~~Frederic Johnson~~ LIENS

✃ It's as if I could not breathe with you.
Principe n°1 : Une journée sans café ne vaut pas la peine d'être vécue. C'est dans la file d'attente de son Starbuck attitré que Frederic organise les meilleurs crimes parfaits... Quant à l'indécis de la machine à café de l'étage où il travaille à l'hôpital, il l'a déjà tué mentalement environ 8 992 fois.
Principe n°2 : Frederic est bisexuel. Ce n'est pas l'information la plus pertinente mais c'est probablement celle que vous attendiez tous, bande de chenapans. Il se refuse à être pansexuel, car cela impliquerait de tomber amoureux d'une personne peu importe son physique et... Frederic n'est pas homme à tomber amoureux. Harceler, ignorer ou malmener un potentiel partenaire, pourquoi pas, mais pas tomber amoureux : il est des mythes que même le plus cartésien des hommes n'ose pas toucher. Bisexuel donc, parce qu'il admet qu'il faut respecter une certaine hygiène et qu'à défaut d'être honnête, le sexe est un moyen comme un autre de se vider l'esprit.
Principe n°3 : Il y a des moments d'exception dans la vie, ces moments de plaisir pur où, à ces médecins suffisants et bouffis d'orgueil qui lui assènent avec mépris "Je sauve des vies, moi, Môsieur.", Frederic répond avec un calme olympien : "Et moi, je sauve votre job.". Il rajouterait bien 'connard' mais on ne frappe pas un homme déjà à terre.
Principe n°4 : Frederic ne range JAMAIS son bureau. Les dossiers s'empilent en vrac, se perdent parfois dans des recoins de fouillis où même une chatte n'irait pas cacher ses petits, et un bordel sans nom et sans fin a envahi l'espace professionnel où il est censé recevoir ses 'clients'. C'est une méthode de survie comme une autre : un dossier bien caché est un dossier que l'on ne retrouve jamais. Jamais. Jamais... Il met au défi n'importe quel fouineur de venir mettre le nez dans ses affaires. Paranoïaque ? Peut-être bien. Adepte du secret ? Probablement.
Principe n°5 : Frederic arrive à 7h tapante au boulot et n'en ressort pas avant 21h, si ce n'est plus le jour où un dossier se montre plus coriace que prévu. Il est fréquent qu'il vienne travailler également le samedi et dimanche. Le concept de vie privée lui est étranger : du temps libre, c'est du temps de perdu. Et de toute façon, avec les litres de caféine qu'il avale chaque jour, dormir relève du miracle pour lui.
Principe n°6 : La morale et l'éthique, c'est typiquement le genre de connerie qu'on invente le week-end quand on laisse ses neurones se reposer un peu trop longtemps. Pour gagner un procès, Frederic serait prêt à tout, peu importe le coût et le temps dépensé. D'ailleurs son taux de réussite est supérieur à son prédécesseur, et il sait pertinemment que c'est pour cela qu'on le garde au Menphis Wave.
Principe n°7 : Il sait qu'on le déteste et ça tombe vraiment bien, parce que cela lui évite d'avoir à faire la conversation, de demander des informations dont il n'a que faire à des supposés amis qui se conduiraient en véritables boulets, et de devoir faire copain-copain avec des pitres qu'il se sentirait ensuite obligé de défendre en raison d'une hypothétique amitié qui prendra fin au moment même où il perdra le procès. Bref : une vie sociale, c'est un surplus d'emmerdes dont il n'a que faire actuellement.
Principe n°8 : Il est expressément recommander de courir aussi vite que possible dans la direction opposée à l'instant même où Frederic vous adressera un sourire. Pas égard pour la pureté de votre âme, ne jouez pas avec le diable.
Principe n°9 : Frederic n'a qu'une soeur et c'est l'amour fou entre eux. A tel point qu'il y a 4 ans, pour Noël, elle lui a offert un chat qu'elle avait soit-disant recueilli à la SPA locale. Roux, maigre comme un clou, hargneux et capable de vous arracher un doigt si jamais vous faites mine de vouloir le caresser, l'ignoble créature trône en pacha absolu dans l'appartement de Frederic. Il l'accueille d'un sifflement aigu chaque fois qu'il rentre et considère que la litière est une insulte à son existence de chat libre et indépendant, en conséquence de quoi il pisse et crotte systématiquement derrière le canapé de l'avocat. Frederic l'a baptisé Lovely : s'il devait déménager, il y a fort à parier que la première chose qu'il mettrait dans un carton pour l'emporter avec lui serait ce chat. A l'aide de gants en inox et d'une protection intégrale sur l'ensemble du corps évidemment, mais il le ferait. Mais attention, il n'aime pas ce chat : il admet seulement qu'il est probablement la créature la plus logique dans tout son entourage.
Principe n°10 : Frederic a fait trafiquer des résultats d'analyse le 31 octobre dernier pour faire croire à un médecin de l'hôpital qu'il avait attrapé la syphilis. Halloween, avec Frederic, ça fait VRAIMENT peur. (sinon ça ne vaut pas le coup d'être organisé, n'est-ce pas ?)[/center]