You say you worry but your love is a dream

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REBECCA SHARPE
“All boundaries are conventions, waiting to be transcended.”

NOM : Sharpe, le nom de son mari. avant c'était Rossellini, une consonance italienne qui réchauffait les coeurs lorsqu'on le prononçait, un sourire dans les yeux. Sharpe, c'est tout aussi joyeux. c'est différent. c'est le signe d'un amour sans faille, enfin presque. PRÉNOM : Rebecca Rosa. deux héritages qui pèsent sur ses épaules mais qu'elle s'efforce de porter fièrement. elle n'a jamais vraiment comprit ces familles qui donnent le nom des morts à ceux qui naissent. la plupart du temps, c'est Becca qui est utilisé. l'envie de ne pas s'encombrer de syllabes en trop. AGE : vingt-sept ans. lorsqu'elle se balade dans l'hôpital, souriante, toute agitée, on lui donne moins. lorsqu'on la croise avec Jeremiah entre les bras, le berçant tendrement, on lui donne plus. un visage poupin qui ne semble pas garder le temps. une femme enfant qui fait tourner bien des têtes. SURNOM : on a fini par l'appeler Morticia Addams, la belle. entourée par la mort depuis l'enfance, fascinée par cet univers sombre du deuil, elle a fini par s'amuser de tout ce gore qu'on lui montre. elle rigole aux enterrements, elle enchaine les films d'horreurs et se bat constamment pour assister aux opérations les plus impressionnantes. mais son surnom, il est arrivé lors de sa deuxième année d'internat. quand elle a enfoncé sa main dans le coeur d'un homme pour lui sauver la vie, surexcitée face à son geste, trop heureuse de prendre enfin part à ce joli bordel. on la regarde bizarrement depuis, on sait qu'un truc ne tourne pas rond chez elle. ORIGINES : c'est l'Italie qui chante dans son sang. un pays lointain qu'elle aimerait mieux connaitre. des souvenirs d'une famille heureuse autour de nourriture traditionnels, elle en a beaucoup. son père a toujours été un cuisinier hors pair, un amant dévoué et un bon vivant. elle a beaucoup apprit de lui. STATUT : mariée, la bague au doigt, la corde au cou. elle l'aime lui, cet homme tendre à l'âme paisible. ce corps étreint qui l'apaise, qui lui souffle qu'il sera toujours à ses cotés. et puis il y a l'autre, le fougueux, le passionné. l'irrationnel, la bêtise. lui aussi, elle l'aime. lui aussi, elle l'embrasse. secret terrible qui vient happer ses lèvres dans un baiser langoureux. Becca, elle est polyamoureuse dans un monde qui n'accepte pas ce genre de bonheur. alors elle se cache, et elle aime à la folie. c'est risqué, ça fait peur. mais c'est elle, oiseau libre au coeur trop grand. cet amour, il a donné naissance à Jeremiah, fils de Roan. bientôt, un autre arrivera. de Wolfe, cette fois. MÉTIER : Rebecca vient d'entamer sa résidence où elle s'amuse comme une petite folle. à tel point qu'elle n'a pas prit ses jours de congés maternité l'année passée pour être sur d'être prête à tant. une passionnée qui veut sauver des vies depuis qu'on lui a prit celle de son ainé. une gamine qui veut voir du sang et des organes, et qui crève d'envie de les rabibocher histoire d'avoir un impact, au moins une fois. TRAITS DE CARACTÈRE : espiègle et taquine, Becca se laisse vivre. elle aime, et elle le montre comme elle le peut. toujours là pour détendre l'atmosphère, elle ne fait que chercher un peu d'attention après tout. elle l'a toujours fait, c'est la maladie de Julian qui a amené ça. enfant turbulente, frivole, elle n'a pas réussi à devenir adulte d'après sa mère. un échec qu'elle vit comme une victoire, trop terrifiée à l'idée de devenir sérieuse. le sérieux c'est l'ennui, et l'ennui c'est la mort. GROUPE : anesthesiant AVATAR : Daisy Ridley SCENARIO OU INVENTE ? : inventé

