| | (jackson) pick up the pieces | |
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Auteur | Message |
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InvitéInvité
| Sujet: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 11:58 | |
| JACKSON MONTROSE “we all fail, we all fall, fade away into the fog. all I see we're all ghosts we are broken and alone” NOM : montrose, un clan uni, un clan soudé. Une barrière de défense contre les agressions extérieures, une façade reluisante d'harmonie et de paix. Mais à l'intérieur des murs chaos et frustrations, non-dits et reproches. Ça tenait à peu près tant qu'elle était encore là, mais sa disparition a fait dangereusement tanguer l'édifice déjà bancal. Les tentatives pour le renforcer se multiplient, mais la prochaine tempête pourrait bien l'écrouler. PRÉNOM : jackson, hérité d'un grand-oncle. Ça manque cruellement d'imagination dans la famille, ça se refile à l'un et à l'autre sans interruption, sans renouvellement. AGE : vingt-neuf ans déjà et putain, t'as bien cru que t'y arriverais pas. Parfois tu t'surprends à regarder ton reflet dans la glace et t'en reviens toujours pas. D'être encore là. T'as eu mille occasions de crever, mille opportunités d'y passer, mais faut croire que même le mec là-haut, il veut pas de toi. SURNOM : classiquement, c'est à jack ou jax que tu réponds. Mais tes collègues préfèrent jekyll, rapport à tes petits problèmes de tempéraments -tu préfères dire : impétuosité-. Sans le "docteur" évidemment, parce que toi t'es qu'un sous-fifre dans cet environnement aseptisé. ORIGINES : le nom de famille vous trahit tous. Accroché à vos branches généalogiques, probablement des ancêtres français immigrés aux états-unis il y a plusieurs siècles. Une chose est certaine, personne ne s'en souvient. STATUT : trouver chaussure à ton pied est loin d'être ta priorité. T'as d'autres choses à penser, d'autres chats à fouetter. Tu veux rester focalisé sur ta rémission, sur ta nouvelle vie bien rangée -ou presque-. Tu baises oui, mais tu restes seul. Faut rien attendre de toi, et c'est bien mieux comme ça. De toute façon t'es pas le genre de mec avec qui on veut passer le reste de sa vie, tu leur fais une fleur à tous, en te désintéressant. Parce que quand tu t'intéresses t'es comme une mauvaise herbe qu'il faut finir par arracher avant qu'elle n'envahisse tout l'espace, avant qu'elle pourrisse le beau jardin. MÉTIER : aide-soignant, à défaut d'avoir les capacités et la motivation nécessaire pour viser plus haut. Mettre les mains dans la merde, subir les plaintes, faire taire les gémissements, les inquiétudes, c'est comme ta punition. Pour ne pas avoir aidé ta défunte sœur quand elle a eu besoin de toi, pas suffisamment. T'es toujours volontaire pour te taper les pires patients, pour exécuter les tâches les plus ingrates et ça met parfois tes techniques de gestion de la colère à rude épreuve. Mais les malades, étrangement, te cassent moins les couilles que les bien-portants. Les malades tu les regardes autrement, les malades t'es presque charmant. Pour te racheter auprès d'elle, comme une rédemption tardive. TRAITS DE CARACTÈRE : franc, instable, intrusif, secret, émotif, emmerdeur, râleur, grossier, impulsif, bosseur, dévoué, volontaire, convainquant, flippé, dépendant affectif, ordonné, pas classe. GROUPE : scalpel. T'es pas vraiment admiré mais dans ton boulot, y'a pas plus impliqué et plus dévoué. AVATAR : gaspard menier. SCENARIO OU INVENTE ? : pré-lien de m'sieur le méchant dante ✃ It's as if I could not breathe without you. pendant longtemps, l'état de santé dégradé de ta sœur lilith est resté le vilain secret de famille, celui qu'on t'a dissimulé jusqu'à ce qu'on ne puisse plus le cacher. Jugé trop fragile pour le supporter, tu n'as pu que t'agenouiller à son chevet et tenir sa main glacée avant de la laisser s'échapper. T'as jamais pardonné, à aucune d'entre eux de t'avoir tenu éloigné. Mais tu t'en veux surtout à toi, de n'avoir