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InvitéInvité
 |  Sujet: HOW TO SAVE A LIFE. Dim 20 Déc - 19:20 | |
| ELIAS ARTHUR GOLDMAN
“And I’d choose you; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality” NOM : Goldman, nom assez populaire dans la médecine, puisque la famille est majoritairement attachée au monde médical, depuis de nombreuses générations. Cependant, c'est surtout son père, James Goldman, qui a su marquer les esprits par sa maîtrise incroyable du bistouri et ses recherches qui ont permis de nombreuses évolutions médicales. Elias tente, tant bien que mal, d'être le digne héritier de son père, même si cela ne semble pas être une tâche très facile, aussi doué soit-il. PRÉNOM : Elias est son premier prénom, celui par lequel la plupart de ses proches l'appellent. Cependant, sur sa carte d'identité figure également un second prénom qui n'est autre qu'Arthur, patronyme que portait son défunt grand-père, un homme très admirable et dont le souvenir lui réchauffe constamment le coeur. AGE : Âgé de trente-sept années, Elias assume pleinement son âge. Il ne fait pas parti de ceux qui se soucient des rides qu'ils commencent à prendre au coin des yeux ou encore des cheveux blancs qui recouvrent leur crane. Elias a compris qu'il ne servait à rien de lutter contre les années, c'est peut-être la seule justice qu'il existe réellement sur cette planète. SURNOM : Si ses proches ont compris qu'Elias n'était de ceux à apprécier les surnoms mielleux et un peu stupides, ses collègues ne se gênent pas pour lui donner comme surnom "Goldman's son", en référence à son célèbre et talentueux paternel. Bien entendu, Elias a bien compris que ce surnom avait un petit côté ironique puisqu'il n'a pas encore réussi à surpasser les exploits de son géniteurs et ainsi, ne représente pas vraiment le digne héritier tant souhaité. ORIGINES : Né de parents tous deux natifs du territoire des Etats-Unis, sa grand-mère maternelle était canadienne. Ainsi, Elias possède quelques origines nordiques, mais bien trop éloignées pour réellement être importantes. STATUT : Marié depuis tout juste sept années, Elias est également père de deux fillettes, âgées respectivement de six et quatre ans. La famille est une chose importante pour lui et si son métier lui prend énormément de temps, il tente d'être présent pour les trois femmes de sa vie. MÉTIER : Titulaire en neurochirurgie, Elias suit les traces de son père. S'il est un médecin qui a déjà largement fait ses preuves, Elias sait qu'il est compliqué pour lui d'être le "fils de". On attend énormément de lui et il ignore s'il est à la hauteur. TRAITS DE CARACTÈRE : Brillant et perfectionniste, Elias parait comme un homme tenace, presque têtu qui ne lâche rien tant qu'il n'a pas obtenu ce qu'il veut. Cela fait de lui un homme exigent, pas toujours très facile avec ses internes, mais c'est également un homme respectable qui inspire un certain respect. Cultivé et intelligent, il est également pourvu d'un fond véritablement bon ce qui fait de lui un médecin impliqué et un homme aimant. Parce que si Elias n'est pas un homme à se dévoiler facilement, il n'en est pas moins un Être qui aime sa famille et plus particulièrement sa femme et ses enfants d'un amour inconditionnel. GROUPE : Masque AVATAR : Milo Ventimiglia SCENARIO OU INVENTE ? : personnage inventé ✃ It's as if I could not breathe without you.