✃ It's as if I could not breathe without you.
Julian avait sept ans lorsque le cancer a été diagnostique. dix-sept lorsqu'il a fini par mourir. dix ans de vie passées dans les couloirs colorés du service pédiatrique pour la famille Rossellini qui a eu du mal à s'en remettre. l'attention s'est porté sur l'ainé, et le reste n'a plus compté. c'est peut-être pour ça qu'elle est devenue casse cou Becca, qu'elle s'est mise à faire n'importe quoi. enchainant bêtises et blessures pour que ses parents la voit aussi. une gamine perturbée, qui ne comprenait pas l'horreur du spectacle de sa vie. elle fa même fini par en vouloir au garçon. et puis il est mort, et l'on a plus jamais entendu parler de cette période sombre. + c'est durant cette période que l'on a découvert à Rebecca le syndrome de Van Willebrand. maladie rare, épée de damoclès sur la tête. saignements abondants, hémorragies inattendues, peau qui marque. elle qui est obsédée par le sang voit le sien partout, constamment. maladie qui a bien faillit lui couter la vie plus d'une fois, victime d'une égratignure mal placée ou d'un accident bête. son accouchement fut une horreur, un drame qu'on lui a interdit de revivre au risque de la perdre pour de bon. elle s'était faite à l'idée de ne plus avoir d'autres enfants. la fille qui lui pousse dans le vide en a décidé autrement. + Jeremiah, son fils, est ce qu'elle a de plus cher au monde. pourtant elle n'a prit que quelques semaines de repos après son accouchement, avant de se remettre au travail. elle refuse de voir quoi que ce soit, ou quiconque, lui barrer la route d'une carrière qu'elle rêve depuis bien trop longtemps. et puis, elle est lassée de cette image de la femme mère, faite pour enfanter et faire la cuisine, qu'on lui renvoie dans les médias. Wolfe et elle se sont arrangés pour partager les jours de congés, s'occupant tous les deux de cet enfant tant chéri. dès qu'il en fut possible, le garçonnet fut mit à la garderie de l'hôpital. parfois, elle saute la pause déjeuner et vient passer du temps avec lui. elle a longtemps eu peur que son enfant souffre de la même pathologie qu'elle et fut soulagée en apprenant qu'il n'en avait pas hérité. malgré tout, elle le surprotège déjà malgré l'insistance de Wolfe pour le laisser vivre un peu. + c'est une habituée des prises de risques dangereuses et souvent stupides, Becca. un point de sa personnalité qui fait marrer Roan, qui fait hurler Wolfe. elle aime se mettre en danger la brune. elle s'est mise à la moto, elle fait de l'escalade, elle est la première à se pencher par les fenêtre pour regarder dehors et tenter tous les trucs risqués qu'on lui propose. elle joue avec cette mort qu'elle a trop longtemps côtoyée. alors oui, on a peur pour elle. on aimerait qu'elle arrête, qu'elle se pose enfin. mais elle refuse. elle se sent tellement vivante. + l'italienne a héritée de son père ce don de la cuisine qu'elle a. passion qu'elle laisse sortir de temps à autre, lorsqu'elle en a le temps. c'est la spécialiste des tentatives de nouveautés, mélangeant sucré et salé comme personne. jouer avec les saveurs, inventer, et régaler son époux. elle fait elle même les purées de son fils, et réalise des petits plats pour que Wolfe puisse manger sainement au boulot. loin de la parfaite petite ménagère, elle adore pourtant ce rôle qu'elle s'est donnée. rien de mieux qu'un bon plat pour faire plaisir à tous le monde. + Becca aime les fêtes de familles. non, elle les adore. religieuses ou païennes, celles-ci sont fêtés en grande pompes dans la casa Sharpe. Noël et Thanksgiving sont ses favorites, et elle n'hésite pas à se transformer en maniaque de la guirlande dès que décembre s'approche. la maison est entièrement décorée, ses vêtements à thèmes -comme ceux de son fils, et de son mari lorsqu'elle y parvient- et sa confection de pâtisseries augmente considérablement. on pourrait la confondre avec un lutin à cette époque de l'année. elle connait