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 Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.

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MessageSujet: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyMar 1 Déc - 19:47



    Vérifiant pour la énième fois les dossiers qui étaient étalés sur son bureau, il savait qu’il passerait sa matinée dans une salle d’opération, mais il lui manquerait des mains. Il y aurait le personnel habituel, mais il lui faudrait plus de monde pour l’aider. Sa patiente avait vraiment besoin de cette opération et pour ça il ne devait pas se tromper. Il lui fallait plus de monde, mais le service de gynécologie était déjà là pour aider, il lui faudrait donc du monde d’autres services. Pour cela il pouvait s’arranger avec d’autres chefs de service ou des titulaires, mais il avait une autre idée en tête. Après avoir filé prendre une longue douche tout en réfléchissant à chaque geste qu’il ferait pendant l’opération, il se changea et partit à la cafétéria se prendre quelque chose à manger. Il n’irait pas opérer le ventre vide, c’était certain. Filant ensuite dans le parking, il savait qu’il devrait à attendre, mais ça ne le dérangeait pas. Cinq minutes plus tard, il vit la voiture qu’il attendait entrer dans le parking et il esquissa un sourire. Rick savait que la personne qui allait sortir de ce véhicule n’allait pas vouloir lui parler si tôt le matin, mais il s’en fichait. Quand il vit Torri sortir de la voiture, il attrapa ce qu’il avait pris à la cafétéria et il attendit qu’elle vienne vers lui. Etant assis sur le capot de sa Corvette qui était près de l’ascenseur, elle n’avait pas le choix que de passer devant lui.

    Bonjour.

    Souriant, il se laissa glisser le long du capot de la voiture et il se mit sur ses deux pieds pour venir lui tendre un thé et un brownie.

    Le petit déjeuner est servi.

    La fixant, il savait qu’elle ne l’aimait pas, il savait que c’était par rapport à son comportement, mais il s’en fichait bien. Ca l’amusait d’ailleurs de la voir lever les yeux au ciel et de soupirer dès qu’il disait une ânerie.

    Comme je vous ai apporté le petit déjeuner, vous allez pouvoir me laisser utiliser du personnel d’autres services, c'est le mieux pour une opération importante.

    C’était clairement un fait et pas une question et il ne reviendrait pas là-dessus. Il venait lui poser la question, mais il savait qu’elle dirait non et d’ailleurs en cet instant, il savait qu’elle dirait non, mais il avait appris à y faire avec elle au fil du temps.
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyMar 1 Déc - 21:01

Dire oui n'est pas un signe de faiblesse.
Richard & Torri

Déjà qu'avant elle ne mettait pas souvent les pieds chez elle, mais en ce moment, elle aimait encore moins se retrouver sous le même toit que son mari mais pour l'instant, ce dernier terminait de faire ses cartons alors elle se montrait patiente mais bon, même elle avait ses limites. D'ailleurs elle songeait fortement à prévoir un changement de mobilier dans les prochains temps à venir parce qu'il n'était clairement pas question qu'elle garde son lit tout en sachant ce que cette ordure avait fait dedans avec sa conquête. C'était idiot bien entendu mais puisqu'une page de sa vie allait s'achever avec ce divorce, autant ne pas faire les choses à moitié, non ? Nouvelle vie, nouvel intérieur. Au moins elle n'aurait plus à supporter certains des objets ridicules qu'avait accumulé Joey au fil du temps comme ce poster ridicule de Mary Sue alors qu'il n'avait rien d'un féministe d'une part et encore moins d'un connaisseur d'art. Elle savait déjà ce qu'elle ferait de son bureau en plus: une belle petite salle de sport à la maison. Car oui, la maison était à son nom, c'était elle qui l'avait acheté et ayant eu du nez ou un instinct pessimiste, le contrat de mariage lui assurait de ne rien perdre. Son mari l'avait fait cocu, c'était déjà pas mal en soi comme coup dans le dos, il n'allait pas s'en sortir avec ses biens alors qu'elle avait trimé durant toutes ces années pour s'offrir tout ça. Et puis, elle passait déjà pour une femme sans coeur en permanence, tout ça ne viendrait que renforcer sa légende en quelque sorte.

Après une douche rapide prise une fois sa séance de taï-chi matinale achevée, elle enfilait ses vêtements, prenant son sac sur l'épaule et ses clés en main, direction le garage pour aller à l'hôpital. Elle aurait bien pris sa moto ce matin pour y aller mais elle devait se montrer raisonnable et avec tous les dossiers qu'elle avait amenés avec elle la veille, c'était plus sûr de prendre la voiture. C'est donc au volant de son crossover qu'elle arrivait au parking pour aller se garer à sa place attribuée et à peine aperçu-t-elle qui attendait non loin, elle soupirait. La journée s'annonçait d'être longue et la présence de Gregg sur son chemin ne faisait que le confirmer de façon prématurée. Se garant avant de sortir de son Audi et de verrouiller le véhicule une fois ses affaires sous le bras, elle espérait pouvoir accéder à l'ascenseur sans qu'il ne vienne vers elle mais c'était peine perdue. L'observant descendre du capot de sa voiture -l'une des rares choses qu'elle pouvait apprécier chez lui d'ailleurs- elle s'arrêta à sa hauteur quand il la salua en lui tendant un thé et un brownie. Comment savait-il pour ça ? Et pourquoi se donner la peine de l'acheter ainsi ? Ça sentait mauvais tout ça. « Pas sûre d'avoir très faim sachant que ce geste n'est certainement pas gratuit. » répondit-elle au chirurgien en affichant un air blasé. Confirmation faite un instant plus tard quand il énonça ce qu'il voulait en échange. « Et vous pensez sérieusement qu'un thé et mon dessert préféré vont suffir à me faire changer d'avis ? Connaissant votre réputation, c'est presque vexant. » lui fit-elle remarquer en haussant un sourcil. Pour qui la prenait-il à la fin ?
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyMar 1 Déc - 22:42



    Il y avait des personnes comme ça qui donnaient envie de jouer avec elles. C’était le cas de Richard avec Torri. Il ne savait pas pourquoi, mais il aimait beaucoup l’ennuyer et voir sur son visage à quel point il l’exaspérait. Plus d’une fois les titulaires lui avaient dit qu’il jouait avec le feu. Cependant, il faisait du bon travail à côté, donc elle ne pouvait pas dire qu’il n’était pas travailleur et qu’il ne prenait pas soin des patients qui venaient dans son service. Avec eux, il était sérieux et il faisait toujours tout pour qu’ils sortent de l’hôpital en bonne santé. Mais, il était vrai qu’à sa façon de parler et se comporter parfois, elle pouvait avoir à lui tirer les oreilles. Seulement, il aimait lui faire remarquer qu’elle n’était pas sa chef, donc il s’en donnait encore plus à cœur joie. Mais ce matin, il avait vraiment besoin qu’elle accepte de lui laisser des résidents pour l’opération de sa patiente. Donc, il avait été fait un tour par la cafétéria pour prendre un thé et un brownie pour elle, sachant que c’était ce qu’elle aimait. Comment le savait-il ? Sans doute pour l’avoir déjà vu boire et manger cela, mais peut-être aussi grâce à Robert qui avait sans doute en parler un jour. Mais ça n’était pas le plus important, non pour le moment, il attendait patiemment en finissant son café avant de voir le véhicule de la jeune femme entrer dans le parking. Quand cette dernière se mit en marche pour venir vers l’ascenseur, il descendit de sa voiture pour venir la rejoindre en lui tendant le fameux petit déjeuner dont il parlait. Prenant un air blessé à ses paroles, il baissa les bras, gardant alors la nourriture avec lui. Cependant, il n’en perdait pas sa priorité, mais selon les dires de la jeune femme il pouvait faire mieux.

