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 - can nobody hear me ? w/frances.

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MessageSujet: - can nobody hear me ? w/frances.   - can nobody hear me ? w/frances. EmptyLun 30 Nov - 0:55

W/FRANCES
“Can nobody hear me ? I got a lot that's on my mind. I cannot breath. Can you hear it too ?”

Il a le bras qui picote un peu. La main légèrement engourdie. En fait, tout ça, c'est sûrement dans son imagination, mais c'est que Willy, il n'a jamais vraiment aimé les piqûres et toutes ces broutilles.
Ouais, pas pratique quand on bosse dans un hôpital, mais dans son secteur de psychiatrie, Willy, il est plutôt loin de tout ça. Il s'est assis sur une chaise, passe la main dans ses cheveux désordonnés. Il vous dira sûrement que ce matin, il était un peu à la bourre, que c'est pour ça qu'il n'est pas très bien coiffé. Mais bon, vous pourrez lui répondre alors que ça doit être la course tous les matins vu que c'est à peu près tous les jours la même chose. Mais bon. Willy il s'en fout, il n'soigne pas les gens avec sa coupe de cheveux – ou plutôt l'absence de celle-ci.
Il se sent un peu patraque. « J'te jure, c'est forcément ce don du sang. » marmonne-t-il dans sa barbe – et c'est pas tant une expression, hein. Pas qu'il regrette, au contraire, il est fier de lui, ça l'rend heureux de se dire que son sang va sûrement aller quelque part dans une sonde pour venir en aide aux victimes du pont. Mais bon, voilà, Willy c'est le genre de mec à se faire mille films de pas grand chose. Peut-être que la seringue n'était pas stérilisée ? Qu'en fait, il a choppé un truc ? Pris d'une angoisse soudainement à la limite de la paranoïa, il se lève et fonce aux toilettes. Il se passe de l'eau sur le visage comme un forcené. Mec, détends-toi putain. C'est pas croyable de s'imaginer tout ça. Il n'a rien. Il a juste donné son sang.
JUSTE.
Mais il n'aime vraiment vraiment vraiment pas trop les piqûres, Wilhelm. Quoi, j'vous l'ai déjà dit ? En soupirant, il se sèche les mains comme un gamin – c'est-à-dire qu'elles sont encore tout aussi mouillées en sortant – et retourne dans le couloir. Bon, peut-être qu'il faudrait qu'il retourne bosser. Il jette un coup d'oeil à sa montre ; il a encore le temps pour un café. Parfait ! Il déambule dans le 3ème, observant par-ci par-là pour oublier le picotement dans son bras, quand il croise un collègue. Un mec railleur, qui se fout toujours de sa barbe de trois jours, tout ça. « Hé mec, t'aurais pu le dire hein quand même, ça va pas d'nous cacher un truc pareil ? »
Il plaque un dossier fin contre le torse de Willy, avant de s'échapper en pouffant. Wilhelm rigole un coup, avant de se rendre compte qu'il ignore totalement de quoi le type parle. Sérieux, quel secret ? Tout d'un coup, il flippe un peu, conscient que certains trucs qu'il cache ne doivent pas être découverts, et il se rue sur le dossier d'une chaise en plastique inconfortable pour ouvrir l'enveloppe.
À l'intérieur, les analyses de son sang.
De celui d'une autre personne, aussi.
Puis la notification d'une compatibilité. Frances Austeen.
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MessageSujet: Re: - can nobody hear me ? w/frances.   - can nobody hear me ? w/frances. EmptyLun 30 Nov - 13:52


“Can nobody hear me ? I got a lot that's on my mind. I cannot breath. Can you hear it too ?”