pas vu dans ses sourires la trace de cette maladie que t'as jamais su écrire. Trop occupé à errer dans les rues à la recherche du frisson, à donner raison à tes parents trop exigeants, désespérés par ce fils voué à les décevoir. Pourtant tu l'adorais, tu la chérissais, tu l'admirais, et tu n'as toujours pas compris pourquoi l'enculé là-haut te l'a arrachée. — toi aussi t'as gardé ton secret, bien planqué toutes ces années. A croire que les choses importantes ne se disent jamais au sein des montrose, si elles peuvent faire chanceler l’apparente solidité familiale. T'as découvert les papiers de ton adoption adolescent, en fouillant le bureau de ton père à la recherche d'argent sur lequel mettre main basse. Ce tiroir fermé à clé, t'as cru pouvoir y trouver quelques billets. A la place, une blessante vérité jamais avouée. T'as attendu en vain que l'un de tes parents ait les couilles de t'avouer, à la place c'est à ton oncle que tu t'es adressé. Ta mère après de nombreuses fausses-couches a cru qu'elle ne pourrait jamais plus mener une grossesse à terme suite à la naissance de lilith, mais elle y parvenue pendant le processus d'adoption et après toi, encore deux fois. Tu t'es toujours demandé s'ils avaient simplement oublié d'annuler ces putains de papiers ou si, aveuglé par le bonheur de la parentalité ils ont cru de leur devoir d'honorer leur engagement comme une sorte de remerciement. — on n'a jamais rien attendu de toi. Jackson redouble ? Evidemment. Jackson a les yeux rouges ? Bien entendu, vu ses fréquentations. Jackson couche avec des garçons ? Rien d'étonnant. Pour tes parents, il a toujours semblé naturel que tu fasses systématiquement les mauvais choix, et ils n'ont quasiment jamais cherché à t'en dissuader. Ça fait longtemps qu'ils ne sont plus émus par tes incalculables efforts pour ne pas décevoir leurs attentes si peu élevées. Parce que t'empêtrer dans les emmerdes t'a demandé du travail. Chercher à leur arracher un cri, des pleurs, une réaction d'effroi, une manifestation de leur intérêt pour toi a nécessité de l'imagination et de nombreux sacrifices. Jusqu'à ce que t'aies décidé d'abandonner pour ta défunte sœur, de devenir quelqu'un de décent pour lui prouver à elle que t'es pas un putain de déchet. Pour elle, t'as décidé de te réussir. T'as estimé qu'il était grand temps de quitter cette peau d'adolescent paumé, de dire merde à tes parents. T'as accepté de n'être qu'à leurs yeux la mauvaise décision d'une situation désespérée. T'as compris que leur regard n'est pas le seul et que le tien compte tout autant. Et t'as pas envie de t'mater dans le miroir pour le restant de tes jours avec la rage au fond des tripes et l'envie de gerber devant ta gueule de raté. — emmerder ton monde est une activité que tu pratiques avec régularité. Tu ne prends jamais de gants, parce que t'as autre chose à foutre que ménager les sensibilités. Tu poses les questions qui fâchent et tu balances les secrets des autres pour faire écran de fumé, prétextant une franchise hypocrite. Tu râles constamment, convaincu que tu es le seul aide-soignant valable de cet hôpital et que t'as toujours raison. T'es pas un mec méchant, c'est simplement que tu ne cherches pas à plaire parce que t'as toujours peur de décevoir, alors qu'en vérité t'as désespérément besoin d'être aimé ou du moins, d'être remarqué. — même si tu passes ta vie à simuler l'indifférence, un coup de fil suffit à te faire rappliquer. Tu vas grogner, tu vas prétexter avoir débarqué pour éviter l'ennui, mais tu seras là malgré tout. T'es un mec sur qui on peut désormais compter, du moins t'essaies de l'être même si parfois c'est plutôt toi, qui aurait bien besoin d'un peu d'aide. Parce que t'as beau dire tout ce que tu veux les autres te touchent, les autres t'intéressent. Tu t'attaches, beaucoup trop facilement d'ailleurs. T'as besoin d'eux, constamment, pour ne pas être seul. — t'es allergique à la faiblesse. A ceux qui comme toi autrefois, se contentent