001. Elias a vécu une grande partie de sa vie à San Francisco. Il avait tout juste dix-huit ans lorsqu'il est parti pour suivre des études de médecines à la prestigieuse Harvard Medical School, à l'autre bout du pays. 002. La médecine a toujours fait partie de sa vie, puisque son père, son grand-père et même son arrière-grand-père étaient de brillants chirurgiens. Ça a un peu été une évidence pour lui de suivre les pas de ses aînés, même si suivre les traces de sa famille n'a pas été la raison principale pour laquelle il a décidé de devenir docteur. 003. Financièrement, il n'a jamais manqué de rien. Sentimentalement non plus. Elias a grandi au sein d'un milieu aisé et aimant. Bien sûr, sur lui a toujours pesé cette pression de devenir le digne héritier de son père, mais en un sens, ce poids pourtant lourd à porter l'a toujours poussé à donner le meilleur de lui même. 004. Elias s'entend très bien avec sa maman... Avec son père, c'est un peu plus complexe. Ces deux là ne se comprennent pas vraiment. Son père en attend probablement trop de lui et si James Goldman a eu une carrière très brillante, cela lui a coûté de louper une grande partie de la vie de ses enfants. Au fond de lui, Elias lui en veut un peu, plus jeune il manquait atrocement de la présence paternelle dans sa vie et aujourd'hui, il n'est pas prêt à faire les mêmes sacrifices que son père et veut être présent pour ses filles. 005. Bon vivant, Elias a parfois besoin de décompresser en regardant un bon match à la télévision avec quelques amis, une bière à la main, une pizza comme repas. A côté de cela, il fait assez attention et pratique du sport régulièrement. 006. L'adolescence a été une période un peu compliquée pour lui. Un peu rebelle, en quête de reconnaissance et voulant certainement se démarquer de son paternel bien trop sous les feux des projecteurs, Elias a fait quelques conneries. Cependant, il a su retrouver le droit chemin et si parfois, il perçoit encore la déception dans le regard de son père, il sait qu'il est un homme bien et peut-être fier de son parcours. 007. Ses années estudiantines n'ont pas seulement été enrichissantes d'un point de vue intellectuel, mais également d'un point de vue physiologique. En effet, à cette époque, Elias a eu tendance à ne pas être très sérieux sur le plan amoureux. Cependant, cela lui a permis de jouir pleinement de sa jeunesse et de pouvoir désormais aimer totalement sa femme sans la moindre frustration et envie d'aller voir ailleurs. 008. Elias n'est pas un homme qui se livre facilement. Il peut même paraître un peu froid parfois, surtout avec ses internes. Cependant, il est attaché à ces petits jeunes qu'il considère comme la relève. Son approche est tout à fait saine et il veut tirer le meilleur d'eux-mêmes, même si parfois, il semble un peu dur avec eux. 009. Papa un peu gaga, il voue un véritable culte à ses filles qui parviennent à dévoiler une part de lui qui semble irréelle dans le contexte du travail, tant il tient à garder un visage professionnel loin de refléter l'homme charmant qu'il est vraiment. 010. Amateur de cinéma et de musique, il joue de la guitare depuis sa jeunesse. Il fut même un temps où il jouait dans un groupe et bien qu'ils ne se débrouillaient pas trop mal, Elias n'a jamais eu l'envie de passer professionnel.
PSEUDO/PRÉNOM : déborah AGE : 23 ans OU AS-TU CONNUS LE FORUM : grâce à bazzart FRÉQUENCE DE CONNEXION : 5/7j CRÉDITS PHOTO ET CITATION : tumblr AUTRE :  AUTRE(S) COMPTE(S) ? : /
Dernière édition par Elias Goldman le Lun 21 Déc - 21:49, édité 6 fois |
| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Dim 20 Déc - 19:20 | |
|  ✃ You are my paradise, but maybe I'm your hell
C'était cette lueur dans son regard, cette noirceur qu'il percevait dans le fond de son iris. Elias savait que son père était déçu. Il n'aurait pas du le prendre tant à cœur, être habitué, finalement. Mais non, à chaque fois c'était le même sentiment de honte, le même pincement au cœur. Le talentueux James Goldman le regardait comme s'il n'était pas digne de sa grandeur. La seule tâche sur un tableau aussi brillant. Et comme à chaque fois, c'est sa mère qui lui sauva la mise. "James, laisse-le un peu tranquille", lâcha-t-elle, sa fine silhouette s'interposant entre les deux hommes. Un instant, elle soutînt le regard froid de son époux, avant que ce dernier ne soupire et n'abaisse son regard. "Je retourne au travail, on en reparle demain Elias", déclara son père, lui lançant un dernier regard tranchant avant de tourner les talons. C'était toujours la même histoire, la même mélodie qui jouait sans cesse dans ses oreilles. Son père passait la majorité de son temps entre les murs de l'hôpital, à sauver des gens, faire avancer ses recherches ou encore à assister à des dîners mondains. Tant de temps qu'il ne passait pas auprès de son fils. En un sens, c'était plaisant d'avoir un papa aussi important, qui captait autant d'attention... mais cela lui laissait peu de place pour s'affirmer en tant qu'enfant. Il refusait de passer sa vie en tant que "fils de". Il était plus que cela. Une