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 |  Sujet: Frances + Head first and no regrets Sam 21 Nov - 19:21 | |
| FRANCES AUSTEEN
“And I’d choose you; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality” NOM : Austeen. Qu'est-ce que vous voulez qu'elle vous dise ? A une lettre près, elle aurait pu se croire la réincarnation d'une grande romancière.. Ça c'est joué à une lettre près. PRÉNOM : Frances. Comme sa marraine, la meilleure amie de sa mère, qu'elle n'aura pas connu. Ça c'est joué à deux ans près, cette fois. AGE : 35 ans. En décembre, elle fêtera ses 36 et elle n'est pas encore sûre de la manière dont elle veut fêter ça. SURNOM : Dr. Frigid/Dr. Firigide(ou Froide). Un surnom qui la dérange peu, car si tout le monde reconnaît son manque d'empathie pathologique, elle n'en reste pas moins très efficace et douée dans son domaine. ORIGINES : Américaines. D'après son père, ils auraient de lointaines origines polonaises, mais ça n'a jamais été prouvé et comme son père aime beaucoup enjoliver la réalité.. STATUT : Célibataire, aucun homme n'arrive à la garder.. Ou plutôt, ils finissent tous par s'en aller face à son manque d'engagement. MÉTIER : Titulaire en chirurgie pédiatrique. TRAITS DE CARACTÈRE : franche + dure + compétente + volontaire + assidue + acharnée + tenace + têtue + bornée + sensible + manque de confiance, envers les autres + critique + exigeante + cynique + blessante + cassante + ouverte + sociable mais difficile d'accès + drôle, elle tape dans l'humour noir + fêtarde + curieuse + moyennement diplomate + réfléchie GROUPE : MASQUE AVATAR : Rosamund Pike SCENARIO OU INVENTE ? : inventée ✃ It's as if I could not breathe without you. Elle vient d’une famille d’ouvriers, du bas de l’échelle et si elle a toujours du trimer pour s’en sortir et, surtout, payer ses études de médecine, elle ne s’en vante pas ou ne s’en sert aucunement pour prouver sa légitimité au sein du corps médical. Disons qu’à ses yeux ce n’est pas le compte en banque ou le nom de famille qui fait de vous un bon médecin, mais la volonté et le courage d’affronter les multiples inconvénients liés à ce métier. (+) Frances voulait se spécialiser dans la chirurgie cardiaque, mais une sombre rumeur lui prêtant une relation avec son titulaire et, donc, remettant en cause sa place au sein de l’équipe, lui a fait changer de spécialisation. Si on le lui demande, aujourd’hui, elle dira ne pas regretter ses décisions, mais au fond d’elle.. Ça explique sans doute son détachement avec les patients. (+) Elle n’a ni de bons ni de mauvais rapports avec ses internes, encore moins avec ses résidents. Frances considère que son rôle n’est ni d’être leur ami, ni leur ennemi et encore moins de leur mettre des bâtons dans les roues, mais simplement de leur apprendre le métier et de les juger sur leur capacité à gérer le stress. C’est peut être pour ça qu’on passe souvent par elle, pour éviter d’affronter les autres titulaires qui peuvent parfois se la jouer un peu dictateur ou se montrer dur. Le fait est que, malgré tout, son impartialité la fait parfois paraître plus dur que d’autres, surtout dans ses notations ou ses réflexions. (+) Elle a adopté un chat ou, plutôt, il y a un chat du quartier qui l’a adopté. Il squatte couramment son canapé, mange ses chips ou ses croquettes de poissons qu’elle ne finit jamais; il sert à la fois de bouillotte le soir et de lave-vaisselle quand elle ne finit pas son assiette. Elle l’a appelé « Stalker », parce qu’il la suit dans la salle de bain quand elle va se laver. (+) Si une fois dans l’hôpital, Frances se part de son attitude froide et sévère, une fois qu’elle quitte le bâtiment, elle s’autorise plus de légèreté et de folies. Frances aime la vie, rire et boire, faire la fête et c’est quelque chose que ses collègues ignorent pour la plupart.. Parce qu’elle essaie de faire en sorte de ne lier aucune réelle amitié avec ses collègues, pour faciliter les décisions à prendre parfois qui contredisent celle d’un autre, pour s’éviter les prises de têtes inutiles.. Néanmoins, elle n’est pas imparable et il se peut qu’elle ait plus ou moins lié des amitiés avec certains collègues. (+) Cela fait deux semaines que Frances a fini la paperasse pour placer son père dans une maison de repos, ce que le vieil homme ne manque pas de lui reprocher, en s’évertuant à lui prouver qu’il n’est pas sénile. Ce