    Oh je vois.

    Se rapprochant d’elle, il avait un grand sourire et il la fixa dans les yeux.

    Vous voulez que je sois à la hauteur de ma réputation ? Comment pourrai-je l’être avec vous ?

    Son sourire disparu et un air très sérieux remplaça le tout.

    Les bébés de ma patiente sont mal en point. Ca fait trois ans qu’elle essaie de tomber enceinte et ils avaient perdus tout espoir avant qu’ils ne passent à la fécondation in-vitro et elle est enceinte de six mois. Malheureusement les jumeaux ont mal et je dois l’opérer pour vérifier ce qui se passe exactement et que je fasse en sorte qu’elle puisse amener la grossesse à terme, pour la santé des bébés et de leur mère.

    C’était la pure vérité, sa patiente ne voulait pas perdre ses enfants, le mari non plus d’ailleurs. Il fallait donc qu’il opère au plus vite.

    Seulement, pour y parvenir, je dois avoir du personnel médical prêt à aider et écouter. J’ai déjà une bonne partie du service de gynécologie, mais j’aurai besoin de quelques personnes de pédiatrie et de cardiologie pour vérifier que les bébés et la mère restent en vie pendant toute la procédure.

    Gardant son regard ancré dans celui de la jeune femme, il voulait lui faire comprendre qu’il faisait passer son travail avant tout sur ce coup-là. Mais au bout de quelques minutes, un sourire se fit à nouveau voir sur son visage.

    Je suis persuadé que vous n’êtes pas aussi sans cœur que tout le monde le dit. Je ne me trompe pas ? N’est-ce pas … Vicky.

    Haussant un sourcil amusé, il continua de la regarder, sachant qu’elle pouvait lui en coller une, mais ça ne le dérangeait pas du tout.
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyMer 2 Déc - 19:46

Dire oui n'est pas un signe de faiblesse.
Richard & Torri

Oui, elle avait remarqué depuis un bon moment déjà qu'elle semblait être une cible privilégiée de son collègue lorsqu'il s'agissait de la faire tourner en bourrique sans raisons réellement valables. Bien sûr, son comportement était un appel à ce genre de choses pour quelqu'un comme lui mais elle avait par chance depuis longtemps appris à laisser couler. Ce qu'on pensait d'elle l'importait peu en général, ce qui comptait c'était d'arriver là où elle le voulait, si au passage certains cassaient du sucre sur son dos, soit. Ça ne l'arrêterait pas. Elle savait bien qu'elle n'était pas une femme sans coeur contrairement à ce que la rumeur voulait, elle se contentait simplement de garder ses émotions sous contrôle, sachant très bien ce qu'il pourrait arriver dans le cas contraire. Voilà pourquoi même son divorce ne semblait pas l'atteindre. Ce qui n'était pas le cas évidemment. Plus de vingt ans de mariage, fichu en l'air en un instant parce qu'elle avait eut l'audace de préférer choisir son boulot plutôt que son couple. Ce qui était faut en un sens d'ailleurs, elle était toujours amoureuse et investie dans sa relation mais à son échelle. Elle avait naïvement cru que lorsqu'il lui avait dit des années plus tôt que ça ne le dérangeait pas qu'elle privilégie sa carrière, il le pensait. Le réveil n'en était que plus douloureux et la chute plus grande. Et bien sûr le fait qu'il ait choisit une gamine de quasi la moitié de son âge pour la tromper ne venait qu'en rajouter une couche. Mais elle ne pouvait pas laisser tout ça lui embrumer l'esprit, des vies étaient en jeux alors comme toujours, elle compartimentait. Laissant sa vie privée et ses ennuis dès qu'elle arrivait à l'hôpital.

Enfin là manque de bol, une partie de ses ennuis l'attendaient sur le parking, ce qui ne faisait que lui confirmer que cette journée serait sans aucun doute à classer dans celles qu'elle aurait préféré pouvoir éviter. Elle n'avait franchement pas envie de devoir l'écouter lui sortir dieu sait quoi pour essayer d'obtenir une faveur de sa part car pourquoi sinon se serait-il donner la peine de l'attendre en pensant pouvoir l'acheter avec un thé et un brownie ? Il ne fallait pas être un génie pour en tirer la conclusion qui s'imposait et clairement, venant de lui, elle s'était attendue à quelque chose de bien plus retors que ça pour parvenir à ses fins. Ce qu'elle lui fit d'ailleurs remarqué. Haussant un sourcil à sa première réponse -car oui elle se doutait qu'il avait tout de suite interprété ça comme une incitation alors que ça n'était que du sarcasme, elle ne bougea pas d'un pouce lorsqu'il s'avança vers elle et esquissa un sourire lorsqu'il repris la parole. « Je vais vous éviter le mal de crâne tout de suite, quoi que vous pensiez pouvoir faire, ça ne marchera pas. » Autant s'économiser du temps à tous les deux, pas vrai ? L'écoutant alors faire son plaidoyer sur la raison pour laquelle il avait un service à lui demander, elle devait admettre que son point était valide. Une telle opération était délicate, elle le savait bien même si ça n'était pas son domaine et pour s'assurer que tout irait bien au bloc, s'il avait besoin de plus de mains, elle était prête à dire oui, pour le bien de la patiente. Seulement, avec ce qu'il ajoutait après son laïus, toute envie de sa part d'être coopérante avait disparu lorsqu'il l'avait appelé Vicky. « Non. » se contenta-t-elle donc de lui répondre.
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyMer 2 Déc - 20:34



    La faire tourner en bourrique sans raisons réellement valables ? Ca n’était pas totalement faux. Il devait avouer qu’il aimait le fait que les autres aient peur d’elle. Ca l’amusait grandement, parce que parfois, il l’avait vu sourire, c’était rare et souvent avec des patients ou Robert, mais il l’avait vu faire et il devait avouer qu’elle avait un très beau sourire. C’était le genre de pensée qu’il avait parfois et il devait se remettre les idées en place pour revenir à la réalité et se revenir à lui-même pour continuer ses enfantillages. Mais en cet instant, il avait vraiment besoin de son aide. C’était important pour qu’il puisse soigner sa patiente. Cependant, ce qu’elle vint lui dire l’amusa grandement. Il savait qu’il avait une réputation et ça ne le dérangeait pas. Surtout qu’il savait tout ce qu’on disait de lui et ça n’était pas quelque chose dont il avait honte, donc il décida d’en jouer face à elle. Si en temps normal, il se serait amusé à l’énerver ou dire des âneries, cette fois-ci, il fit l’inverse de sa réputation de grand gamin. Il préférait mettre en avant sa réputation de docteur présent pour ses patients. Expliquant donc la situation à son interlocutrice, il voulait qu’elle voit à quel point il était important qu’elle lui laisse des résidents et d’autres personnes pour son opération. Il espérait vraiment qu’elle verrait qu’il était sérieux. Malgré sa remarque, il ne s’était pas laissé démonter, mais il n’avait pas pu s’empêcher de venir la titiller et surtout en lui donnant ce surnom qu’il savait ferait lui dresser les cheveux sur la tête. Il avait été trop loin et elle venait de refuser.