personne à part entière. Il voulait être considéré comme une personne indépendante. "Allez, on va nettoyer ça", souffla sa mère une fois le père de famille sorti de la grande maison familiale. Il était déjà bien tard, la nuit était tombée depuis longtemps, ses soeurs étaient couchées depuis quelques heures. La main que posa sa mère dans son dos afin de le guider jusqu'à la cuisine lui réchauffa le cœur et lorsqu'elle posa un coton imbibé d'alcool sur son visage ensanglanté, il frémit un peu. "Ton père n'a pas tord Elias, tu dois te reprendre en main.". Incapable de soutenir le regard de sa mère, l'adolescent abaissa le regard. Elle n'avait pas tord. Ces derniers temps, il séchait les cours, était constamment à vif, à tel point qu'il n'était pas rare qu'il rentre à la maison le visage en sang, comme ce soir là. Ses notes scolaires étaient encore bonnes, mais il savait que s'il voulait entrer dans une grande université, il devait se reprendre. Mais la question qui s'imposait à lui était surtout la suivante : voulait-il vraiment se reprendre en main ? Il n'en savait rien. Il était perdu. Un petit garçon triste et paumé dans le corps d'un adolescent bien bâti. "Je sais que ce n'est pas tous les jours facile, que ton père est.... et bien ton père est comme il est, mais tu es fort mon fils, tu peux t'en sortir...". Son regard se plongea alors dans celui de sa tendre mère, dans lequel il perçut quelques perles de larmes. Il détestait la voir pleurer et même si les engueulades de son père étaient compliquées à encaisser, voir sa mère pleurer à cause de lui était pire que tout. Alors, il entoura ses bras autour de sa taille et la serra fortement contre lui, plongeant son nez dans ses cheveux d'où des effluves de ce délicieux parfum envahir ses sens. "ça va aller maman, j'te promets que ça va aller", souffla-t-il alors, se promettant intérieurement qu'il allait enfin arrêter de foutre sa vie en l'air.
"Ah, te voilà enfin !". Lâchant ses bagages, le jeune étudiant réagit de justesse pour attraper sa petite sœur qui sauta dans ses bras. "Doucement Blake, tu vas faire mal à ton frère !", lâcha leur maman, alors que les pieds de la fillette retrouvaient le sol de l'entrée de la maison familiale. "Tu m'as TROP manqué, j'ai plein de trucs à te dire !", lâcha la cadette, alors que leur sœur, Hannah arrivait accompagnée de leur père. "Ely !", s'écria l'adolescente, imitant l'action de sa cadette pour venir se loger dans les bras de l'aîné. A vrai dire, Elias s’entendait bien avec ses deux petites sœurs... En fait, il s'entendait bien avec toute sa famille... sauf son père. D'ailleurs ce dernier se contenta de s'approcher de son fils aîné, de poser une main ferme sur son épaule et de lui dire : "tu es en retard", avant de tourner les talons pour entrer dans le salon. Ça faisait plus de six mois qu'il ne l'avait pas vu et c'était tout ce qu'il récoltait comme accueil ? Il avait intégré l'une des plus prestigieuse université du pays, était major de sa promotion et travaillait comme un chien pour ça ? Un léger pincement au coeur se fit sentir avant que sa maman ne lui change les idées. "Allez entre, dépêche toi !". Sa mère semblait toute excitée et pour cause, il savait que les fêtes de noël étaient ses préférées et même si l'accueil de son père avait été froid, il était heureux d'être là, auprès des siens.
"Je vais mourir, la totalité de mon sang s'est transformé en alcool...". C'était franchement pas très beau à voir. Le jeune homme profitait de sa pause pour déguster pleinement sa gueule de bois qui refusait de partir. "Haha, c'est ça de faire la fête toute la nuit Goldman !". Il leva la tête et son regard se posa sur l'un de ses camarades. Jeff était de la même année que lui. Ils s'étaient rencontrés sur les bancs de la faculté et les voilà désormais tous deux internes au Massachusetts General Hospital. "C'est pas d'ma faute... y avait plein de belles nanas et puis...". Il ne se donna même pas la peine de continuer sa phrase, Jeff avait déjà bien compris. Il n'était pas rare que Elias sorte. A vrai dire, dès qu'il avait un peu de temps, il en profitait pour sortir et rencontrer de belles demoiselles. Certains le considéraient comme un coureur de jupons, d'autres juste pour un jeune voulant profiter de sa belle gueule. "Elle était douée au moins ?". Jeff tira la chaise en face de celle de Elias et s'installa, posant deux tasses de café devant eux. "Qui ça ?", demanda le jeune interne, à moitié affalé sur la table. "La fille que t'as ramené dans ton pieu !". Leurs regards se croisèrent et un rictus amusé se dessina sur le visage de Elias. Jeff le connaissait définitivement trop bien. "Pas mal", s'amusa à répondre le jeune homme, avant que la porte de la salle de repos ne s'ouvre en un fracas, laissant apparaître Raymus Hamilton, le tant redouté... et également supérieur des deux jeunes internes. "Debout les fainéants, on a une opération qui va commencer !". Ne voulant très certainement pas s'attirer les foudres du médecin, les deux internes se levèrent d'un mouvement et sortir de la pièce à grands pas.
