let us be brave. (gaby)

Invité

Gabrielle Weaver
“ I read somewhere how important it is in life, not necessarily to be strong, but to feel strong. ”

NOM : Weaver. PRÉNOM : Gabrielle. AGE : Trente-deux ans. SURNOM : Sid. En référence au célèbre paresseux de L'Âge de Glace. Gaby est trop gentille, trop paresseuse, trop stupide, très et trop collante. Comme lui. Elle portait déjà ce surnom dans la base militaire où elle avait été affectée comme infirmière. Elle n'y a pas échappé à l'hôpital. Tout le monde connait Sid. Pire, tout le monde en a marre de Sid. ORIGINES : Canadiennes et américaines. STATUT : Célibataire. MÉTIER : Infirmière (anciennement pour l'armée). Animatrice à l'hôpital pendant son temps libre. TRAITS DE CARACTÈRE : loyale, bon public, rigolote, outsider, mauvaise perdante, bizarre, dévouée, passionnée, libre, bonne vivante, à l'écoute, maternelle, sociable, agaçante, jalouse, grande gamine / joueuse (toujours partante pour organiser des coups foireux), parfois sauvage, parfois douce, traumatisée, ouverte d'esprit, patiente, collante avec les gens qu'elle aime, se considère comme une fille hyper cool. GROUPE : Anesthesiant. AVATAR : Natalie Dormer. SCENARIO OU INVENTE ? : Personnage inventé.