    Non ?

    D’accord, il savait qu’elle n’aimait pas qu’on l’appelle ainsi, mais il avait pensé qu’elle accepterait malgré tout.

    Pourquoi non ?

    Il devait avouer que c’était bien la première fois qu’il était aussi surprit par la réaction d’une personne.

    Ma patiente a besoin de cette opération et pour y parvenir, j’ai besoin de plus de main d’œuvre.

    C’était aussi simple que ça, mais apparemment elle ne comptait pas lui faciliter la tâche.

    Un thé, un brownie, moi qui vous expliquer qu’il faut sauver ma patiente et vous, vous décidez de la laisser mourir, ainsi que ses bébés ?

    C’était inacceptable à ses yeux. Il avait fait l’effort d’aller lui chercher à boire et à manger, il avait été sérieux pour parler de sa patiente et Torri décidait de lui refuser de l’aider ? Là, il devait avouer qu’il ne comprenait pas son comportement.
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyMer 2 Déc - 22:07

Dire oui n'est pas un signe de faiblesse.
Richard & Torri

Pour se hisser là où elle en était aujourd'hui, elle avait du se montrer acharnée, tenace et plus redoutable que pas mal d'hommes ayant le même parcours. Car même si les moeurs évoluaient de nos jours, les femmes devaient toujours encore prouver leur valeur plus que ces messieurs pour un poste comme le sien et puisqu'en ayant une telle réputation elle s'était fait un nom, pourquoi devrait-elle changer ? Si on se fiait à ce qu'on disait d'elle, tant pis pour eux, Torri elle savait bien que ça n'était qu'une façade. Elle avait bien sûr un coeur, comme n'importe qui, avec des émotions et des sentiments mais contrairement à la plupart des gens, elle avait appris à les garder pour elle quand il le fallait. Et même si elle cultivait cette image la plupart du temps, n'importe qui la connaissant un tant soit peu vous dira que la jeune femme est au contraire une personne pleine de compassion et généreuse. Elle avait simplement sa façon de l'être et oui, aussi surprenant et rare que cela soit, elle souriait. Il lui arrivait même de rire, hallucinant pas vrai ? Mais pour le moment, clairement elle n'avait pas envie de rire face à Richard qui lui avait monté un tel coup, pensant qu'il pourrait l'acheter avec de la nourriture parce qu'il avait besoin de personnel pour son opération. Croyait-il réellement qu'elle ait besoin de ça pour lui accorder sa requête ? Visiblement oui puisqu'il s'était même donné la peine de choisir sa boisson préférée mais elle était sidérée de voir qu'il pensait devoir passer par un tel processus pour la faire céder. Elle se doutait qu'il ne faisait pas ça que pour l'embêter. Non, quand il lui prenait l'envie de le faire, ça avait tendance à rester puéril or là elle comprenait bien que la santé d'une patiente était en jeu. Cependant, qu'il tente d'obtenir son accord en jouant au plus malin, ça, ça ne passait pas et il franchit la limite de trop en utilisant ce surnom qu'elle abhorrait par-dessus tout, juste histoire de la provoquer encore un peu plus.

Pourquoi ce surnom provoquait chez elle une réaction aussi épidermique ? Tout simplement parce qu'elle l'avait associé avec une période de sa vie dont elle ne préférait pas parler. Je vous rassure, rien de véritablement traumatique -en tout cas rien qu'elle n'avait pu surmonté au final- mais elle ne supportait plus d'entendre ce mot vu les souvenirs attachés à ce dernier. Alors forcément, qu'il l'utilise en insistant bien dessus après avoir glissé dans la conversation qu'il ne la pensait pas sans coeur comme on pouvait le dire, elle décida de lui dire non, tout simplement. Sans même donner d'explication pour justifier son choix. Il voulait faire l'idiot ? Il s'en mordrait les doigts et apprendrait à ses dépends qu'elle n'entrait pas dans son jeu. « Parce que je suis le chef des résidents et qu'à ce titre c'est moi qui gère le planning de la main d'oeuvre et je vous dis non. La prochaine fois que vous aurez une demande, au lieu de monter un tel simulacre pensez tout simplement à m'en faire part comme n'importe quelle personne doté d'un peu de jugeote et de moins d'égo l'aurait fait. » finit-elle par lui répondre, prenant la direction de l'ascenseur, le plantant derrière elle sans plus de cérémonie. Par chance, elle était seule à s'y engouffrer et elle pu appuyer sur le bouton de fermeture des portes avant qu'il n'ait le temps de la rattraper. Non mais franchement, pour quoi se prenait-il ? Et pour qui la prenait-elle, de croire sincèrement qu'elle avait besoin d'un tel dessous de table pour lui accorder une telle requête ? Elle était un médecin comme lui, alors comment avait-il pu penser un instant qu'elle ait besoin de ça pour débloquer du personnel ? Surtout que ça donnerait à certains l'occasion d'apprendre, une telle opération n'arrivant pas souvent Non vraiment, ce type restait une énigme en lui-même se dit-elle en sortant de l'ascenseur une fois arrivée à son étage. Mais même si elle avait refusé de l'aider, elle n'allait évidemment pas laisser sa patiente prendre le moindre risque pour son opération et elle s'arrangea pour qu'il ait suffisamment de personnel à sa disposition lorsqu'il arriverait au bloc. Il fallait bien que l'un d'entre eux se montre adulte après tout et vu les circonstances, elle n'avait pas d'autre choix que de l'être à sa place.
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Dernière édition par Torri Carmichael le Mer 2 Déc - 23:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyMer 2 Déc - 22:53



    Oui, lui acheter un thé et un brownie était sa façon de dire s’il te plaît, mais visiblement c’était raté et pas qu’un peu. Lui qui avait réussi à être sérieux pour lui expliquer la situation, se retrouvait à faire face à la jeune femme qui refusait de lui apporter son aide. C’était dingue ! Enfin selon lui, parce qu’il ne savait pas que ce surnom ramenait de mauvais souvenirs. Il avait juste vouloir mettre un peu d’humour dans tout ça et ça se retournait contre lui. S’il avait su, il se serait retenu. Mais, pour lui c’était impossible qu’elle dise non. Il voulait donc savoir pourquoi elle le faisait et à sa réponse, il fronça les sourcils. Ouvrant la bouche pour lui répondre, il devait avouer qu’il ne savait pas quoi dire, alors il ferma la bouche et garda les sourcils froncés. D’accord, elle marquait un point, mais il n’allait pas le lui dire. A la place, il chercha quelque chose à dire, mais rien ne venait et la vit finalement monter dans l’ascenseur.