"Goldman, c'est à votre tour". Sans dire un mot, le jeune médecin se leva, entrant dans la pièce. Il fit quelques pas dans le bureau et une jeune femme apparut à côté de lui, le visage teinté d'une expression douce et apaisante. "Docteur Goldman, bonjour. Je suis le docteur Neena Larsson, je suis la psychologue qui va m'occuper de vous.". Si lorsque quelques jours plus tôt on lui avait dit, à lui et ses collègues, qu'ils allaient devoir suivre une séance avec un psychologue il ne s'était pas gêné pour montrer son mécontentement, cette fois-ci, alors que la belle psychologue se trouvait face à lui, il trouvait cette décision pas si mauvaise que cela. Neena Larsson ne travaillait pas pour le même hôpital et pourtant, elle avait été embauchée par ses dirigeants pour suivre les médecins qui avaient assisté au drame. Elle n'était pas très grande, ni trop petite d'ailleurs, ou alors était-ce ses hauts talons qui lui donnaient cette allure élancée ? Il n'en savait rien, la seule chose sur laquelle il parvenait à se concentrer était ce visage à la fois angélique et démoniaque qui s'imposait à lui. Neena Larsson était d'une beauté si déconcertante que pour la première fois de sa vie, Elias perdait ses mots devant une femme. "Je euh... oui...". Elle se contenta de lui lancer un sourire rassurant auquel son cœur répondit par un battement un peu tardif. Finalement, elle tourna les talons et l'invita à venir s'asseoir sur le fauteuil un petit peu plus loin dans la pièce. Il n'y avait pas à dire, de face comme de dos, cette nana était sacrément bien foutue. "Asseyez-vous, je vous en prie.". Il s’exécuta, complètement hypnotisé par cette femme semblant venir d'un autre monde tant sa beauté semblait irréelle. Enfin, ce fut jusqu'au moment où elle mentionna le sujet de sa présence. "Parlez-moi du jour du drame...". Il ne voulait pas en parler. Y repenser était déjà bien assez difficile. Quelques semaines étaient passées et pourtant, il ne parvenait à se ôter de la tête ces images qui faisaient maintenant parties de lui. Pourtant, en tant que médecin, il avait assisté à plusieurs cas compliqués, mais là, ça avait dépassé toutes les pires horreurs qu'il connaissait. C'était une journée classique durant laquelle une bande d'adolescents sadiques avaient attaqué leur école. L'impact avait été si majeur que pratiquement tout le personnel hospitalier avait été appelé à se rendre sur les lieux pour sauver le maximum de victimes possibles. Malheureusement, la plupart étaient déjà morts dans d'atroces circonstances. "On a reçu un appel nous demandant de nous rendre de toute urgence sur les lieux. On y est allés, c'était un vrai massacre. Point.", lâcha-t-il d'une traite, faisant naître sur le visage de la psychologue une expression étonnée. "Que ressentez-vous lorsque vous y repensez", tenta-t-elle de demander, voulant creuser un petit peu plus et laisser les sentiments de son nouveau patient se dévoiler. Seulement, Elias voyait clair en son jeu et il n'était pas une personne aimant se confier, encore moins lorsque des sujets comme celui-ci le touchaient. "Rien. Désolé docteur, mais j'ai du boulot". Il se leva, le visage fermé et la psychologue sembla complètement désarçonnée. "Docteur Goldman, attend/". Elle n’eut même pas le temps de terminer sa phrase qu'il était déjà sorti.