✃ It's as if I could not breathe without you.
(1.) Elle avait quinze ans lorsqu'elle a annoncé, entre le fromage et la salade, au milieu du repas, qu'elle aimait les filles. Ça n'était pas une passade, ni une petite envie de tester, ou des simples coups de cœur pour la beauté et la douceur des femmes. Il y a toujours eu du désir pour certaines, de la fascination pour d'autres et un picotement incontrôlable creux de son ventre quand une fille lui plaisait vraiment. Ses mamans ont toujours dit qu'elles le savaient depuis longtemps, avant même que leur fille annonce officiellement son coming-out. + (2.) Beaucoup la trouve "chiante", toujours à se mêler des affaires des autres, à se passionner pour leur vie et les potins. Toujours là pour écouter les dernières histoires de ruptures, de tromperies et de divorces. Toujours présente pour se plonger dans des défis loufoques qui embêteront X et Y. Toujours là avec son envie de jouer. Gaby est là. A chaque fois. Elle fait partager son humour, ses plans et ses blagues à qui veut bien l'écouter. Et même à ceux qui ne veulent pas l'entendre. Et aussi quand elle est seule. + (3.) Elle est considérée comme une fille un peu bizarre avec ses tenues extravagantes et son allure excentrique. Parce qu'elle parle toute seule, Gaby. Parfois elle dit parler à des gens, mais il n'y a personne. Elle a des goûts particuliers. Parfois inspirés de la dernière mode, parfois piochés dans les vidéos Youtube. Elle ne cherche pas à se démarquer des autres, elle aime bien, c'est tout. + (4.) Elle est infirmière depuis une dizaine d'années. D'abord pour l'armée, maintenant à l'hôpital de Menphis Wave. Une passion plus qu'un métier pour lequel elle s'est dévouée entièrement pendant plusieurs années et continue encore. Elle a suivi les médecins militaires pour exercer sur le terrain et n'hésiterait sûrement pas à y retourner. + (5.) Elle est issue d'une union homosexuelle, d'un amour de deux femmes qui rêvaient d'une famille. Ça ne lui a jamais traversé l'esprit de rechercher son père ou de questionner ses mamans sur le sujet. A ses yeux, le plus important c'est l'amour qui uni sa famille. Gaby a un petit frère, Bran, qu'elle étouffe par sa présence et qu'elle malmène le reste du temps. Se chamailler, c'est peut-être encore la seule façon qu'ils ont trouvé pour montrer qu'ils tiennent l'un à l'autre. Le pire, c'est qu'elle prend un malin plaisir à concocter des plans débiles juste pour l'emmerder. Elle se considère comme une tata vraiment trop cool et n'hésite jamais à débarquer chez Bran pour voir sa nièce. D'ailleurs, elle s'est investie comme une folle pour apprendre et comprendre le langage des signes afin d'échanger avec la fillette. + (6.) A son retour à San Francisco, on lui a plusieurs fois proposé et conseillé de se confier à un psychologue, elle est encore persuadée aujourd'hui, de pouvoir surmonter ça toute seule. Ça, ces visions qui la hantent, qui glissent silencieusement dans son sommeil ou lorsqu'un choc survient. + (7.) Elle anime des ateliers dans l'hôpital quand son emploi du temps lui laisse plus de liberté, elle aime bien rejoindre les autres animateurs et donner des sourires, des rires et des souvenirs. Créative, elle manipule les choses et les matières pour créer et décorer, pour animer et faire voyager ceux dont le regard ou les mains se posent sur ce qui peut être fabriqué. + (8.) Gaby veut devenir maman. Gaby veut fonder une famille. Gaby veut avoir un bébé. Un petit être pour lequel elle ressent déjà un amour incroyable. Elle est prête. Elle y a réfléchi le jour, la nuit, le matin, le soir. Depuis des semaines, des mois. Elle y pense tout le temps. Mais elle est seule, Gaby, et son attirance pour les hommes frôle le néant. Alors ça lui a semblé logique, presque comme une évidence de faire appel à un donneur. Elle est venue à l'hôpital, elle s'est assise dans un fauteuil en cuir, là, dans un petit bureau blanc, toute seule, pour lire le profil d'hommes qui décrivaient leur vie en une dizaine de pages. C'était bizarre. Bizarre jusqu'à ce qu'elle plonge sa main dans son sac pour en sortir un carnet avec des motifs à fleurs sur la couverture. Et elle a écrit dedans. Des dizaines de questions, des critères et la description de l'homme idéal. De l'homme qui pourrait devenir le père de son enfant. + (9.) Sa dernière histoire d'amour lui bousille encore le cœur. Ça la ronge tout doucement, comme des termites boufferaient du bois. Elle aime toujours trop fort, toujours trop passionnément. Et cette femme, elle l'a aimé, de tout son cœur, entièrement, comme une folle. Elles se cherchent, se retrouvent, retombent dans les bras l'une de l'autre avant de s'éloigner pour ne plus exister et se haïr. Alors Gaby préfère s'amuser, écouter son frère qui lui présente des filles, en se disant qu'elle finira par oublier l'autre dans les bras d'une femme qui la veut vraiment. + (10.) joue au foot - se déplace principalement à vélo - sait conduire un tracteur - prend des selfies à la vitesse de la lumière - addict aux séries télévisées (son emploi du temps ne lui permet pas d'en regarder énormément mais elle essaie d'en suivre quelques unes) - chante comme une casserole - n'a jamais embrassé d'homme - tient une liste des hommes qu'elle trouve parfaits - adepte des comédies romantiques, elle finira toujours par pleurer devant.

PSEUDO/PRÉNOM : lindsay (say). AGE : 23 ans. OU AS-TU CONNUS LE FORUM : sur bazzart. FRÉQUENCE DE CONNEXION : tous les jours. CRÉDITS PHOTO ET CITATION : tumblr. AUTRE : vous êtes parfaits AUTRE(S) COMPTE(S) ? : cece bennett.