    Hey ! Vous allez où comme ça, on n’a pas fini de …

    Les portes venaient de se refermer et il jura avant de soupirer. Il aurait pu la suivre et tenter de lui faire changer d’avis, mais il sentait que ça ne servirait à rien. A la place, il prit les escaliers pour aller dans son bureau. Mangeant le brownie et buvant le thé, il chercha une façon d’aider sa patiente. S’il n’avait pas plus de personnel autour de lui, il allait devoir diviser l’opération en deux fois. Seulement, il n’était pas certain que la patiente tienne le choc. Il allait devoir faire une seule opération, mais cela prenait plus longtemps que prévu. Allant ensuite se changer, il se retrouva en tenue pour opérer et il fonça vers la salle d’opération. Voyant plusieurs personnes entrer là où il allait, il fronça les sourcils. Il pensa au fait qu’il y avait une autre opération qui était en train de se finir, mais à la place, il vit des jeunes du service de pédiatrie et de cardiologie. Avançant, il les regarda alors se laver les mains chacun à leur tour. Demandant ce qui se passait à une infirmière, cette dernière expliqua que Madame Carmichael avait fait en sorte d’appeler plusieurs personnes pour pouvoir les aider durant l’opération. Il en fut particulièrement surprit, mais il ne pu s’empêcher de sourire, avant d’aller à son tour se laver les mains.

    En les regardant par la vitre, il devait avouer qu’il était content de voir autant de monde présent. Ca allait pouvoir aller plus vite et la patiente serait mieux prise en charge. Laissant l’infirmière lui passer sa blouse, il donna la plan à tout le monde, pour chacun sache où se placer et quand intervenir. Se retrouvant près de la patiente, il laissa quelqu’un d’autre lui installer son masque et il regarda l’anesthésiste. Ce dernier lui donna le feu vert et il commença donc l’intervention. Avec l’aide de chacun, il pu faire ce qu’il avait espéré. Sa patiente se retrouvait en bonne santé et les bébés également. Ces derniers étaient trop proches et cela était dangereux pour un qui ne parvenait pas à respirer normalement. Le second allait bien, mais il avait quelques soucis respiratoires également. Faisant en sorte que tout ce petit monde soit soigné, il pu ramener la patiente dans sa chambre. Allant parler avec le mari de sa patiente, ce dernier fut reconnaissant et Rick le laissa aller aux côtés de son épouse. Remplissant la paperasse, son esprit ne pu s’empêcher de penser à Torri. Il était toujours dans sa tenue de chirurgien, mais tant pis, il irait se changer plus tard. Faisant un passage à la cafétéria, il partit finalement jusqu’au bureau de la jeune femme. Frappant à la porte, il décida de tenter de ne pas faire de bêtises cette fois. Attendant donc son accord, il entra dans le bureau et ferma la porte derrière lui. Allant déposer le thé et le brownie sur le bureau, il la regarda.

    C’est pour vous remercier.

    Enlevant le calot qu’il avait toujours sur la tête, il le mit dans la poche de sa blouse et la regarda.

    Avoir autant de monde a permis d’aider ma patiente et les jumeaux. Ils vont très bien et elle va pouvoir terminer sa grossesse tranquillement.

    Croisant les bras contre son torse, il resta fixer la jeune femme un instant avant de reprendre la parole.

    Donc, merci à vous.

    Oui, il était particulièrement mal à l’aise. Il n’y avait qu’avec sa famille qu’il s’excusait et là il devait avouer qu’il ne savait pas du tout comment s’y prendre.
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyMer 2 Déc - 23:37

Dire oui n'est pas un signe de faiblesse.
Richard & Torri

Il n'aurait pas pu s'y prendre d'une pire façon pour lui demander une telle chose à vrai dire. Quoi que si à la réflexion, elle pouvait penser à quelque chose qui l'aurait encore plus énervé mais même s'il l'horripilait la plupart du temps et qu'elle n'avait pas forcément une haute opinion de lui, elle était reconnaissante qu'il n'en soit pas arrivé là. Mais avec l'emploi de ce surnom il avait commit un impair -même s'il ne pouvait pas savoir que ce dernier évoquait chez elle des souvenirs douloureux-et elle avait décidé de lui rendre la monnaie de sa pièce en lui refusant sa demande et en le laissant sur place après l'avoir remis à sa place. Ok, elle n'était pas son supérieur et ne pouvait donc lui dire tout simplement d'aller se faire voir et le critiquer sur son comportement mais elle n'était non plus pour autant prête à se laisser marcher dessus ainsi et il l'apprendrait à ses dépends. Mais évidemment, elle n'allait pas le laisser opérer en sous-effectif puisque l'intervention était complexe et que la survie de la patiente et de celle de ses enfants était en jeu. Oui, elle était froide, distante mais elle restait professionnelle et une fois à son bureau, elle consulta le planning du service de cardio dans un premier temps avant de voir avec la pédiatrie. Au pire, elle irait au bloc si besoin mais cette patiente recevrait les soins dont elle aurait besoin quoi qu'il arrive. Torri aurait bien voulu lui donner une leçon mais jamais elle ne ferait ça si cela mettait en danger un patient. Elle aurait simplement aimer pouvoir être là pour voir sa tête lorsqu'il réaliserait qu'il aurait quand même le personnel suffisant pour sa chirurgie. Mais elle avait autre chose à faire que de céder à ce genre de comportement infantile, le service n'allait pas tourner tout seul -pas jusqu'à preuve du contraire en tout cas-.

Laissant cet épisode de côté afin de pouvoir se concentrer sur son propre travail, elle se plongea dans les plannings du jour et de la semaine à venir car évidemment, selon les urgences et les désistements, ces derniers changeaient de jour en jour et parfois même heure par heure. Autant dire qu'il fallait faire preuve d'une rigueur et d'une organisation méthodique pour que tout ça se passe le mieux possible et l'affectation des résidents allait forcément modifier certaines opérations mais elle avait fait en sorte que tout se passe sans répercutions. Si jamais une urgences survenait, elle savait déjà qui redéployer ou quoi faire pour s'organiser. Une fois cela fait, elle poursuivit avec de la paperasse, s'assurant que tous les compte-rendus étaient dument signés, bien rédigés. Elle n'aimait pas à avoir à passer derrière les gens pour une signature ou une omission parce que cela doublait son travail déjà assez conséquent comme ça. Fort heureusement pour cette fois, rien à signaler tout était en ordre. Allant s'assurer ensuite que les résidents en poste avait bien reçu leurs instructions et ne faisaient pas dieu sait quelle bêtise, elle passa à sa visite. Elle n'opérait plus aussi souvent mais une de ses patientes quittait la cardio aujourd'hui et elle tenait à la voir avant son départ pour bien lui rappeler de prendre son traitement et surtout à son mari de l'aider plus à la maison s'il ne voulait pas être veuf avant même d'être à la retraite. Oui, elle était directe mais le message passait clairement comme ça. Retournant ensuite à son bureau, elle avait le nez plongé dans un article qui parlait d'une nouvelle prothèse cardiaque quand on toqua à sa porte. Ne se doutant pas qu'il serait derrière la porte, elle l'invita à entrer et relevant la tête, elle haussa un sourcil. Il revenait à la charge ? Sérieusement ? L'observant déposer le tout sur son bureau, elle s'adossa contre le dossier de son fauteuil et attendit qu'il s'explique. Et il la remercier même! Surprenant et inattendu. Mais pas sans un certain goût de victoire pour elle. « Ravie d'apprendre que la patiente et les nourrissons vont bien. » dit-elle dans un premier temps. C'était une bonne nouvelle après tout. Déposant son stylo sur son bureau avant de croiser à son tour ses bras tout en le dévisageant, elle reprit. « Vous avez réellement cru que j'allais mettre sa vie en danger juste pour vous donner une leçon ? » demanda-t-elle, toujours incrédule qu'il ait pu envisager ça ne serait-ce qu'une seconde juste parce qu'il la pensait réellement sans coeur.
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyJeu 3 Déc - 0:23