de la médiocrité, s'enlisent dans une situation révoltante. Tu ne leur épargnes rien et t'es encore plus cassant, encore plus blessant, encore plus agaçant. — t'as un léger problème de colère qui s'est apaisé grâce à une thérapie et quelques séances de groupe auxquelles tu continues de participer. Cette tentative de calmer tes nerfs te rend relativement lunatique, capable de passer des menaces aux excuses en un laps de temps infime. — ta décision de reprendre ta vie en main a malheureusement entraîné de fâcheuses conséquences que tu ne parviens pas à endiguer. T'as emprunté pour ta formation, et aucun organisme habilité n'a souhaité te faire confiance au regard de ton passé. Tu t'es donc tourné vers ceux que tu connais, le genre de types à qui t'as pas envie de devoir un centime. Pour eux t'as déjà fureté dans le stock de médicaments sans oser passer à l'acte, freiné par ta nouvelle bonne conscience. Mais tu seras probablement contraint de t'y résoudre si tu tiens à conserver les différentes parties de ton corps intactes. — suite au décès de ta sœur les choses ont empiré, les conneries ont redoublé. T'as jamais été si malheureux que le soir où t'as volontairement fait basculer ta caisse cabossée sur le bas côté. Mais quand les flammes se sont élevées t'as pas eu les couilles de rester, tu t'es extirpé de l'épave brûlante, t'as rampé, et tu l'as regardé cramer avec fureur. Même ça, t'as pas été capable de le faire correctement. T'avais espéré être assommé, clamser rapidement, sans vraiment t'en rendre compte. Mais t'as compris que t'étais pas prêt à rejoindre ta sœur, pas encore. Que quelque part cette putain de vie, t'as envie de t'y accrocher. T'as gardé les traces de ta tentative interrompue, une vilaine brûlure sur le mollet sur laquelle tu mens effrontément. Accident, que tu clames depuis toujours. Mais certains ont bien compris que tu les prenais pour des cons. Ton aînée t'as confié le journal de votre disparue et ça t'a sauvé, dans ces lignes t'as trouvé la force nécessaire pour changer. — t'es horriblement ordonné, à la limite de l’obsessionnel, comme pour compenser le chaos de ton existence. Tout est toujours récuré au centimètre carré près et chaque chose a sa place attribuée que nul ne saurait déranger sans te faire hurler. Cette manie t'a toujours empêché de vivre en communauté et a pourri bon nombre de tes relations. — t'as récupéré un vieux chat repoussant qui a miaulé sous ta fenêtre à t'en rendre fou. Parti pour le kidnapper histoire de le refiler à un restau' chinois, t'as pas pu te résoudre à t'en débarrasser quand t'as été confronté à sa gueule toute cassée. Sa patte à moitié rongée, son œil crevée et son oreille repliée auraient du te conduire à la répulsion, mais quelque part la bête ravagée t'as renvoyé ton propre reflet. Tu n'sais pas bien ce que le fait de t'identifier au matou le plus affreux que t'aies jamais vu révèle sur toi, mais sans doute pas quelque chose de très sain. Depuis il squatte dans ton appartement. — les relations, tu les écourtes. Hommes, femmes, ne sont acceptés que de passage. Pas de temps à consacrer à ce genre de frivolités. La peur qui froisse encore tes entrailles de devoir supporter le regard de l'autre, comme t'as observé celui de tes parents tout ce temps. La conviction quelque part, encore, que tu ne seras probablement qu'une déception. — y'a deux semaines, t'as renversé un mec à vélo avec ta bagnole. A croire que le karma a décidé que t'as pas encore purgé ta peine, à croire qu'il veut encore te coller à la peau, te ramener dans la galère. Malgré tous les efforts que tu fais, t'arrives toujours pas à faire les choses correctement, comme les gens biens. L'alcool dans les veines, tu t'es tiré après avoir appelé les secours. Quotidiennement confronté à ta victime désormais patient de l'hôpital, tu vois défiler ses nombreux proches bouleversés, la culpabilité au creux du ventre. Un sale secret à ajouter à la longue liste rouge des montrose.