"J'sais pas c'que t'as ce soir Elias, mais y a une jolie blonde qui te matte depuis tout à l'heure !". Étonné, Elias tourna la tête de son verre de bière pour regarder... la fameuse psychologue. Apparemment la séance de la matinée de lui avait pas suffi pour comprendre qu'il voulait qu'elle le laisse tranquille. Ce simple contact visuel suffit à la jeune femme pour s'avancer. "Bonsoir", se contenta-t-elle de dire, une fois assise à côté de lui. "Ecoutez, vous êtes bien mignonne, mais je ne veux pas en parler", lâcha-t-il, plus calmement que plus tôt dans la journée, alors que son visage se baissait de nouveau devant son verre de bière. "Ah je vois, vous êtes ce genre de personne...", cela suffit à attiser la curiosité du médecin. "Quelle genre de personne ?". La belle blonde ne se fit pas prier pour attraper la perche qu'il lui tendait presque inconsciemment. "Le genre de mec qui pense pouvoir tenir les gens à distance. Le genre de mec qui ne parle pas de ses problèmes parce qu'il pense sincèrement qu'en les tassant au plus profond de lui même, ils finiront pas disparaître. Vous réagissez comme un enfant, docteur Goldman. Vous ne faites pas face aux choses... Je dirais que c'est certainement dû à une blessure de votre enfance non refermée. Un manque d'attention, d'amour ou même de reconnaissance. Vous pensez ne pouvoir compter que sur vous même... Pour l'instant ça semble marcher... Jusqu'au jour où vous allez vous réveiller un matin, avec une envie de pleurer comme un bébé et là, vous vous rendrez compte que pendant toutes ces années, le fait de garder les gens à distance était une belle connerie. La solitude va peu à peu commencer à vous bouffer et je n'ose imaginer les répercutions que cela va avoir sur votre vie...". Cette fois-ci, Elias porta sur la jeune femme un regard bien différent. Étonné, il ne la regardait non seulement plus comme une femme aux formes désirables et généreuses, mais comme l'une des seules personnes ayant réussi à lui mettre la vérité en face. Elle était étonnante, cette Neena Larsson. Alors, laissant tomber le masque le temps d'une soirée, un petit sourire se dessina sur le coin de ses lèvres. "Une bière, ça vous dit ?".
"C'est notre première semaine ici et on est déjà en train de faire des bêtises dans la salle de repos". Neena eut à peine le temps de terminer sa phrase que ses lèvres retrouvaient celle de Elias. Elle n'avait pas tout à fait tord. Cela faisait quelques semaines qu'ils vivaient dans une charmante petite maison dans la ville natale du jeune homme, et si leur intégration semblait s'être bien déroulée, le fait de se cacher dans un coin reculé de l'hôpital pour profiter l'un de l'autre ne semblait pas non plus l'idée du siècle... Enfin, Elias s'en fichait un peu. "C'est de ta faute, tu m'as rendu dingue toute la journée", lâcha-t-il, riant un peu, alors que son visage se plongeait dans le cou de sa belle blonde. Cela suffit à la faire éclater de rire. Il adorait ça, l'entendre rire aux bêtises qu'il pouvait sortir. "Il t'en faut peu, mister Goldman !". Elle n'avait pas tout à fait tord. Neena était parfaitement professionnelle et pas franchement aguicheuse sur leur lieu de travail. Pourtant, elle avait un impact assez incroyable sur lui. Il était raide dingue de cette femme. Si bien que lorsqu'il détacha ses lèvres de son délicieux cou, son expression était un petit peu plus sérieuse. Neena sembla un peu surprise, voire même inquiète. Il sortit alors une bague de la poche de son pantalon et attendit quelques secondes avant de se lancer. "Epouse-moi.". Dans l'idéal, il aurait aimé un cadre plus romantique. Il avait d'ailleurs prévu de lui demander sa main plus formellement dans un grand restaurant, au moment du dessert... Et pourtant, alors qu'ils s'embrassaient fiévreusement dans une pièce aussi grande qu'un placard à balais... ça lui avait semblé être le bon moment. Cela sembla suffire à la jeune femme qui se mit à sourire comme si c'était le plus beau jour de sa vie. "Oui, oui !!!", s'écria-t-elle, alors que ses lèvres se reposaient sur celle de son, désormais, fiancé.