    Il avait eu toute l’aide possible et il était vraiment content que Torri ait changé d’avis. Il avait ainsi pu vraiment aider sa patiente comme il le fallait et elle irait très bien, ainsi que les bébés. Il était content que ça soit le cas et il fut soulagé d’avoir pu tout faire en une seule opération. Alors évidemment il ne pouvait pas ne pas avoir une pensée pour sa collègue. Ce fut donc pour cela qu’il fila à la cafétéria lui reprendre un thé et un brownie. Il espérait qu’elle ne le prendrait pas mal cette fois-ci et au lieu de débarquer comme un sauvage dans son bureau, il attendit son accord pour entrer et il vint déposer les victuailles sur son bureau, lui indiquant que c’était sa façon de la remercier. Donnant alors des nouvelles de la patiente, il hocha simplement la tête à ses paroles. La regardant alors croiser les bras à son tour, il fut surprit qu’elle pose une telle question et il haussa les épaules.

    Oui et non.

    Autant être franc et ne pas tourner autour du pot.

    Non, parce que je sais que vous êtes un bon médecin et que vous ne ferez jamais rien pour compromettre la santé d’un patient.

    C’était certain pour lui qu’elle ne ferait rien pour empêcher quelqu’un d’être soigné convenablement.

    Oui, parce que j’ai apparemment été trop loin. Seulement, j’avais déjà été loin par le passé, mais cette fois-ci, j’ai dis quelque chose qui n’est pas du tout passé et même si je ne sais pas ce que s’est, je me suis dis que oui, vous auriez pu refuser de m’aider moi.

    Haussant les épaules, c’était ce qu’il avait pensé et c’était à tort, d’ou le fait qu’il soit venu jusqu’ici pour s’excuser.

    Je ne savais pas vraiment quoi penser de tout ça et malgré ma réputation et ce que vous pouvez penser de moi, merci d’avoir fait passer le mot et fait en sorte que j’ai assez de monde pour aider ma patiente et sa famille. Même si Queen Victoria et Don Juan ne s’entendent pas, ils savent quand faire équipe pour aider les autres.

    Il savait qu’utiliser leurs surnoms n’étaient sans doute pas la chose à faire, mais il voulait juste montrer que malgré les apparences, ils parvenaient à faire en sorte de penser à la santé des autres, avant de se prendre la tête, enfin à peu près. Gardant les bras croisés, il ne savait pas vraiment ce qu’il devait ajouter ou s’il devait même ajouter quelque chose.
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyJeu 3 Déc - 13:23

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Techniquement, elle n'avait pas changé d'avis, puisqu'elle ne pouvait pas le laisser opérer en sous-effectif sachant que cela compromettait les chances de la patiente de ce dernier. Elle avait simplement peu apprécié le fait qu'il pense devoir faire un tel simulacre pour lui faire entendre raison. Et oui, elle ne le nierait pas, elle avait eut plaisir à le planter comme un idiot au parking alors qu'il pensait déjà avoir gagné la bataille avec elle parce qu'il avait pensé à lui ramener de quoi casser la croute. La jeune femme ne s'était cependant pas attendu à ce qu'il se pointe dans son bureau après coup, sachant très bien qu'il n'était pas du genre à reconnaître ses erreurs et à s'excuser. Une fois de plus il n'arrivait pas les mains vides mais cette fois au moins le geste était acceptable puisqu'elle supposait que c'était sa façon à lui de la remercier. Ça devait sûrement lui faire moins mal de l'exprimer comme ça qu'avec de vrais mots. Ah l'égo masculin parfois... Lorsqu'il lui fit part du fait que l'opération s'était bien déroulée, permettant de mettre hors de danger la mère mais aussi ses enfants, elle admit être contente de l'apprendre. C'était toujours une bonne nouvelle de savoir qu'ils avaient pu faire leur travail correctement et aider un patient. Ils étaient là pour ça après tout. Cependant, elle tenait à savoir s'il avait réellement cru qu'elle aurait pu mettre sa patiente en danger juste pour lui faire payer de son numéro du parking.

Il est vrai que l'entente n'était pas spécialement la plus cordiale entre eux, pour diverses raisons mais s'il la pensait capable de faire une chose pareille, il y avait fort à parier que ça n'irait pas en s'améliorant du coup. Tous les deux étaient sur la défensive, forcément vu les circonstances mais elle était quand même curieuse d'entendre sa réponse et elle fronça les sourcils. Oui et non ? Pouvait-il être encore un peu plus vague ? Le laissant donc développer le fond de sa pensée suite à la tête qu'elle devait faire alors, elle releva légèrement le menton quand il admit qu'elle n'aurait pas pu faire ça parce qu'il savait que comme lui elle était un bon médecin. Au moins là-dessus ils étaient d'accord, c'était un début. Mais il poursuivit, expliquant pourquoi il avait pu y croire. Oui, il avait été trop loin même s'il ignorait pourquoi cette fois-ci elle n'avait pas pu laisser passer ça contrairement aux fois précédentes -car oui, ça n'était pas la première fois qu'il testait ses limites en plus-. « C'est déjà une bonne chose que vous réalisiez ça. » rétorqua-t-elle avant de le laisser poursuivre. Elle ne put s'empêcher de rouler des yeux lorsqu'ils sentit le besoin d'utiliser ces surnoms idiots qu'ils avaient au sein de l'hôpital mais elle esquissa malgré tout un léger sourire face à ce qu'il venait de dire. « J'ai fais mon boulot, tout simplement. Mais vous semblez surpris qu'on puisse parvenir à travailler ensemble, ce qui n'est pas mon cas. J'ai toujours su que sur un plan professionnel on pourrait faire une bonne équipe. » rajouta-t-elle avant de reprendre son stylo et de regarder son ordinateur à nouveau. « Quant au personnel, je ne vous connais pas assez pour pouvoir me faire une opinion. » déclara-t-elle alors pour clore le débat sur la question. Après tout, certes il n'avait pas hérité d'un tel surnom sans raison mais voilà ce que ça restait, un surnom idiot. Et un type capable d'empathie pour ses patients ne pouvait pas être un mauvais gars même si son comportement disait le contraire la plupart du temps.
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyJeu 3 Déc - 17:00



    Il était surprit, c’était certain. Il avait imaginé un tas d’options pour l’opération de sa patiente, mais pas le fait que Torri accepte de faire en sorte qu’il ait assez de monde pour l’aider. Il en était donc reconnaissant et c’était ce qu’il était venu lui dire. Amenant une offrande en signe de paix, il la déposa sur son bureau, avant de donner des nouvelles de la patiente et de remercier la jeune femme pour son aide. Cependant quand elle lui demanda s’il avait pensé qu’elle ne lui viendrait pas en aide, il ne pouvait pas mentir. Ca n’aurait servi à rien, du coup il expliqua que d’un côté elle était un médecin qui savait prendre soin de ses patients et de l’autre il avait apparemment été trop loin dans ses propos sur le parking et même s’il ne savait pas comment ni pourquoi, oui il s’était dit qu’elle lui en voulait.