PSEUDO/PRÉNOM : gégé, si vous savez l'gars qui a fait koh-lanta AGE : indice : j'ai des cheveux blancs et ça fout le seum OU AS-TU CONNUS LE FORUM : bazzard FRÉQUENCE DE CONNEXION : souvent CRÉDITS PHOTO ET CITATION : gaspardmeniertumblr, fog jabberwocky AUTRE : faites gaffe, dante essaie de recruter des membres pour sa team par tous les moyens AUTRE(S) COMPTE(S) ? : nop, j'suis mauvaise pour faire plusieurs choses en même temps
Dernière édition par Jackson Montrose le Dim 6 Déc - 19:00, édité 23 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 11:59 | |
| ✃ You are my paradise, but maybe I'm your hell « Ma fille était inconsolable, vous comprenez. Il faut avouer qu’il est … » Vraiment affreux ? Totalement flippant ? Aussi charmant qu’un pigeon éventré sur le rebord de la fenêtre ? « … particulier. » Un soupir glisse entre tes lèvres crispées, agacé. « Votre chat, vous ne pourriez pas le confiner, au moins la journée ? » Voilà donc sa revendication, la suffocation. Et après, on s'étonne que tu ne parviennes pas à tenir ton programme. Que tu perdes patience. Que tu te mettes à gueuler, à insulter, à frapper soit-disant sans justification. La connerie, c'est pas une bonne raison ? Ta chère voisine estime que parce que sa môme est incapable d'encaisser la dure réalité, bouleversée par l'apparence de ton pauvre animal blessé, la bête mérite l'enfermement. Tu n'as aucune intention, toi, de le boucler, de l'obliger à tourner en rond dans ton vingt mètres carrés pour satisfaire une princesse horrifiée par la difformité. Ah ça, elle s'amuse bien à rire à gorge déployée quand elle déclenche la sonnette de ton appartement avant d'aller se planquer, mais dès qu'elle est confrontée à la laideur elle se met à chouiner. Elle n'a pas fini la pauvre, si elle s'effraie de la mocheté. « Vous savez, moi aussi ça me donne envie de chialer de vous entendre baiser le voisin du cinquième tous les mardis et jeudis soir, ça heurte mes sentiments de bon chrétien et mon affection pour Madame Jenkins. » Tu répliques sans hausser le ton, comme si t'avais l’un ou l’autre, comme si t'éprouvais une once de considération pour Dieu ou la cocue. Et il faut avouer que t'es plutôt fier de ton calme, brillamment conservé face à l'agression verbale dont tu as été la malheureuse victime. Quelques mois plus tôt tu l'aurais sans doute gratifiée d'un "connasse, j'vais pisser sur ton paillasson tous les matins si t'arrêtes pas de me casser les couilles avec ta sale gosse.", probablement accompagné d'un doigt d'honneur. Maintenant, t'es capable de subtilité. Parce que son jules, tu sais bien qu'il est marié. Que pendant que madame va faire sa gym, réglée comme une horloge suisse, monsieur l'affreux se glisse sous les draps de la veuve esseulée. Et tu vois au fond de ses pupilles dilatées qu'elle sait que tu sais, soudain terrorisée. « Pour autant j’vous laisse vous faire sauter sans la ramener. » Le silence qui flotte, pénible, en deviendrait presque gênant si tu n’avais pas l’habitude de susciter ce genre de réaction. A force, t’y es devenu parfaitement hermétique. Même s’il faut avouer que tu crains un instant qu’elle saisisse du vieux clou rouillé à ses pieds pour s’ouvrir les veines devant toi, pétrie de honte, rongée par la culpabilité. Alors tu donnes un léger coup d'pied dedans, juste au cas où, parce que t'as vraiment pas besoin de ça en ce moment. Si elle veut se foutre en l'air, qu'elle attende au moins d'être dans sa baignoire. Mais stupéfaite, elle se contente de te contempler, l'expression béate de l'idiote surprise en faute collée au visage. De toute évidence, elle s’imaginait protégée par ses murs de papier, par l’apparence de confinement. Pourtant, derrière