tous les téléfilms, les chansons et les histoires. Noël, c'est son petit moment de bonheur après une année à trimer. + c'est lors de sa deuxième année d'internat que sa réputation de folle furieuse c'est faite. Morticia Addams, la fille super glauque, obsédée par le gore et l'horrible, qui prend son pied dans les pires situations. on dit d'elle qu'elle vole des morceaux de corps lorsque les opérations tournent mal, pour les garder dans des bocaux chez elle. on dit qu'elle fait des séances de spiritisme où elle appelle le diable chez elle, sans autre résultat qu'une odeur de cramé dans sa cave. on dit qu'elle tuait des chats quand elle était plus jeune. la femme s'en fiche, ça l'amuse. elle parvient à faire peur avec un sourire un peu trop insistant. la vérité, c'est qu'elle est fascinée par l'impact que l'on peut avoir sur un corps humain. elle s'en est rendue compte véritablement ce jour là, où elle a plongé la main dans le torse d'un homme pour faire battre son coeur en recouvrant une mince plaie réalisée par un titulaire maladroit. une scène qui lui a valut de se faire engueuler, mais qui a sauvé la vie de l'homme tout en achevant de parfaire sa légende sinistre. l'humour noir qu'elle possède n'aide pas vraiment à effacer ce coté d'elle que l'on pousse à l'extreme. on lui demande parfois comment elle fait pour être l'épouse d'un homme si doux. elle se contente de sourire, malicieuse, et d'insinuer que l'habit ne fait pas le moine. juste pour entendre Wolfe se plaindre des regards étranges, inquisiteurs qu'on lui lance. + il faut bien l'avouer. parfois, les niaiseries de son compagnon l'agacent. mielleux, à la limite du sirupeux, il devient vite trop. et si ça passe lorsque c'est face à un malade en mauvais état, à leur fils qui rigole ou lorsqu'il la prend dans ses bras, dans leurs moments de tendresses, elle fini par ne plus supporter de voir des inconnus arriver chez elle pour prendre le canapé une nuit ou deux, parce que monsieur est trop gentil pour dire non. elle voudrait pouvoir le gifler, parfois, lui ce grand dadet qui s'attache trop vite et qui ne se méfie de rien. après tout, c'est comme ça qu'ils se sont fait piquer leur voiture, quelques années auparavant. prêté pour une affaire urgente. idiot. elle n'arrive pas à lui en vouloir trop longtemps, elle sait que c'est plus fort que lui. elle a apprit à vivre avec les surprises, et les chats à sa porte. + une petite fille, elle en a toujours rêvé. mais c'est un garçon qui lui a été donné. un garçon qu'elle aime plus que tout au monde. oui, mais. lorsqu'il lui fut apprit qu'elle ne pourrait avoir d'autres enfants, au risque de perdre la vie, elle cru voir le monder s'effondrer. elle a mit du temps à se remettre de cette nouvelle, Wolfe et Roan à ses cotés. aussi, lorsqu'elle a apprit sa seconde grossesse, Rebecca s'est sentie revivre. tant pis si elle meurt, tant pis si elle ne connait pas l'enfant. elle veut faire ce cadeau aux hommes de sa vie. une petite partie d'elle, plus jeune et plus jolie. elle n'a encore annoncé à personne cette grossesse, hésite à le faire. elle sait qu'on va lui dire que c'est une erreur. elle sait qu'on va lui parler d'avortement. et ça, il n'en est pas question. + le père de son fils ? bonne question. celui de sa fille ? peut-être le même, peut-être que non. c'est une réalité qui en ferait frissonner plus d'un, c'est la sienne cependant. Rebecca, polyamoureuse, tombée dans le piège de deux frères. elle s'est refusée à faire le moindre test. elle pense savoir l'identité du père. elle le sent. Roan pour Jeremiah. Wolfe pour ce second enfant, cadeau des dieux. si l'un sait tout et se contente de cette vie, caché, l'autre ne se doute de rien et croit vivre une véritable vie de conte de fée. ça lui fait mal à Becca, bien sur. elle déteste lui mentir. mais c'est plus fort qu'elle, elle ne peut se séparer de l'amant. elle est amoureuse, des deux. choisir, ce serait mourir un peu.