que Frances ne parvient pas à lui dire c’est que si elle l’a envoyé dans une maison de repos, proche de son lieu de travail, c’est justement pour se rapprocher de lui et lui faire vendre cette vieille baraque dans laquelle les économies de son père passaient. (+) Elle a peur de ne jamais avoir envie, d’un jour, devenir mère. C’est étrange à expliquer, mais malgré ses airs de s’en foutre, cela la chagrine un peu de ne ressentir aucunement le besoin de procréer. (+) Elle n’a jamais quitté le sol américain, par manque de moyens au début, puis par manque de temps ensuite. Pourtant elle aimerait énormément visiter la Russie, la Nouvelle-Zélande, l’Amazonie.. (+) Elle a une collection impressionnante de mug en tout genre, du plus banal aux coloris simple aux plus drôles avec des citations farfelues ou des motifs bizarres. (+) Frances a pris l’habitude de récompenser les bonnes initiatives de ses internes en leur offrant leur boisson chaude, ou autre, préférée quand ce n’est pas une confiserie. (+) Elle chante comme une casserole, mais quand elle a besoin de faire passer le stress de la journée, elle ne peut pas s’empêcher de pousser la chansonnette, à tue-tête si possible et à pleins poumons. (+) Elle sait faire des noeuds avec les queues de cerise, seulement avec sa langue. Et elle est pas peu faire de ce talent. ✃ You are my paradise, but maybe I'm your hell
 L’allumette craque, s’embrase, petite flamme intrépide qui s’étouffe contre la cigarette que Frances tient fermement, les lèvres aussi serrées que lorsque son père lui demandait de dire la vérité, sur un incident à l’école dont elle était, la plupart du temps, responsable. Le tabac descend dans sa gorge, lui chauffe la trachée, mais l’odeur n’arrive pas à vaincre celle de la naphtaline qui lui pique encore les yeux. De la poussière flotte en l’air, comme arrêtée en pleine course, dérangée là par le mouvement des cartons qu’on déplace et des souvenirs qu’on entasse, du verre qu’on pile parce qu’il ne sert plus, n’a jamais servi et que le temps ne l’a pas épargné. Frances tapote d’ailleurs sa lèvre, entaillée méchamment après avoir voulu boire dans l’une de ces vieilles coupes qui datent d’un mariage qu’elle n’a pas connu, avec une femme dont elle ne se souvient que parce qu’on lui a ressassé pendant des années qu’elle lui ressemblait. C’est le portrait de sa mère, la douceur et la chaleur en moins. Un sourire vient s’écraser derrière le filtre qu’elle use plus comme un tampon, pour arrêter la petite hémorragie, que pour réellement avaler une fumée nocive qu’elle n’apprécie même pas. Dix-huit ans qu’elle n’a pas remis les pieds dans cette chambre d’enfant, encore figée dans une époque révolue où elle devait être adepte du papier peint rose et des fleurs à gogo ; c’est presque psychédélique et à mieux la regarder aujourd’hui, on a du mal à se dire qu’elle a pu être ce genre de gamine un peu niaise qui croit qu’en laissant sa fenêtre ouverte, la nuit, un petit garçon y passera la tête pour lui proposer une virée au Pays Imaginaire. Et pourtant.. Ses doigts caressent le rebord en bois, mal taillé par les reprises répétitives de son père pour tenter de réparer un crochet qu’elle s’est longtemps évertuée à briser, pour que Peter Pan puisse entrer sans problèmes. L’inconscience de cet autre moi, de cette gamine écervelée prête à ouvrir sa porte à l’inconnu et au danger lui fait l’effet d’une crucifixion. Clouée sur le plancher, elle continue d’admirer la vue, sans doute la seule chose qu’elle regrettera réellement de cette vieille baraque décrépie. De ces nuages qui semblent s’étendre à l’infini dans une apparente guimauve gourmande à cet arbre centenaire sur lequel elle a fait ses premières expériences de grimpeur intrépide. Les souvenirs sont nombreux, mais les vies pas assez pour tout ressasser et, aujourd’hui, Frances n’a plus de temps à perdre sur les rêveries passées, sur les larmes versées sur un oreiller inconfortable, un coeur brisé tantôt par l’absence d’une mère qu’elle a peu connu, tantôt par un gamin détestable de l’école. Elle ne fera rien de sa vie, la pauvre petite. Si c’était son genre, elle leur rirait au nez, à ces ignares qui ne pariaient pas sur son avenir. Madame est chirurgien, titulaire de surcroît. Si seulement ça avait un peu de valeur, ne serait-ce qu’à ses propres yeux, sans doute que ça en aurait alors à ceux de son père. « Et