Ça doit être le destin, ou quelque chose de très proche qui y ressemble, pour que les portes de l’ascenseur s’ouvre et que son regard tombe sur une silhouette qu’elle reconnaît sans trop de mal.. Alors même qu’elle était en train d’y penser, quelques secondes auparavant, coincée dans la cage avec des inconnus aussi irritants qu’imposants. Ça doit être ça, oui, même si concrètement elle n’y croit pas à ces délires du hasard, d’une main toute puissante qui vous place à un endroit précis, à un moment donné pour vivre une expérience unique. Mais avec tout ce qu’elle a vu récemment, tout ce qu’elle a vécu et ressenti, Frances se dit que peu importe, si c’est bien une idée folle du destin, elle veut bien jouer le jeu. Parce qu’au final ça lui trotte dans la tête, ces rumeurs qui trainent dans les couloirs et les idées que les gens, qu’elle estime assez pour écouter, lui insufflent.
La vie appartient à ceux qui la prenne en mains, qui foncent quand bien même le risque de se cogner est grand; Frances est à l’épreuve des coups, les bleus qui marquent son âme s’estompent déjà et le passé ne l’importune plus dans ses choix. C’est ce qu’elle se répète, ça et le fait qu’elle n’a pas à avoir peur, ni de ce qu’elle désire ni de ce qu’elle s’apprête à faire.
Son regard se repose sur les échantillons qu’elle tient, ceux de patients qu’elle a pris des mains d’internes, pour venir ici, parce qu’en réalité le Destin n’y est pas pour grand chose; elle s’est doutée de sa présence ici, à cet étage précis, bien qu’elle n’a pas eu à coeur de demander à quelle heure il y serait, pour s’éviter des ragots supplémentaires sur son compte. Pour une fois, Frances réagit normalement; ça l’ennuierait fortement  qu’on intervienne, qu’on se moque, parce qu’elle veut prendre un risque. Agir dans la normale ? Sans doute que Lenyn serait hilare en la voyant, ou peut être un peu fier de son effort. Elle l’ignore et s’en moque.
Les bras qui tiennent tendrement ses échantillons, elle s’approche du comptoir des analyses, dépose son lot et sourit, plus que d’ordinaire ce qui rend suspicieux le type qui lui fait face et qui prend en note chaque gobelet qu’elle dépose, avant d’acquiescer. « Si vous avez du temps, vos analyses devraient pas tarder, normalement.. d’ici dix minutes.. » Il montre la pile d’enveloppe, signifiant sans doute que le temps de trier et elle saura si son taux de cholestérol est trop élevé ou pas, si sa fatigue chronique des derniers jours est due ou non à un virus. Elle balaie le vide de sa main et hausse les épaules; c’est l’excuse parfaite pour rompre la distance.
Replaçant quelques mèches de cheveux, qui se rebellent et s’échappent de sa queue de cheval, Frances se fait l’effet d’une adolescente en plein émoi: sauf que même à cette période, elle ne s’est pas sentie aussi stupide. Elle a peut être raté sa jeunesse et se rattrape maintenant.
Le regard vissé sur la chaise en plastique, puis sur l’homme qui l’occupe, un sourire mi-charmeur mi-gêné sur les lèvres, la titulaire finit par se rapprocher, hésitante sur la manière la plus banale d’engager la conversation, de le pousser à l’inviter ou de trouver le culot nécessaire pour se faire.  « Bonjour. » Encore un peu et elle se mettrait à glousser. Quelle quiche. Frances ne se reconnaît pas, tout comme elle ne reconnaît pas cet air étrange qu’elle voit sur le visage si agréable du docteur Weiss et, déjà, elle tira une chaise pour se rapprocher de lui. « Vous allez bien ? Vous êtes bien pâle. » En bon médecin, Frances porte déjà sa main au front de l’homme qui ne la laisse pas indifférente depuis qu’elle l’a croisé au détour d’un couloir, il y a un moment déjà. Elle essaie de se convaincre que c’est de l’attirance, de l’alchimie ou quelque chose de scientifique sur lequel se reposer, mais ça ne s’explique pas vraiment cet égard et cet élan qu’elle a pour lui. « Devriez vous méfier, il y a une épidémie de rhumes qui traîne, c’est la saison. » Elle se veut tendre et chaleureuse, une tentative plus ou moins vaine, parce qu’elle a l’air surtout étrange avec ce sourire qui ne s’efface pas de ses lèvres.
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MessageSujet: Re: - can nobody hear me ? w/frances.   - can nobody hear me ? w/frances. EmptyLun 30 Nov - 17:01