son refuge de béton c’est ton oreille qui reçoit les bruits étouffés de ses ébats, les hurlements déchirants à l’approche de son plaisir probablement simulé. Ou alors c’est toi, qui es vraiment mauvais. Mais de ton expérience personnelle, les seules femmes que tu as entendu s’égorger avec aussi peu de discrétion étaient prises en charge aux urgences ou au service d’obstétrique. Qu'on se le dise, on ne te la fait pas à toi. « Ne me parlez plus jamais de cette façon. » Elle lâche finalement, tremblante. « Ne me parlez plus jamais tout court, ce sera moins contraignant pour tous les deux. » Et ça t'évitera de prendre à nouveau du retard pour te rendre à l'hôpital. En poursuivant ta route, tu regrettes presque. Tu te demandes si devenir quelqu'un de bien implique d'éviter ce genre de chantage vicieux pour obtenir satisfaction. Probablement. D'autant plus qu'elle est fragile depuis le décès de son mari quatre ans plus tôt. Et si tu penses que t'as pas envie qu'elle amène une lame de rasoir dans sa salle de bains, ça fait de toi un type un peu mieux ? Probablement pas. Tu le penses quand même, on ne sait jamais. Putain t'es un sale enfoiré, en réalité. Mais après tout, Rome ne s'est pas faite en un jour et toi, tu deviendras pas un gars bien en une semaine. Ouais au fond, c'est une sorte de fatalité contre laquelle tu n'peux pas lutter. Amen.
Pas mort. Putain il n’est pas mort. T’as le cœur qui cogne violemment contre ta cage thoracique, sur le point de péter des côtes pour se faire la malle. T’as le cerveau embrumé par les vapeurs toxiques qui rongent tes veines. Trois, quatre verres. Peut-être cinq ? T’as pas compté. Mais trop, c’est certain. Et putain, c’est moche. Le vélo défoncé, le corps abimé. T’en as déjà vu des tas aux urgences dans le même état, qui finissent par rejoindre le sous-sol par l’ascenseur. Crevés. Clamsés. Morts. Pas pu être sauvés. S’il finit à la morgue, t’es foutu. C’est la taule, direct. Même s’il crève pas, tu vas prendre cher. Avec les bagages encombrés que tu traînes, on n’va pas te rater. On va t’allumer, t’humilier, t’enfermer. Juste quand tu recommençais à vivre, à respirer. Juste quand t’avais demandé à ta sœur de te regarder. T’espère qu’elle te voie pas là, agenouillé près du corps meurtri que t’as renversé. T’espères qu’elle te voie pas chouiner, le revers de ta main sanguinolent plaqué contre tes lèvres. Désemparé, pris de nausées. Tu renifles, tu jettes des regards inquiets autour de la zone accidentée. Surtout, t’espères qu’elle est incapable de sonder ton esprit pour en extraire tes pensées. Pour se rendre compte que tu songes à balancer le corps immobile dans ton coffre, le transporter en forêt et l’enterrer vivant pour t’en débarrasser. Mais t’as pas de pelle, t’as pas assez de place pour contenir l’épave de son vélo et surtout, t’auras jamais assez de couilles pour aller jusqu’au bout. Tu vas probablement t’effondrer en creusant avec tes doigts, te recroqueviller en position fœtale et lui tenir la main pendant qu’il crève, sans rien faire pour l’empêcher. Alors t’hésites à te tirer, ramasser toutes tes affaires et déménager. Te barrer en France, en Italie, en Chine. Peu importe, loin d’ici. Mais t’en as pas envie. Alors merde, qu’est-ce que tu fais ? Tu n’peux pas te comporter comme un type bien, pas sur ce coup là. Du moins pas complètement, pas totalement. A moitié peut-être, à moitié probablement. Tu te relèves, tu te détournes de la réalité à laquelle tu veux échapper pour rejoindre la place du conducteur, en sécurité dans ta voiture enfoncée. T’as les poings qui se serrent et tu te mets à hurler, longtemps. A frapper ce putain de volant qui n’a rien demandé. Merde, comment t’as pu te fourrer