PSEUDO/PRÉNOM : MOI C MARIE WESH AGE : il parait que je suis jeune OU AS-TU CONNUS LE FORUM : dans le fion de Dante FRÉQUENCE DE CONNEXION : devinez CRÉDITS PHOTO ET CITATION : daisyridleydaily & Caravage AUTRE : j'vous aime AUTRE(S) COMPTE(S) ? : Bells le teddybear

Dernière édition par Rebecca Sharpe le Ven 4 Déc - 21:58, édité 23 fois

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✃ You are my paradise, but maybe I'm your hell
tu regardes l'enfant, curieuse. t'as quoi, six ans ? sept ? tu t'en souviens plus, tu te souviens plus bien de tout ces comptes que tu as du faire. t'étais gamine, c'est ce qui compte. trop jeune pour ça, pour ces conneries. ta robe rose ressort bien dans les couloirs pâles de l'hôpital. t'as tes petits doigts accrochés au fauteuil roulant que tu essayes de suivre tant bien que mal, course effrénée contre ces foutus roues qui vont trop vite pour tes jambes. tu le regardes, petite fille qui ne comprend pas. ton frère il a des cheveux bruns, un sourire immense et des pépites dans les yeux. alors elles sont passées où, les pépites ? et les cheveux, ils sont sous son bonnet ? t'aimerais demander à maman, mais celle-ci à l'air trop triste, t'as pas envie de l'embêter. elle pousse le fauteuil, silencieuse. elle emmène Julian à la chimiothérapie, encore. toi tu sais pas ce que ça fait, la chimio. tu ne sais pas que ça le bousille de l'intérieur le gamin, que ça le rend malade. que ça lui donne envie de vomir tripes et boyaux. comment pourrais-tu savoir ce que c'est, on ne te dit rien. t'as entendu un mot une fois, cancer. mais t'as aucune idée de ce que ça représente. tout ce que tu sais, c'est que les autres mères font des gâteaux, des robes, des jeux. qu'elles rient et qu'elles sentent bon. que les mamans sont belles et rendent heureuses. pas la tienne. la tienne elle ne te regarde pas, elle s'occupe de Julian. toujours Julian. Julian qui sourit parfois, qui tousse souvent. et qui dort, encore et encore. t'es jalouse mais t'as pas le droit de le dire. c'est pas le moment qu'on te dit à chaque fois. t'as fini par te dire que le moment, c'est jamais. alors tu cours à coté du fauteuil, les yeux rivés sur Julian. et tu te demandes ce qui va se passer, après.