"Papa, papa, réveille-toi !". Difficilement, Elias ouvrit les yeux, découvrant le visage de sa fille. S'il avait prévu de faire la grasse matinée, cela semblait tomber à l'eau puisque Emma était bien éveillée. Elias le savait : lorsque sa fille aînée était réveillée, il était impossible de la faire retourner au lit. Neena était endormie à ses côtés et, voulant préserver sa femme de quelques heures de sommeil supplémentaires, il se leva doucement, faisant signe à sa petite tête blonde de ne pas faire plus de bruit. Ils sortirent alors de la chambre parentale pour se rendre dans la cuisine où la petite Emma s'installa sur une chaise tandis qu'Elias s’attelait à faire le petit-déjeuner de la demoiselle. "Tu fais les pancakes en forme de fleur ?". Si on lui avait dit, quelques années auparavant, qu'il se retrouverait un dimanche matin à cuisiner des pancakes en forme de fleur, il aurait surement ri aux éclats. Pourtant, c'était bien sa réalité et à la vue du visage ravie de sa fille à la vue du pancake dans son assiette, il ne regrettait rien. Il s'était posé. Amoureux comme au premier jour de sa femme, il était l'heureux papa de deux petites filles aussi malicieuses qu'adorables. Du haut de ses six ans, Emma ressemblait énormément à sa mère. Pourtant, il se retrouvait en elle. Emma était une petite fille un peu trop vive, mais terriblement attachante. Rory, sa seconde, était un petit peu plus réservée et observatrice, mais sans aucun doute, ses filles savaient parfaitement y faire avec lui. D'ailleurs, le visage endormi de la petite Rory ne tarda pas à faire son apparition, venant doucement grimper sur les genoux de son père. "Papa, pourquoi maman elle était triste l'autre jour ?", demanda alors Emma. "Pour rien ma puce, t'inquiète pas, mange ton petit-déjeuner", se contenta-t-il de répondre, épargnant la zone sombre de leurs vies à sa fille. Il était vrai que ce n'était pas une période très simple. Le couple tentait d'avoir un troisième enfant, seulement, les fausses couches s'enchaînaient sans réelles explications, ce qui avait tendance à frustrer le médecin. Pourtant, avait-il le droit de se plaindre ? Non. Sa vie était presque parfaite, beaucoup auraient pu l'envier.
Dernière édition par Elias Goldman le Lun 21 Déc - 21:47, édité 7 fois |
| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Dim 20 Déc - 19:21 | |
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| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Dim 20 Déc - 19:22 | |
| MILO  Bienvenue sur le forum  |
| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Dim 20 Déc - 19:33 | |
| Miam le choix ! Bienvenue x) |
| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Dim 20 Déc - 19:36 | |
| MILOOOO!!! bIENVENUE PARMI NOUS ! Amuses toi  |
| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Dim 20 Déc - 19:38 | |
| MILOOOO  Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche  |
| | | | InvitéInvité
| | | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Dim 20 Déc - 20:56 | |
| je suis ravie de constater que le choix de mon avatar plait merci beaucoup, vous êtes adorables  |
| | | | Leela Robertson
MESSAGES : 1223 SINCE : 28/10/2015 NICKNAME : Mashed Woods - Justine FACE, @ : Priyanka Chopra
SCALPEL AND BISTOURI
Quote: « Je suture une banane dans l’espoir vain que ça réveillera mon cerveau. »
Surnom: Shiva
Répertoire:
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Dim 20 Déc - 21:33 | |
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| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Dim 20 Déc - 21:44 | |
| Bienvenue à toi |
| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Dim 20 Déc - 21:45 | |
| oh mon Dieu, ces avatars de malade que vous avez les filles  merci beaucoup pour cet accueil  |
| | | | InvitéInvité
| | | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Lun 21 Déc - 1:10 | |
| TON PSEUDO EST TROP COOL, en plus ce titre  bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite de ta fiche ! |
| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Lun 21 Déc - 1:14 | |
| Milo ! ça me donne envie de revoir la série Heroes  Bienvenue parmi nous ! =D |
| | | | InvitéInvité
| | | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Lun 21 Déc - 10:55 | |
| Owuiiiiiiiiii. On va se trouver ca alors oh YEAH *____* |
| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Lun 21 Déc - 12:55 | |
| Bienvenue parmi nous. |
| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Lun 21 Déc - 16:08 | |
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| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Lun 21 Déc - 18:05 | |
| Bienvenue parmi nous |
| | | | InvitéInvité
| | | | | InvitéInvité
| | | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Mar 22 Déc - 12:42 | |
| Ho bon sang, j'ai dévoré ta fiche, elle est juste géniale. J'suis sûre qu'on va trouver des liens avec Toby, Bruce et Aubrey. |
| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. Mar 22 Déc - 13:26 | |
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| | | | InvitéInvité
| | | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: HOW TO SAVE A LIFE. | |
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