dans une merde pareille ? T'allumes le moteur, tu recules, tu roules jusqu'à la première cabine téléphonique que tu dégotes et tu composes le numéro des urgences pour déclarer l'incident. Tu nettoies tout, au cas où, recouvrant ta lucidité. Nettoyer, tu sais faire. Au final, t'es incapable de mieux pour l'aider. Même si les flics te retrouvaient t'es pas solvable, de toi personne n'aurait aucune indemnité. Ce serait juste ta vie foutue en plus de la sienne, alors à quoi bon ? T'as quand même prié, ce putain de Dieu que t'avais envoyé se faire foutre quelques années plus tôt, que t'avais insulté de toutes les obscénités que tu connaissais. Probablement pour ça qu'il t'a puni comme ça, mais on ne t'y reprendra pas. Dieu t'as écouté, mais ça ne chasse pas ta culpabilité. Ce sentiment sournois qui t'oblige à t'investir deux fois plus à ses côtés. Peut-être que lui contrairement à ta sœur, t'arriveras à le sauver. Parce que lui t'en es directement responsable, parce que lui tu t'en remettras jamais.
Dernière édition par Jackson Montrose le Dim 6 Déc - 21:09, édité 20 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 12:05 | |
| Bienvenue, je suis le premier et en plus nous sommes dans la même branche (non je ne suis pas gogo danceur malgré mon avatar lol) J'adore ce début de fiche. Ta plume est si touchante. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 12:09 | |
| Super choix. Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 12:12 | |
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| | | Leela Robertson
MESSAGES : 1223 SINCE : 28/10/2015 NICKNAME : Mashed Woods - Justine FACE, @ : Priyanka Chopra
SCALPEL AND BISTOURI Quote: « Je suture une banane dans l’espoir vain que ça réveillera mon cerveau. » Surnom: Shiva Répertoire:
| | | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 12:51 | |
| on en parle de ta belle gueule et de ce superbe début de fiche ? bienvenue et surtout n'hésites pas à contacter la belle june si tu as besoin de quoique ce soit |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 13:00 | |
| Qu'il est beau ce Gaspard Bienvenue ici |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 13:04 | |
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 13:44 | |
| Bienvenue sur le forum. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 18:14 | |
| Bienvenue |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 18:15 | |
| Bienvenue parmi nous |
| | | InvitéInvité
| | | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 18:38 | |
| Bienvenue parmi nous |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 18:45 | |
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| | | InvitéInvité
| | | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 20:46 | |
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Jeu 3 Déc - 23:40 | |
| damn, ce début de fiche bienvenue parmi nous et bon courage avec ta fiche ! |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Ven 4 Déc - 11:45 | |
| Bienvenue parmi nous |
| | | InvitéInvité
| | | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Ven 4 Déc - 23:24 | |
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Sam 5 Déc - 14:55 | |
| Bienvenue parmi nous, bon courage pour ta fiche |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Sam 5 Déc - 22:11 | |
| Dios mio Ce pseudo + ta gueule d'ange Bienvenue ici, j'adooooooore déjà Jackson |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces Dim 6 Déc - 11:49 | |
| Bienvenue sur le forum et bon courage pour la fin de ta fiche |
| | | InvitéInvité
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| Sujet: Re: (jackson) pick up the pieces | |
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