauteur de troubles. Je devrais changer d’hôpital. » Bien envoyé. Connie pouvait être une vraie badass lorsqu’elle le voulait. Ou pas.

Flynn se doutait bien qu'elle n'allait pas lui sauter dans les bras, mais il s'attendait à une discussion plus mature. Au lieu d'assumer ses actes Connie se cachait derrière lui. Elle avait l'affront de l'accuser de tous les maux. Il n'en revenait pas. Il pensait connaître la jeune femme. Il l'a voyait comme une jeune femme réfléchie qui assumait ses actes. Elle lui semblait très adulte pour son âge. D'ailleurs c'est pour ça qu'elle lui avait plu pour son tempérament de feu, pour sa franchise et son charme. Finalement il avait l'impression de s'être trompé sur elle. Connie mettait l'entière faute sur lui. Apparemment si son couple était sur le fil du rasoir c'est parce qu'il avait abusé de son pouvoir de supériorité sur elle. Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ? Pensa Flynn. Si ça l'aidait à dormir la nuit tant mieux pour celle cependant il n'allait pas la laisser s'en tirer  aussi facilement. Il assumait entièrement le fait de lui avoir fait du rentre dedans durant des mois, il assumait aussi le fait d'avoir apprécié couché avec elle et la voir s'offrir de la sorte à lui. Par contre il n'appréciait pas qu'elle se moque aussi puérile. Elle était incapable d'assumer sa part de responsabilité. Certes c'était un connard, mais il ne forçait personne. Chaque femme qui entrait dans son lit l'avait bien voulu. Connie ne faisait pas exception. « Tu es vraiment incroyable.. Tu es en train de dire que je suis l'unique raison pour laquelle ton couple bat de l'aile ? » Lui demanda Flynn avant de se mettre à rire ironiquement. Il était clairement en train de se moquer d'elle parce que ce qu'elle disait était dénué de sens. Elle se racontait des histoires pour pouvoir se regarder dans le miroir. Il ne voulait pas la confronter et se montrer dur cependant elle ne lui laissait pas le choix. Elle le poussait dans ses retranchements. Il allait devoir riposter il n'avait pas d'autre choix. Elle menaçait son ego et sa réputation. « Si tu étais aussi heureuse et comblée tu ne m'aurais même pas regardé. » Lui fit remarquer le jeune homme. Il parlait en connaissance de cause puisque lorsqu'il était heureux avec sa femme jamais il n'aurait été tenté par quelqu'un d'autre. Ce n'est que lorsque tout est devenue si sombre, compliqué qu'il a dérapé. « Sans oublier que je ne t'ai rien obligé à faire. Tu étais entièrement consentante et je ne t'ai pas entendu te plaindre ! » Rajouta Flynn. On pouvait lui donner beaucoup de défauts, mais il ne forçait personne et il ne comptait pas la laisser insinuer quoi que ce soit. La jeune femme perdait de plus en plus son sang-froid. Elle le traitait d'homme répugnant, de fauteur de trouble. C'est vrai qu'il était maître dans l'art de mettre des ennuis quelque part, mais il n'avait rien de répugnant. Elle ne l'avait pas trouvé répugnant lorsqu'elle s'était donnée entièrement à lui dans une salle de garde bien au contraire. Elle n'arrivait simplement pas à affronter la femme qu'elle était réellement. Elle disait même vouloir changer d'hôpital pour ne plus le voir. Si c'était sa décision il n'allait pas s'interposer. Il trouvait cette attitude réellement puérile. Elle fuyait le problème. « Mais si tu veux changer d'hôpital libre à toi. Je ne te retiendrais pas. » Lui confia le jeune homme sur un ton cassant. Il ne comptait pas lui courir après comme un vulgaire toutou il laissait ça à son fiancé puisqu'apparemment ils étaient toujours ensemble. Jamais il ne serait resté avec une femme après un tel affront, mais il ne semblait pas du même avis. Connie l'énervait autant qu'elle lui plaisait.