    Je ne suis pas totalement idiot contrairement à ce que beaucoup pense.

    Esquissa un sourire, oui il avait réalisé son erreur et non il n’était pas aussi stupide qu’il pouvait parfois le laisser paraître. Il y avait une raison pour son comportement de Don Juan et d’homme immature. Une raison qui datait de plusieurs années et qu’il cachait au plus profond de lui. Malheureusement, le tout se révélait la nuit, mais comme il passait ses nuits seules, il n’avait pas à avoir peur que qui que ce soit ne finisse par être au courant de ses cauchemars liés à la guerre. Cependant, il continua à exprimer qu’il était content qu’elle l’ait aidé et il ne pu s’empêcher d’utiliser leurs surnoms au sein de ses murs. En la voyant rouler des yeux, il en fut fier, il aimait bien la voir faire ça et ça l’amusait grandement. Surprit par ce qu’elle venait de dire, il resta la fixer.

    Vraiment ?

    Ca il ne l’avait pas vu venir il devait l’avouer. Mais l’idée lui plaisait bien. Faire équipe avec elle ne devait pas être désagréable. Seulement, il se reprit en écoutant ce qu’elle ajoutait et il ne pu s’empêcher de sourire, prêt à dire quelque chose en rapport avec le fait qu’ils ne se connaissent pas personnellement, mais il se retint de justesse.

    J’allais dire quelque chose qui vous aurez fait me virer de votre bureau à coup de pieds dans le derrière, mais vu que je me retiens de le faire, je vais juste dire que c’est bien dommage.

    Souriant légèrement, il soupira doucement.

    Je ne drague pas les femmes mariées, c’est un principe et oui j’en ai.

    Il la fixa, lui faisait comprendre qu’il savait qu’elle devait se dire que parfois il n’en avait pas.

    Mais nous sommes voisins, enfin à quelques rues prêt. On devrait remédier au côté personnel un de ces jours.

    Cette fois-ci son sourire était sincère. Pourquoi ne pas l’inviter et son mari à venir dîner chez lui ? Après tout, ça pouvait être sympa, non ? Il n’en était pas certain, mais ça pouvait être un premier pas pour apprendre à la connaître. Quoi qu’au vu de sa réputation, pas sûr que son mari veuille faire sa connaissance, mais tant pis. Après tout ça n’était pas lui qu’il voulait connaître, mais bien elle.
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyJeu 3 Déc - 18:17

Dire oui n'est pas un signe de faiblesse.
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Torri savait faire la part des choses, certains diraient même qu'elle faisait ça trop bien, comme un automatisme puisqu'elle arrivait à séparer les choses en temps normal, d'où sa réputation d'ailleurs mais bien évidemment, elle n'aurait pas pu laisser la patiente prendre un risque juste parce qu'elle voulait lui faire payer ce petit numéro. S'il était surpris de ça, elle l'était du fait qu'il soit venu s'excuser et la remercier. Un point partout balle au centre en résumé mais elle devait tout de même lui demander s'il avait réellement cru qu'elle serait assez froide pour faire un truc pareil. Mais son raisonnement tenait la route, de son point de vue à lui bien entendu. Elle du alors admettre qu'il savait au moins reconnaître quand il avait fait une erreur et elle ne préféra pas commenter sa réponse. « Je crois que ça vous arrange qu'on le pense par moments. » se permit-elle malgré tout de répondre, sachant très bien qu'il était loin d'être idiot en effet. Juste immature par moments et clairement conscient de l'image qu'on avait de lui. Elle n'était pas la seule à tourner à son avantage ce qu'on pouvait dire sur elle, ça elle l'avait déjà remarqué. Combien de fois elle avait pu le voir sourire de façon mielleuse à une infirmière pour qu'elle lui accorde une faveur, ma foi, elle avait arrêté de compter à force. Le tout collait au personnage en tout cas, même si elle soupçonnait qu'une bonne partie n'était qu'une carapace. La sienne restait en place pour le moment en tout cas même si elle semblait involontairement baisser quelque peu sa garde à présent en admettant qu'elle pensait qu'ils pouvaient faire une bonne équipe dans un bloc.

Elle n'aurait pas du dire ça et elle le savait mais c'était trop tard à présent et puis c'était la vérité. Il était peut-être un coureur mais une fois dans un bloc et scalpel en mains, il était doué, tout comme elle. Oui,il semblerait qu'ils aient tous les deux bien plus en commun qu'ils ne puissent le suspecter mais ça, c'était une autre histoire. Il semblait surpris de l'entendre dire ça -pas étonnant en vérité- et elle s'autorisa malgré tout à dire qu'en se qui concernait un plan plus privé, elle ne pouvait émettre de jugement puisqu'elle ne le connaissait pas assez pour le faire. Lorsqu'il repris la parole après avoir exprimer sa surprise, elle s'attendait déjà à une réponse grivoise de sa part, elle lui avait sans le vouloir tendu une perche après tout. Ce qu'il confessa d'ailleurs face à elle. « Surprenant. » commenta-t-elle avec ironie avant de détourner le regard vers l'écran de son ordinateur à nouveau. Elle ne pu retenir le léger rictus nerveux qu'elle eut à sa prochaine remarque mais ça n'était pas rapport au fait qu'il semble avoir des principes malgré tout, mais bel et bien parce que mariée, elle ne le serait plus bien longtemps. « Avec un peu de patience vous pourrez tenter votre chance alors. » répondit-elle, laissant donc sous-entendre qu'elle ne rentrerait bientôt plus dans cette catégorie là. Ce qu'elle venait de dire pouvait être mal interprété mais elle s'en fichait bien au final; elle doutait qu'il le fasse de toute manière.Cependant elle releva les yeux lorsqu'il suggéra qu'ils devraient à faire en sorte de régler le côté personnel. « Je pensais que vous ne draguiez pas les femmes mariées ? » rétorqua-t-elle en haussant un sourcil, retournant son propre argument contre lui. Depuis quand était-il question qu'ils apprennent à faire connaissance en dehors de l'hôpital ? Qu'est ce qui était en train de se passer au juste ?
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyJeu 3 Déc - 23:10



    Vous croyez ?