Tic, tac. Boum.
Dr. Austeen. Il ne sait même plus dans quoi elle bosse. Il la connait – forcément, elle et son visage pâle, ses grands yeux clairs, ses cheveux blonds, un ange sur terre, quoi – mais soudain, tout se mélange. Certainement tout l'hôpital la connait – et 90 pourcents des mâles ont déjà fantasmé dessus. Et ça serait mentir que de dire qu'il n'en fait pas partie. Mais soudainement, il n'arrive même plus à lire les lignes. « Bonjour. »
Il pousse un cri. Ça n'est ni une image ni même une métaphore – il a vraiment crié. Sursauté comme si on venait de le brûler avec un fer chaud et l'ensemble du petit dossier s'écroule au sol. Il ne se baisse même pas pour ramasser les feuilles éparses, dévisageant ladite demoiselle qui se tient là, devant elle. Bordel, pourquoi est-ce que sa vie ressemble à un film ? Parfois, il aimerait bien que sa vie soit plus ennuyeuse, qu'il ressemble à un long-métrage de Clint Eastwood plutôt qu'à une oeuvre de Peter Jackson. Il bégaie légèrement, ça doit le rendre encore plus fou, plus malade, plus pâle – encore moins attractif donc, pour être sincère – pendant quelques secondes. Il a chaud, il transpire. Il ne voit que les grands yeux bleus du Docteur Austeen, dans lesquels il se plonge jusqu'à en avoir la nausée. « Vous allez bien ? Vous êtes bien pâle. » Et elle porte une main à son front. Willy aimerait bien se flageller pour se réveiller. Le contact de sa main lui fait l'effet d'un électrochoc, mais pourtant, Wilhelm ne bouge pas d'un poil. Il est immobile, emmitouflé dans une espèce de bulle. Ça fait beaucoup d'un coup là, mais face à elle – elle – il reste plongé dans un coma psychique qui annule les effets de la nouvelle présente sur ces vulgaires bouts de papier. Soudainement, elle n'est plus que ça : le Docteur Austeen, qu'il a si souvent croisé sans oser faire un pas, parce qu'il est de ces femmes qui vous clouent sur place. Elle ressemble à un ange, et Willy, c'est un peu le bouffon du Roi, alors vous voyez...

« Devriez vous méfier, il y a une épidémie de rhumes qui traîne, c’est la saison. » Il se réveille enfin, se reprend, et secoue la tête, se défaisant de son contact sur son front. « Je vous remercie, mais je vais bien. » Parfaitement bien d'ailleurs ! Tout va très bien. Il a envie de l'embrasser ou de vomir – bien que ça n'aie rien à voir ensemble – mais tout va bien. Il essaie de s'en convaincre. Pour reprendre sa contenance, il se baisse, ramasse ses quelques feuillets en prenant bien garde à les remettre dans la pochette avant de se relever. Face aux longues jambes de la demoiselle, il a de la peine à reprendre ses esprits, mais il s'acharne. Passant une main dans ses cheveux un peu trop long en ce moment, il lui lance un sourire bancal, un de ces sourires enfantins qui font croire qu'il a vingt ans d'âge mental. « Docteur Austeen, c'est juste ? » s'enquit-il innocemment, en rivant ses yeux tout aussi bleutés dans les siens. Elle sourit encore. Toujours. Encore. Tou-jours. Il a soudainement oublié à quoi ressemble son petit minois de porcelaine sans ce sourire accroché à ses lèvres rosées. Bon sang. Reprends-toi vieux, on dirait un ado. Il pose le dossier sur la chaise, croise les bras, prends un air un peu plus adulte dira-t-on tout en continuant de la regarder, sans ciller. C'est plus fort que lui, il a ce petit côté séducteur angélique qu'il ne peut pas s'empêcher d'avoir. « Et puis j'veux pas dire, mais vous êtes plus pâle que moi, je pense. » lance-t-il avec un rire léger, espérant avoir récupéré toutes ses couleurs entre temps. Il préfère jouer la carte de l'ignorant pour commencer. Histoire de faire le point d'abord dans sa tête avant d'avoir autre chose à gérer.
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MessageSujet: Re: - can nobody hear me ? w/frances.   - can nobody hear me ? w/frances. EmptyMer 2 Déc - 12:32


“Can nobody hear me ? I got a lot that's on my mind. I cannot breath. Can you hear it too ?”