Connie passait son temps à se mentir elle-même. Bellamy et elle, c’était beau avant. Ils filaient le parfait amour, sans un nuage à l’horizon. Mais les années avaient passé et c’était comme s’ils ne se reconnaissaient plus vraiment. En quatorze ans de relation, ils n’avaient pas vraiment évoqué le fait d’avoir des enfants. Enfin si, quelques fois, mais les deux jeunes gens en avaient parlé comme deux adolescents sans jamais passer à l’acte. Le mariage ? Même chose. Des projets, des rêves, des utopies mais jamais rien de concret. Depuis que la jeune femme s’était laissé aller dans les bras de son supérieur, la vie lui paraissait désormais amère. Comme si son innocence légendaire s’éteignait peu à peu. Comme si, finalement, la blonde se rendait compte que l’amour de sa vie ne l’était peut-être plus. En se tenant là, devant Flynn, sur la défensive, Connie essayait tant bien que mal de défendre le peu de dignité qui lui restait. L’homme n’était pas blanc comme neige. Il possédait un nombre incalculable de défauts rebutants et auxquels la jeune femme ne pouvait être exposée. Et pourtant, ces défauts, elle les avait appréciés pendant un certain temps passé en sa compagnie. L’opposé de Bellamy. L’opposé du rêveur, de l’adolescent. Mais Connie préférait le mensonge. Flynn Saunders était un pervers qui ne cherchait qu’à se taper les femmes de l’hôpital. C’était plus simple ainsi. D’ailleurs, il l’avait remarqué. Il lui reprochait de l’accuser d’être le problème de son couple. Et parce que la jeune femme ne sut que répondre, elle préféra se taire et le laisser continuer. Non, en fait, elle ne voulait plus l’entendre. Elle voulait sortir d’ici. Mais cela impliquait le pousser pour passer et comment dire, provoquer un contact physique ne lui inspirait rien de bon. « En même temps, c’était dur de ne pas vous remarquer. Plus subtil que vous, ça n’existe pas », se défendit Connie lorsque Flynn l’accusait d’avoir cédé un peu trop rapidement. Sauf que ses arguments n’étaient pas vraiment valables. Il avait entièrement raison. Si la jeune femme se sentait réellement bien dans sa vie amoureuse, elle l’aurait repoussé. Une fois de plus, elle se mura dans un silence de plomb. Ses joues rougies par les remarques de son interlocuteur, elle serrait la mâchoire, comme pour digérer cette vérité agaçante qu’il lui mettant sous les yeux. « Je ne vais pas changer d’hôpital, murmura la jeune femme, presque honteuse, je suis titulaire depuis cette année et sous contrat. » Connie était pathétique. Sous ses airs de révoltée, elle laissait à Flynn le plaisir d’entrevoir la faiblesse de ses arguments. Pour autant, elle ne pouvait pas le laisser partir en lui donnant l’impression qu’il avait raison. Non, ce n’était pas envisageable. Pas une seule seconde. « Sérieusement, est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous dites ? On dirait que ça vous plait presque de semer la zizanie. De ruiner le bonheur des autres. Alors oui, vous êtes à l’origine de mes problèmes de couples. » Une pause. Son regard se durcissait. « De toute façon, vous ne comprenez strictement rien à l’amour. Pas étonnant quand on sait que votre ex-femme vous a largué. » Elle allait vraiment trop loin. Et Connie s’en aperçut bien trop tard. « Dé…Désolée, je ne voulais pas dire ça. » Mais elle l’avait dit.

Flynn ne pensait pas qu’en venant parler à Connie cela s’envenimerait aussi facilement. Elle était carrément de mauvaise foi et lui envoyait tout et rien dans la figure. Elle était irrationnelle comme pour se convaincre elle-même qu’elle n’était pas la cause de ses propres problèmes. Le discours de Connie était injustifié. Elle ne cessait de lui dire qu’il était la cause de ses problèmes. A croire qu’elle avait réellement quelque chose qui l’empêchait de voir les choses clairement. Pire Connie osa évoquer son ex-femme il l’a descendit du regard. Jamais il ne l’avait regardé avec autant de déception et de colère. Elle n’avait aucun droit d’en parler et surtout pas devant lui. C’était un sujet tabou et il n’allait pas laisser une simple titulaire le juger ainsi. Flynn aimait réellement Olivia de toutes ses forces. Il pensait terminer sa vie avec elle, mais les fausses couches les unes après les autres avaient éloigné le couple. Il a fini par céder à la facilité en la trompant, mais c’était surtout pour combler cette solitude qu’il ressentait. Il ne ressentait rien pour aucune de ses maitresses. Si l’une d’elle n’était pas tombée enceinte il a l’espoir qu’il serait toujours avec Olivia aujourd’hui. Connie n’imaginait pas ce par quoi il était passé et elle osait le juger. C’était vraiment bas venant de sa part. « Waou je trouve ça très classe. » Lâcha Flynn. Il était vraiment déçu parce qu’il ne pensait pas qu’elle oserait aller aussi loin. Il avait l’impression de ne pas la connaitre. Il était sûr que si elle avait dit ça auparavant jamais il n’aurait posé la main sur elle. Elle montrait finalement son réel visage. Elle n’était pas si douce et gentille elle avait une part sombre en elle. Elle préférait de loin se montrer agressive plutôt que d’accepter la réalité. Il se devait de lui donner une petite leçon sur le grand amour puisqu’apparemment elle n’y connaissait rien. « Vous ne connaissez strictement rien à ma vie et encore moins à mon mariage. A l’époque où nous étions amoureux, je n’aurais jamais regardé une autre femme, jamais touché quelqu’un d’autre. Elle était la seule. » Lui confia le jeune homme. Il ne tenait pas à rentrer dans les détails parce que ça ne regardait personne. Il n’était pas parfait, il était même un sacré connard, mais il avait un coeur bien caché. Elle venait de le heurter et il détestait ça. « Vous devriez vous demander pourquoi vous avez réellement céder si vous êtes aussi heureuse que ça. » Continua Flynn. Elle voulait le blâmer pour ses problèmes de couple, mais il n’allait pas la laisser faire. « Mais surtout regarder vous dans un miroir avant de vous permettre de juger les autres. » Fini par lui dire le jeune homme avant de tourner les talons en direction de la porte. Il était hors de question pour lui de rester ici et à la regarder le juger.