Dernière édition par Gaby Weaver le Mer 23 Déc - 13:56, édité 6 fois

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✃ You are my paradise, but maybe I'm your hell

D'un geste précis de la main, elle s'empare de la trousse de secours. Une expression mi-inquiète, mi-déterminée étire ses traits mais elle demeure concentrée sur la zone qu'on lui a ordonné de rejoindre. Elle ne pense plus à rien, ne pose pas de question avant de repousser les draps épais de la tente. Des voix lui parviennent dans une langue qu'elle ne maitrise pas encore totalement. Mais elle est presque certaine qu'il s'agit d'une dispute. A l'intérieur, deux hommes se tiennent face à face. Le plus grand à les mains en sang et Gaby devine facilement qu'ils ne sont pas d'accord sur la procédure à suivre pour sauver le blesser allongé sur le lit de camp à côté d'eux. « Gaby ! On a besoin de mains par ici. » Son regard tombe sur des blessés. Elle en compte dix, plus trois autres qui sont transportés plus loin alors qu'elle se penche pour observer le bras brûlé d'un homme. Minute après minute, la tente se remplit, grouille de monde, de médecins qui s'activent pour sauver les blessés. Il y a de la poussière dans sa bouche, du sable dans ses cheveux et ses baskets. Ça lui paraît secondaire, insignifiant lorsque ses yeux bleus croisent les regards de ces hommes, de ces femmes tombés pour sauver quelque chose de plus grand. Elle enjambe une caisse en bois pour rejoindre un autre homme ouvert à la tête. Un médecin s'affole malgré ses gestes précis et en un seul regard, ils se comprennent. Elle peut sentir la sueur glisser le long de son dos, ses cheveux coller sur sa peau et malgré la chaleur qui les empêche de respirer, ils gardent leurs gestes coordonnés, comme une danse. Elle n'entend plus la cohue qui règne dans l'infirmerie, simplement animée par l'envie d'aider son pays et de sauver ces hommes considérés comme des camarades. Le temps semble glisser entre leurs doigts, mêlé à la vie de ce patient qu'ils n'arrivent pas à sauver. En face, le chirurgien de la base militaire paraît avoir vieilli de dix ans en l'espace de quelques secondes. Ils échangent un regard, un seul. Pour se soutenir silencieusement, dans un respect presque intime, secret, que personne ne pourrait comprendre.

Elle réajuste sa blouse, enfile ses baskets après avoir rangé sa robe à fleurs qu'elle portait pour venir jusqu'à l'hôpital. Elle rassemble ses cheveux blonds au-dessus de sa tête pour les attacher avec un élastique et s'empresse de claquer la porte de son casier. Bruyamment, sans discrétion. Au bureau des infirmières, elle se laisse tomber sur une chaise, un paquet de chips sur les jambes et le regard vissé sur le dossier d'un patient. Plusieurs fois des collègues lui ont gentiment conseillé de ne pas ramener son repas par ici, mais elle a faim. Alors qu'il n'est même pas dix heures. Elle a des dossiers à remplir, des visites à faire et quelques soins qui l'attendent dans certaines chambres. Quelques minutes passent et un groupe d'internes chuchotent tout en prenant des notes. La silhouette de son colocataire se distingue des autres à l'instant même où un sourire de gamine étire ses lèvres. Amusée de le voir si bon élève, à suivre ses camarades et à prendre des notes, elle se lève, l'envie pressante de le rejoindre pour l'embêter un peu. C'est presque trop facile de l'embarrasser et elle ne s'en lasse pas. Autant qu'elle ne se lassera jamais de débarquer là où personne ne l'attend jamais. Gaby balance son prénom, pas très sûre qu'il l'ait entendu. Mais en voyant le groupe d'internes se retourner pour l'observer, l'infirmière comprend qu'elle a gagné. L'air un peu prétentieux, digne d'une petite starlette, elle s'avance jusqu'à son colocataire pour lui fourrer entre ses mains un sac en carton contenant un sandwich. A grand coups de « mon chéri, ton déjeuner, n'oublie pas de boire un laitage, passe une bonne journée », un ridicule pincement de joue et une petite tape amicale sur les fesses, elle l'abandonne au milieu de ses camarades. Et même sans le voir, elle le devine rougir et embarrassé jusque dans la moelle par son intervention.