Un cri. Sincère, surprit et qui la surprend à son tour. C’est tout ce à quoi elle a le droit, de la part du Docteur Weiss, alors que Frances s’essaie à cet exercice si particulier, si difficile, de l’approche plus ou moins neutre.. Plus ou moins amicale. La main sur la poitrine, le coeur qui s’affole malgré elle, elle le dévisage d’un air presque outré, à se demander si elle est aussi terrible qu’on le dit. Si son manque de compassion se lit dans ses traits, comme la marque dégueulasse qui caractérise si bien les vilaines sorcières d’un film Disney et elle hésite, presque, à vérifier qu’une affreuse verrue ne s’est pas développée sur son nez. Du dos de la main, elle passe sur l’arrête nasale, rassurée de ne rien trouver de particulier, mais le mal est fait; Frances est un peu vexée de la réaction exagérée de Wilhelm. Elle finit par s’asseoir, uniquement pour éviter de s’effondrer, parce que ses jambes tremblent un peu, sans doute de la surprise du cri qui a déchiré l’air, ou autre chose qu’elle ignore. Un sentiment, étrange, qu’elle devrait probablement tourner les talons lui gonfle la poitrine, mais Frances s’efforce de l’effacer, résistant du mieux qu’elle peut pour continuer de faire face à l’homme, incapable de bien déterminer si c’est réellement elle qui l’effraie autant ou s’il a quelque chose sur la conscience. Pourtant elle ne demande rien, parce qu’elle a fait l’effort de tenter une approche, que s’intéresser à ses états d’âme c’est trop lui en demander pour l’instant.
Le dos de sa main sur son front, Frances grimace; il n’a aucune hausse de température. Dommage, ça aurait pu expliquer sa réaction bizarre, à l’approche de la jeune femme et la rassurer un peu quant à l’effet, qu’elle se dit être négatif, que sa présence semble avoir sur lui. Ça ne l’empêche pas de le trouver charmant, même figé dans cette attitude particulière de l’homme qui se retient de fuir ou qui, sans doute, vient de faire un cauchemar éveillé. Les yeux plissés, le regard de Frances s’intensifie alors qu’elle cherche à déceler quelque chose, comme une ombre qui plane quelque part, un sentiment qu’elle reconnaît sans être bien certaine de l’avoir réellement ressenti un jour. « Je ne suis pas psy, alors je vais vous croire si vous dites allez bien. » Pourtant, Frances n’est pas dupe. Soit ce type en a trop vu et il commence doucement à perdre les pédales, soit c’est bien elle qui lui cause autant de tourments. par réflexe, elle se penche aussi pour récupérer ses papiers, qu’il a violemment lâcher au sol, sa tête qui cogne légèrement celle de l’autre. Sans douleur. Elle se frotte le front, sans vraiment sourire, l’écoute et le dévisage à nouveau. Quelque chose le perturbe, ce n’est pas possible autrement.
Malgré tout, au lieu de lui faire part de ses réflexions, la jeune femme se contente de hocher la tête quand il vérifie son identité; a-t-il perdu la tête ? A-t-il reçu un coup ? Devrait-elle vérifier qu’il n’a pas une commotion ? Sans trop s’en rendre compte, le regard de Frances passe du visage de Weiss à son crâne, comme si elle cherchait une explication logique à tout ce cinéma. « Oui, mais ce n’est pas moi qui vient de frôler l’arrêt cardiaque. Elle lève un peu la main, pour regarder la couleur de sa peau avant de hausser les épaules. D’après mon père on aurait des ancêtres nordiques. C’est un gêne plutôt fort. » C’est ridicule, elle l’ignore pourquoi, mais parler de son père c’est étrange. Elle secoue légèrement la tête, le regard qui chatouille le dossier qu’il a posé, sans réellement le lire, son cerveau qui n’imprime pas ce que l’oeil capture, ou qui met du temps. « J’aurais peut être besoin de vos talents, d’ailleurs, pour une patiente.. » Reprendre le contrôle de la conversation, pour repartir dans un domaine qu’elle connaît, qu’elle maîtrise; le professionnalisme. Les yeux toujours posés sur le dossier, perdue dans le néant qui habite son crâne et dont elle seule à les clés pour comprendre. « Une jeune fille.. » Continue-t-elle, sans voir le papier. S’expliquant son besoin de fuir le regard de Wilhelm parce qu’il la met un peu mal à l’aise, pour des raisons qu’elle n’est pas bien sûr de saisir.
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