qui sont ces acheteurs, hein ? Si c’est des gitans, c’est non.. Ou des italiens, putain de ritals.. » La voix de son père, que le haut-parleur de son téléphone crache, la fait encore sourire. Nul besoin de se demander de qui elle tient son franc parler et son manque de retenu. « Ceux sont des gens biens, papa. Ne t’en fais pas. » Elle n’a pas à cœur de lui avouer qu’en réalité, l’acheteur va raser la maison, qu’il va faire de leur nid de souvenirs douloureux et de leurs éclats de rire fous, un ramassis de planche tout juste bonnes à servir pour un feu de cheminée et qu’à la place, s’érigera une place de parking, ou quelque chose comme ça. Elle n’a pas vraiment eu le courage de poser la question; tout ce que Frances veut, c’est se débarrasser de ce gouffre financier, de ce débris imposant que son père a passé trop d’années à entretenir et pour quoi ? Pour garder intact le cercueil des derniers instants d’une femme qu’il a aimé jusqu’à la démesure ? Pour maintenir le complice silencieux de ces scandales d’amour, de ces crises de passion, qui se sont faits silencieux un sombre soir de juin, alors qu’un agent venait frapper à sa porte et qu’il leur ouvrait, inconscient, une fillette de deux ans malade dans les bras.. Pour apprendre que son épouse s’était éteinte dans une ambulance, dans laquelle on l’avait enfermé après l’avoir retiré de la carcasse d’une voiture bousillée contre un camion. Soir funeste où deux pères enterraient leurs filles, où un homme perdait sa femme et où une gamine disait adieu à une mère et une marraine à peine connues. La cendre qui colore ses doigts de noir, la petite braise qui lui chatouille le bout de l’index à défaut de le brûler et Frances finit par claquer la porte d’entrée, une dernière fois, le téléphone encore dans l’autre main. Parce que ça va de pair avec le métier de chirurgien. Du moins, c’est ce qu’elle a cru, pendant longtemps; que les gens accrochés à leur téléphone étaient des gens très occupés et depuis son internat, on ne peut pas dire que ça ait été démenti. « Je rentre à San Francisco ce soir, tu peux me replanifier pour demain… Ne jamais vouvoyer les infirmières, sinon c’est se donner un air supérieur que Frances ne se connaît pas. Elle passe déjà pour beaucoup de choses, inutiles de s’en rajouter une couche. Oui, j’ai visité le centre, mais leur offre ne m’intéressait pas. » Mentir aussi, faire passer une urgence familiale pour une occasion de travailler dans un autre hôpital, parce que les ragots vont vite dans ce genre de lieu. Et que tant que ça touche à sa propre personne, en tant que titulaire ou femme, ça ne la dérange pas, mais l’idée qu’on puisse faire circuler quelques mots sur ses racines, son histoire, ça, ça lui fait grincer les dents. Et puis, quelque part, Frances entretient le mystère qui traîne autour de son personnage, on ne peut pas dire que ça ne l’amuse pas. Les clés dans la poche, la portière de la voiture qui claque, elle s’offre un dernier regard sur cette ancre qui la retenait au port, qui l’empêchait concrètement de faire des pas en avant, l’obligeant à stagner. L’ancre est remontée, le bateau peut voguer, loin, très loin et plus encore. C’était ce qu’elle s’était promis; en passant titulaire, Frances devait faire du ménage dans sa vie et se débarrasser enfin du fardeau de cette maison, plaçant son père dans un centre à San Francisco, près de l’hôpital, c’est le plus beau don qu’elle puisse faire à la vie, à sa vie. Peut-être à sa mère aussi, cette ombre fugace qui a plané au-dessus d’elle toute son existence, un peu comme une jolie petite ritournelle; regarde maman, j’suis une grande maintenant, tu peux partir, j’ai plus besoin que tu me surveilles. Je t’aime. PSEUDO/PRÉNOM : R-f/Pauline AGE : 25 ans OU AS-TU CONNUS LE FORUM : Bazzart  lieu de craquage régulier, parce que j'ai aucune volonté et que je suis faible FRÉQUENCE DE CONNEXION : 6j/7j CRÉDITS PHOTO ET CITATION : Tumblr AUTRE : On s'fait une orgie quand ? 
Dernière édition par Frances Austeen le Sam 21 Nov - 22:39, édité 9 fois |
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elle me fait flipper depuis gone girl mais elle est magnifique 
, viens voir maman /se sort/ Bien contente que le personnage plaise et j’y compte bien qu’on va se trouver un lien mon petit! Puis si t’es sage et efficace, t’auras droit à un kronuts 
une déesse dans gone girl 
Merci à toi