« On le perd ! On le perd putain. » c'est la résidente qui s'énerve. elle n'a pas réussi à faire venir de titulaire sur le cas. trop de monde aux urgences ce soir. un accident terrible, des morts de partout, à peu près autant de blessés. ils sont tous envoyés dans les divers hôpitaux de la région. devant toi, un homme. il semble avoir la quarantaine. il a la poitrine ouverte, le coeur perforé apparemment. ça saigne de partout, impossible de faire quoi que ce soit. pas tant qu'on ne voit pas, qu'on manoeuvre de vue. toi tu trépignes, ça t'énerve. on t'a mit sur le cas alors que tu sais pertinemment qu'il ne s'en remettra pas. tu aurais préféré aller avec le titulaire sur une opération en neurologie. un crâne violemment fendu, une tige dans le cerveau. ça ça t'excite, ça te rend dingue. on t'en veut pour ça, d'ailleurs. parce que t'es pas comme les autres, que tu vies dans ton monde à toi où le corps n'est qu'un jouet à découvrir. tu aurais voulu qu'on te comprenne, vraiment. toi la gamine qui a vu la mort partout pendant des années. toi, tu sais ce que ça vaut qu'un corps. le tien s'amuse à te foutre dans des situations pas possible. celui de Julian, il s'est contenté de lâcher, sauvagement. t'en vois tous les jours des corps. plus ou moins bien foutus, plus ou moins bien conservé. en état, ou cabossé de partout. à réparer. celui-là, il n'a plus rien. il est dans un sale état. tu sais que c'est foutu, et ça t'énerve. tu pourrais servir à quelque chose. « Que quelqu'un m'apporte les pinces, je vais essayer d'atteindre la brèche... Ah merde ! » encore un essai raté. tu te rapproches, tu veux voir par toi même. si on n'arrête pas bien vite le saignement, pas moyen de faire le reste. pas moyen de rendre à ses trois gamins leur père. ça te désole. tu réfléchis. tu cherches une solution, avec les moyens que tu peux. et puis ça te vient, comme ça. alors que ta référante à le dos tourné, t'enfonce ta main dans la poitrine du gars sous les regards choqués de tes camarades. sur, c'est pas ces loosers qui en auraient fait de même. tu souris, tu ne sais pas trop pourquoi. tu enfonces ton bras dans le torse du gars et t'attrapes son coeur. tu le prends à pleine main, oubliant la sensation chaude et visqueuse pour te concentrer sur la fissure que tu dois trouver. que tu trouves. et sur laquelle tu appuies, stoppant l'hémorragie. ton souffle, il est coupé. ça ne t'empêche pas de te mettre vite à serrer en rythme le palpitant qui redémarre, stimulé. « OH PUTAIN ! » que tu hurles, jouasse. la titulaire regarde, et gueule. « Rossellini, ça va pas ? Retires moi tout de suite ton bras de là ! » elle est furieuse, mais tu t'en fous. t'as un sourire énorme sur la gueule, des étoiles dans les yeux. tu le sens vivre, le gars. tu voudrais rire tellement t'es heureuse. « Dépêchez vous de recoudre le reste, son coeur bat. » un autre gars, un chef, arrive. il te regarde, surprit, éberlué. toi, toi t'es comme d'habitude, en plus heureuse. en plus fofolle. tu hausses les épaules, et lui fait signe de se bouger. alors il se bouge, il envoie balader la titulaire qui s'en prenait à toi. et il se met au travail, un peu perdu, pas mal déboussolé. tes lubies ont souvent cet effet. « Euh. Essayez d'avoir un bon rythme. » qu'il te bafouille, pas bien sur de savoir quoi penser de ton initiative inattendue. tu t'exécutes, tu murmures. t'as lu une fois que les Bee Gees c'était bon pour les massages cardiaques. alors tu te mets à chanter, sous les yeux scandalisés des autres autour. « ...Whether you're a brother or whether you're a mother, you're stayin' alive, stayin' alive. » les autres, ils se taisent. il n'y a plus que toi, ta chanson morbide, la machine qui aide le gars à respirer et le bruit des instruments dans son corps. tu continues de chanter, parce que ça t'amuse, que ça te détend. que ça t'aide. le rythme est parfait. tu pourrais presque danser, si tu n'étais pas au milieu des urgences, la main dans le corps d'un autre. sa vie entre tes doigts. Morticia Addams, ça te va bien finalement.