    Souriant, évidemment qu’elle avait raison. Le fait qu’on le prenne parfois pour un imbécile était une bonne chose. Surtout face aux personnes qu’il ne supportait pas. Au moins, on le laissait tranquille et c’était bien plus agréable à vivre. Mais, il se disait que ça devait être pareil pour Torri. En discutant avec elle, il voyait bien qu’elle n’était pas comme l’image qu’elle donnait ou ce qu’il avait pu penser d’elle avant aujourd’hui. Cependant, il fut surprit quand elle expliqua qu’il ferait une bonne équipe au travail. Il n’y avait jamais songé avant, donc ça le surprenait qu’elle pense une telle chose. Il faudrait qu’il se penche sur la question quand il aurait le temps et peut-être qu’un jour il aurait besoin de son aide pour une intervention qui sait. Seulement, il ne pu s’empêcher de laisser son esprit partir vers un terrain dangereux et avant qu’il n’en dise trop, il se réfréna et expliqua simplement qu’il ne ferait pas de commentaire à ce qu’elle venait de dire, enfin pas de commentaire déplacé, même s’il voulait vraiment en faire un.

    N’est-ce pas. Mais j’apprend vite.

    Restant sérieux, il expliqua par la suite qu’il n’était pas du genre à draguer les femmes mariées et que c’était quelque chose qu’il avait toujours respecté. Mais il ne su pas quoi dire à la remarque de la jeune femme. Tenter sa chance ? Il devait avouer qu’il ne savait pas ce qu’elle voulait dire par là, mais à la façon dont elle venait de le dire, il valait mieux qu’il ne pose pas de questions. Alors, il continua plutôt sur le fait qu’ils ne se connaissaient pas personnellement comme elle l’avait fait remarquer. Proposant alors de remédier à cela, il écouta sa question et il eu un léger rire avant de reprendre son sérieux.

    Je ne suis pas en train de vous draguer. Si je le faisais, ça serait d’une façon très différente.

    Il n’en dirait pas plus, car il ne voulait pas qu’elle sache comment il s’y prenait, mais surtout parce qu’il se doutait qu’elle l’enverrait balader en quelques secondes.

    Tout ce que je veux dire, c’est que nous habitons dans le même quartier et que nous n’avons même pas ne serait-ce que dîner entre voisins. Je me débrouille plutôt bien en cuisine, alors je peux faire à dîner. Vous voyez avec votre mari quand vous pouvez venir et on peut mettre ça en place.

    Souriant, il fixa la jeune femme. Sur ce coup-là, il ne pensait pas une seule seconde qu’elle pourrait dire non. Pourquoi ? Il n’en avait pas la moindre idée, mais il se disait qu’elle devait être du genre à apprécier la bonne nourriture et que c’était toujours sympa de faire de nouvelles connaissances, surtout autour d’un bon repas. Non ?
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyJeu 3 Déc - 23:56

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Croyait-elle vraiment qu'il aimait à se faire passer pour plus bête qu'il ne l'était ? Oh oui, parce qu'elle se doutait que c'était une bonne façon pour lui de se sortir de certaines situations au même titre qu'elle utilisait parfois un regard noir pour mettre fin à une conversation ou pour obtenir d'un interne qu'il fasse ce qu'elle demandait sans poser de questions. Si déjà elle devait se coltiner cette réputation de femme sans coeur autant utiliser les quelques rares "bons" côtés pour ce genre d'occasions, pas vrai ? Du moment que ça permettait que le travail soit fait en même temps... Mais oui, Victoria n'était pas aussi froide qu'on pouvait le dire et il pouvait en avoir la preuve à présent alors qu'elle lui faisait part du fait qu'elle avait toujours supposer qu'ils pourraient former une bonne équipe au bloc. Après tout, ils pouvaient être complémentaires une fois en pleine opération mais elle admit aussi que pour le reste, elle ne pouvait pas en dire autant puisqu'elle ne connaissait que son cv en matière de boulot. Après tout, comme dans toute rumeur, il existe une part de réalité et elle l'avait bien vu flirter sans retenue par le passé alors elle n'avait pas à douter que s'il pouvait se mettre autant de personne dans la poche, il ne devait pas être un con fini mais elle n'avait pas spécialement envie d'apprendre à le connaître pour autant, même si ces derniers mots pouvaient amener à le penser. C'est en tout cas de cette façon que l'autre chirurgien décida de le prendre et elle fut soulagée de voir qu'il se retenait de lui faire par de ce qu'il envisageait de lui dire initialement suite à ça. « Vous aurez le droit à un bon point. » rétorqua-t-elle alors en esquissant l'ombre d'un sourire.

Mais sans vraiment trop savoir comment ils en étaient arrivés à parler de ce genre de choses alors qu'ils étaient encore à se prendre le bec quelques heures plus tôt. Elle laissa échapper que s'il faisait preuve de patience, il pourrait bientôt tenter sa chance puisqu'il suivait son propre code de conduite, ce dernier lui interdisant de le faire avec des femmes mariées. Elle se demandait combien de femmes avaient pu lui mentir à ce sujet par le passé d'ailleurs... En tout cas non, ça n'était pas une invitation -non.... non bien que...non ça n'en était pas une- mais simplement une réponse naturelle qui lui avait échappé mais elle n'allait pas développer sur le sujet et elle fut ravie de voir que lui ne semblait pas avoir relever ou qu'en tout cas, il soit assez galant pour ne pas en jouer. Mais avec ce qu'il proposait de faire, elle fit un trait d'esprit en reprenant ses paroles précédentes et sa réponse, la fit hausser un sourcil à nouveau. « Bizarrement, je n'en doute pas une seconde. » déclara-t-elle, n'ayant même pas envie de savoir ce que cela impliquerait si c'était le cas. L'écoutant poursuivre, elle croisa à nouveau les bras alors qu'il évoquait le fait qu'en tant que voisins, ils n'avaient toujours pas eut l'occasion de dîner ensemble. Seulement, lorsqu'il reparla de son mari, elle retourna à une posture plus fermée encore, ne le regardant même plus. Oui, elle aimait la bonne cuisine mais elle ne pouvait pas commettre la même erreur une seconde fois et craché le morceau. Ça n'était pas ses affaires de savoir qu'elle était en pleine procédure de divorce après tout. « Je ne crois pas qu'il pourra se libérer dans les prochains temps, il est très occupé sur un nouveau projet. » Celui de recommencer sa vie avec une greluche de plus d'une vingtaine d'années de moins qu'elle mais ça évidemment, elle ne le dirait pas. Ça l'embêtait d'agir de cette façon après qu'il soit venu s'excuser auprès d'elle mais elle ne voulait pas parler de ça. Encore moins ici et avec lui.
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Dernière édition par Torri Carmichael le Sam 5 Déc - 0:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptyVen 4 Déc - 1:03



    Avoir une réputation n’était pas toujours une bonne chose. Ca dépendait de ce qu’on disait de vous, seulement pour sa part Rick aimait écouter ce qu’on pouvait dire de lui. Entre le Don Juan, le beau parleur et bien d’autres, c’était celui d’être bête qui lui plaisait le plus. Oui, le penser vraiment idiot avait ses avantages et visiblement Torri avait grillé sa couverture. Mais ça ne le dérangeait pas, parce que quelque part, il était content de savoir qu’elle avait remarqué qui il était en partie.

    Oh, merci beaucoup.