« Tout aurait été si facile si tu ne m'avais pas aimé. » qu'elle murmure, une larme au coin de l'oeil. devant toi, Roan. Roan qui est assit, dévasté. Roan qui insiste impuissant à ton bonheur. t'es si heureuse, malgré son air triste. malgré son regard résigné. t'es heureuse parce que t'es enceinte. toi, et eux. tu ne fais plus la distinction depuis un moment. ce sont tes hommes, les deux. l'amant et l'amoureux. l'officiel et l'officieux. deux frères aux regards qui t'embrasent. l'un tendre, l'autre puissant. l'un doux, l'autre animal. l'un gentil, l'autre passionné. deux êtres si différents. t'es tombée amoureuse de Wolfe en premier, c'est vrai. il te fait rire, il te rend heureuse, il te fait rêver d'un futur brillant, magnifique. pas de nuages chez les contes de fées. Wolfe et sa tendresse, c'est tout ce dont tu as besoin. parce qu'il te calme, qu'il t'apaise. c'est lui, depuis toujours, l'homme de ta vie. Roan il n'était qu'une ombre au tableau, le frère méprisant, l'ami en trop. et puis un jour il t'a regardé avec ces yeux qui veulent tout dire. ceux qui possèdent des mondes d'or en eux. ces yeux là qui font rêver les aventuriers, qui parviennent à promettre monts et merveilles même à ceux qui n'espéraient plus rien. il t'a regardé de ces yeux qui font fondre les coeurs, et il t'a tout dit. son amour pour toi, depuis tant de temps. cette passion pour ton corps, ce dégoût pour ton bonheur. il t'a embrassé, animal blessé ne pouvant se nourrir que sous la douceur de tes lèvres. tu t'es laissée avoir, sotte. tu as vu ce qu'il était, qui il était. et ça t'a plus. et cette force a fini par te rendre heureuse. pourquoi un quand on peut avoir deux ? le choix, t'as pas eu envie de le faire, et il était d'accord avec ça. faux frère, traitre. t'aurais du lui en vouloir, vous en vouloir. vous avez été égoïstes, vous vous en êtes prit à un type qui n'avait rien demandé. Wolfgang, trop gentil pour ce foutu monde. tu les as aimé, tous les deux. en secret. et voilà, t'es enceinte. et tu ne sais pas duquel. et t'as pas envie de savoir. « J'ai pas envie de choisir Roan. Je vous aime tous les deux, tu le savais. Je ne t'ai jamais menti là dessus. » « J'avais beau le savoir, je ne pensais pas que... » il se tait, il n'a plus rien à dire. il est déçu, tu le comprends. tu t'approches et tu te mets à genoux devant lui, ta tête sur ses jambes, le corps contre son corps assit. tu le regardes, pensive. sa main vient rejoindre la tienne, avant de venir rencontrer ton ventre encore plat. « C'est le sien ? » qu'il te demande. « J'en sais rien. Je ne crois pas. C'est le votre, c'est tout ce qui compte. » le votre. tu pourrais le faire fuir avec tes conneries. au lieu de ça il soupire, et il te regarde. son autre main, elle vient jouer avec tes boucles. il t'aime, tu le sais. tu le vois dans son regard. « Très bien. » t'as gagné. t'as eu ce que tu voulais. t'as eu qui tu voulais. tu souris, et tu te relèves. et tu viens l'embrasser, avec toute la force dont tu es capable. féroce.

un cri. strident. qui déchire l'atmosphère. la douleur te coupe en deux. tu pleures, tu hurles. t'es foutu de rien maintenant, rien d'autre que d'expier cette douleur qui de bousille. tu pleures, pauvre idiote secouée de larmes, sanglots bruyants qui rendent fous. le souffle te revient un instant, un éclair de lucidité qui te prend pour te lâcher aussitôt. ça revient, c'est ça. ça te déchire. et tu cris, encore. c'est comme des milliers de couteaux plantés dans ta chaire. tu ne sens même pas les mains de Wolfe qui serrent ton bras, laissant pour des semaines des marques marbrées sur ta peau fragile. il essaye de te calmer, de te rassurer. il supplie pour que tu ailles mieux. mais toi t'es foutue de rien. t'as mal, pauvre fille. tu ne vois rien, mais t'imagine ce que c'est. trop de sang pour qu'on puisse se repérer, pour qu'on puisse t'aider. t'as pas eu le droit à l'anesthésie, c'est mauvais pour ce que tu as. c'est mauvais pour toi. toi t'es faite pour enfanter dans la douleur, Eve aux cheveux qui collent à ton front trempé. t'aimerai que ça s'arrête, que ça n'ai jamais eu lieu. ce gamin tu le détestes, là. parce qu'il te détruit dans un feu qui embrase ton corps tout entier. c'en est trop, tu voudrais abandonner. mais la douleur ne te quitte pas comme ça. c'est un piège qu'on t'a foutu là, c'est un jeu qui amuse les astres. t'es faite pour avoir mal, et ça ne s'arrêtera pas. t'en peux plus, ça te rend dingue. tu as envie de vomir tant ça te rend folle. tant ça te crève le coeur. tu voudrais dégobiller là toute ta douleur. tu peux pas tu dois continuer. t'entends Wolfe qui est dans tous ses états, mais tu n'écoutes pas. ce qu'il dit, t'en as rien à foutre. tu voudrais qu'il ne soit jamais arrivé dans ta vie, à cet instant précis. tu le sais, tu vas regretter ces pensées. mais plus tard. maintenant, tu as juste envie de laisser échapper l'entière énergie de ton corps, comme pour repousser cette souffrance qui t'anéantie. c'est trop, c'est insupportable. la pièce commence à trembler, le bip de la machine à laquelle tu es reliée se met à accélérer. et puis peu à peu, tu te sens partir. voilà, tu perds connaissance. Wolfe se penche par dessus ton visage et tu sens sa main sur tes joues en feux. il pleure. tu t'en veux. c'est toi que tu détestes de le rendre si malheureux maintenant. tu voudrais lutter, lui dire que ça va, que tu t'en sors. t'en es pas foutu. non, toi tu sombres, peu à peu, alors que la douleur s'apaise. impression que tu sais fausse, mais qui te fait du bien. et tu finis par fermer les yeux. t'es plus là. le gamin n'aura qu'à venir tout seul. toi, toi t'as trop mal pour ça. toi t'es pas faite pour ça.

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AYA CARAMBAAAAA You say you worry but your love is a dream 1478909668

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Rebienvenue mon love You say you worry but your love is a dream 2681711576

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Much maracas You say you worry but your love is a dream 1478909668

Mucho sexytude You say you worry but your love is a dream 2484907461

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BECCABELLS! You say you worry but your love is a dream 4163334

You say you worry but your love is a dream 3280338288

You say you worry but your love is a dream 183561602

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Rebienvenue !

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J'VAIS TE TUUUUUEEEER, COMMENT T'ES HOT. You say you worry but your love is a dream 154706173

You say you worry but your love is a dream 3933891421

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T'ES TROP BONNE

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Elle est belle You say you worry but your love is a dream 3900028027

Rebienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche. I love you

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Re Bienvenue I love you

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t'es trop belle You say you worry but your love is a dream 3933891421

(re)bienvenue sur le forum You say you worry but your love is a dream 3900028027

You say you worry but your love is a dream 122269790

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thanks mes amours You say you worry but your love is a dream 4163334

il est évident que je vous fais tous des bébés You say you worry but your love is a dream 2816270367

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DAISY hâte d'en voir plus sur ce nouveau personnage.
Rebienvenue par ici !

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rebienvenue I love you

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rebienvenue et bonne chance pour ta fiche

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Bon courage pour ta fiche Very Happy

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Bienvenue parmi nous I love you

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rebienvenue sur le forum

Re-bienvenue, je ne connais pas la jeune femme mais elle est canon

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(Re)Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche I love you

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rebienvenue toi

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bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you

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Re-bienvenue chez toi You say you worry but your love is a dream 874225435

Bonjour, le délai de réservation de ton avatar a expiré :yurk: Il te reste deux jours pour terminer ta fiche, tu peux demander un délai ou revoir ton idée de personnage si il ne t'inspire pas assez Sinon dans deux jours ton compte sera supprimé

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