    D’accord, il ne savait pas comment ils en étaient arrivés à parler de cette façon, mais ça l’amusait beaucoup. Il devait d’ailleurs avouer que c’était la conversation la plus longue qu’il avait eu avec elle depuis très longtemps. Donc, il essaya de rester naturel, mais sans causer de problème et il s’amusa de ses paroles. Oui, s’il était en train de la draguer, il s’y prendrait vraiment autrement, mais ça n’était pas le cas et il valait mieux passer sur le sujet. C’était un terrain dangereux à ses yeux, donc il valait mieux qu’il se taise pour une fois. Seulement, il était sérieux quand il proposait de faire à dîner et qu’elle et son mari vienne chez lui. C’était une bonne façon d’apprendre à se connaître, enfin il le pensait, mais visiblement ça n’était pas le cas de son interlocutrice. A ses paroles, il fut quelque peu touché, pensant que c’était vraiment contre lui qu’elle refusait de venir dîner chez lui.

    D’accord … je comprend.

    Fronçant les sourcils, il devait avouer qu’il ne comprenait pas du tout, mais elle semblait vraiment refuser une telle idée, alors il décida de tenter de voir si c’était vraiment à cause de lui qu’elle ne voulait pas penser au fait d’aller dîner ensemble.

    S’il est occupé dans ce cas vous pouvez venir seule. Il n’est pas obligé d’être là.

    C’était sans aucun doute osé de dire une telle chose, mais il pensait sincèrement qu’elle rejetait ses propositions, juste parce que c’était lui qui les faisait.
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptySam 5 Déc - 0:22

Dire oui n'est pas un signe de faiblesse.
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On se préoccupe toujours un peu de ce que pensent les autres de vous. C'est ainsi que l'être humain est fait après tout, c'est une créature qui juge, que ça soit sur l'apparence ou sur l'image que vous renvoyez même inconsciemment parfois. Il y avait juste certains qui parvenaient à mieux s'en distancer que d'autres ou à en jouer. Son air froid était venu après plusieurs choses en vérité mais depuis qu'elle affichait cette distance, elle avait bien vu qu'on la regardait avec un regard différent et elle préférait inspirer une certaine peur aux autres que la pitié. Car si elle en était arrivé là de cette façon, c'était parce qu'elle avait gagné sa place en se battant comme une lionne, pas parce qu'on lui aurait fait une fleur. Mais elle se doutait qu'un homme comme lui aimait à ce qu'on le prenne pour plus idiot qu'il était parce que ça pouvait lui permettre de se laisser une porte de sortie face à certaines situations et que ça devait l'amuser de voir les autres tomber dans le panneau. Manque de bol, elle avait trouvé son truc. Lançant un simple regard à l'autre médecin à sa réponse quant au fait qu'il apprenait vite, elle était en effet contente qu'il ne lui ai pas fait part de ce qu'il ferait dans l'éventualité d'uns situation où il se retrouverait à la draguer. Oui, étrange mais sans savoir pourquoi, ils en étaient arrivés à un tel sujet de conversation. Dire qu'encore avant ils auraient été capable de se traiter de tous les noms d'oiseaux après le petit guet-apens du parking.

Ce qui était encore plus surprenant fut ce qu'il dit ensuite. Elle ne s'attendait vraiment pas à ce qu'il suggère qu'ils dînent ensemble histoire d'apprendre à se connaître puisqu'ils n'en avaient jamais eu l'occasion jusqu'à présent alors qu'ils étaient voisins depuis un moment. Seulement elle ne pouvait pas dire oui parce qu'elle se voyait mal lui dire que son mari partait parce qu'il voulait refaire sa vie, monsieur n'ayant plus la force de je le cite "supporter de jouer les seconds couteaux dans son propre couple". Sans compter que visiblement elle ne lui convenait plus non plus en comparaison à un modèle plus neuf, dira-t-on. Elle avait été abrupte dans sa réponse du coup et elle s'en voulait un peu, voyant bien qu'il semblait surpris de sa réponse mais il n'avait pas à savoir ce qui se passait dans sa vie privée. Se cachant donc derrière cette fausse excuse, elle restait composée, ne vendant pas la mèche même si ça n'aiderait certainement pas à améliorer leur relation. Relevant la tête vers lui lorsqu'il reprit malgré tout la parole, faisant remarquer que son mari n'était pas obligé de venir au pire. « C'est vrai. » dit-elle comme si elle n'y avait pas pensé avant. « Nous verrons alors un de ces jours pour trouver un créneau dans les semaines à venir. » ajouta-t-elle, esquissant un léger sourire. Elle n'avait pas vraiment envie de sourire mais elle suspectait -espérait- que cela suffirait à l'apaiser et à lui faire oublier sa réponse brutale et surtout à la laisser seule dans son bureau, histoire qu'il ne vienne surtout pas suspecter qu'elle cachait quelque chose. Comme quoi savoir maîtriser ses faciès et ses émotions, ça pouvait parfois être bien utile....
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MessageSujet: Re: Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri.   Dire oui n'est pas un signe de faiblesse. | Torri. EmptySam 5 Déc - 23:38



    C’était vrai. Il aimait que les autres le prennent pour un idiot, parce que ça pouvait se retourner contre eux. De plus, le voir comme quelqu’un d’inoffensif, forcément ça aidait encore plus. Mais la jeune femme semblait l’avoir compris, d’ou le fait qu’elle soit plus directe avec lui sans doute. Seulement, ça ne le dérangeait pas qu’elle le sache, parce que du coup, il comprenait pourquoi elle était ainsi avec lui. Enfin, c’était ce qu’il pensait, parce qu’au moins, il saurait comment se comporter avec elle à l’avenir. Au moins ils semblaient sur la même longueur d’onde, jusqu’à ce qu’ils arrivent à parler du fait que partager un dîner ensemble. Enfin, d’abord avec le mari de Torri. Il avait proposé cela d’une façon gentil pourtant. C’était vrai qu’ils étaient voisins depuis très longtemps, mais il n’avait jamais envisagé ne serait-ce que de les inviter à boire un verre. Ca n’était pas comme si sa maison était en désordre tout le temps. Au contraire, il était du genre ordonné, donc il n’y avait aucune raison qui faisait qu’il n’aurait pas du proposer une telle chose avant. Bon d’accord, le fait qu’ils ne se parlent quasiment jamais était sans aucun doute la vraie raison. On invite rarement une personne à qui nous n’adressons pas la parole. Donc la réponse de la jeune femme semblait un peu brutale et il se demandait si ça avait avoir avec lui. C’était peut-être simplement qu’elle ne l’aimait pas lui, donc il voulait juste en tête certain. Proposant alors à Torri de venir seule dans ce cas, sans son époux, il attendait de savoir ce qu’elle pourrait dire à une telle chose. Il fut quelque peu soulagé en l’entendant dire qu’elle était prête à en discuter pour mettre cela en place.

    Parfait.

    Il ne pu s’empêcher de sourire et il se retrouva bête sur place, à ne pas savoir quoi ajouter.

    Je vais vous laisser continuer votre travail.

    Hochant la tête pour lui-même, il fit demi-tour et sortit du bureau. Qu’est-ce qui lui prenait d’agir de la sorte ? Il n’en avait pas la moindre idée mais l’idée d’un dîner avec elle n’était pas si désagréable à imaginer. Se reprenant, il partit directement vers les vestiaires pour se changer avant de filer continuer sa garde pour le reste de la journée, non sans penser parfois à ce qu’il pourrait faire à manger quand le moment serait venu.





FIN
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