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Lynda Castel
MESSAGES : 41 SINCE : 18/11/2015 NICKNAME : Joker. ALTER EGO : Je suis partout. FACE, @ : Cate Blanchett.
| Sujet: TOPIC COMMUN N°1 Mer 25 Nov - 23:03 | |
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FLASH-SPECIAL« Bonjour San Francisco, il est huit heures trente du matin et l'on vient d'apprendre qu'un terrible carambolage a eu lieu sur le pont du Golden Gate Bridge, on ignore encore ce qui est à l'origine de ce terrible accident, ni combien il y a de blessés, les secours sont en route ... » Sur le pont, l'ensemble des secours se mettent en mouvement pour tenter de sauver le plus de vies possibles. Le Menphis Wave, l'hôpital le plus proche du pont, a mobiliser presque l'ensemble de son personnel soignant. Informations complémentaires : Etant donné que nous ne pouvons pas créer des cas pour tous, nous vous proposons un topic commun dans lequel vous pouvez laisser libre court à votre imagination. Pas de contraintes particulières si ce n'est d'être créatif. Certains personnel du Menphis Wave peuvent également être des victimes de l'accident. Merci de poster court afin de faire rapidement avancer l'intrigue. /ce topic se déroule sur le pont, avec les employés de l'hôpital envoyés directement sur place (et les blessés, accessoirement) pour jouer à l'hôpital, veuillez vous rendre dans le topic commun n°2/
Dernière édition par Lynda Castel le Mer 25 Nov - 23:09, édité 1 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Mer 25 Nov - 23:08 | |
| C'est terminé avant que ça ne commence. Il n'y a pas de grands cris, pas de grandes déclarations. Pas de vies qui défile devant ses yeux. Juste un premier impact. Et un deuxième, derrière. Et Heidi inspire. Expire. Parce que c'est tout ce qu'elle peut faire, à deux doigts de paniquer. Un regard par la fenêtre, désormais brisée lui indique qu'ils sont sur le pont, sur ce foutu pont. Et vivants, ils sont vivants. - BELL. Elle sort de sa léthargie pour se tourner vers son frère, ignorant le pic de douleur qui s'empare du bas de sa jambe. - Bell. Elle répète, ses mains l'effleurant, n'osant rien toucher de peur d'aggraver les choses. Il est inconscient, inconscient et Heidi panique. - S'il te plait, s'il te plait, s'il te plait. Elle prie, et s'acharne sur cette portière qui ne veut pas s'ouvrir. - Bell réveille toi. Elle l'incite, ne cédant pas à la panique. Surtout, surtout ne pas céder à la panique. - Bellamy Jagger réveille toi cet instant ou je te promets que. Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'elle voit sa main bouger. Remerciant toutes les déités intérieurement, elle se redresse sur son siège, ignorant ses propres problèmes pour se concentrer sur son frère. - Ne bouge pas Bell, on a eut un accident. Elle l'incite, ne connaissant pas l'étendu des dégâts. - Tu as mal quelque part, quelque chose de cassé? Elle demande rapidement, inquiète des dégâts possibles. - Les secours vont arriver, ils vont arriver et ça va aller. Ta tête, sur une échelle de un à dix, tu as mal à combien? Elle change de sujet au milieu de sa tirade, l'adrénaline pompant dans ses veines. |
| | | Bellamy Jaggertoo young, too dumb to realize
MESSAGES : 967 SINCE : 20/11/2015 NICKNAME : dameron (marie) ALTER EGO : henry le canari & portia le lama FACE, @ : j. morris rien que pour vos yeux
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| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Mer 25 Nov - 23:20 | |
| il ne comprend pas Bellamy. il est en train d'emmener sa soeur au travail, un silence glaçant dans l'habitacle alors qu'elle refuse d'entendre ses excuses à propos de leur dernière entrevue. et d'un coup, la voiture de devant freine violemment alors que de grands fracas se font entendre partout. et puis l'impact, le premier, qui les secoues subitement. qu'il sent jusque dans le fond de ses os. et puis après un silence terrible, le second impact. derrière. son corps qui se balance comme une marionnette de chiffon. puis plus rien. pas même des mots, pas même des regrets. juste le vide, un instant. c'est la chaleur qu'il ressent sur le front qui le réveille, il lui semble. ou bien cette douleur constante au crâne, ces tympans qui lui hurlent à l'oreille. cette sensation aiguë dans son corps entier. il ne réalise pas bien où il est, ce qu'il se passe. jusqu'à ce que son nom ne soit murmuré par une voix. une voix douce. murmurée ? pas sur. Heidi. il ne la reconnait pas tout de suite, mais c'est bien elle. il a la mâchoire qui se crispe, son corps est lourd. il plisse les paupières un peu plus, il bouge les doigts. la lumière lui déchire les iris. le choc a du être violent. le bruit dehors est insupportable. mais c'est la voix de la jeune femme qui le sort de sa torpeur, il en est sur désormais. il ne semble plus entendre qu'elle. « Heidi... » il grimace. il la sent paniquer. d'un coup, son esprit ne fait qu'un tour. ils ont eu un accident. elle est peut-être blessée aussi. malgré ses supplications, Jagger se redresse comme il peut, la tête lourde, les yeux encore plissés. sa voix est plus roque, plus lointaine. « Je vais bien. » qu'il dit. « Arrête de crier, ça va. » il refuse de lui répondre. il refuse de s'inquiéter pour lui. lorsqu'il ouvre les yeux, c'est la carcasse de voiture qu'il voit. elle est enfoncée. et Heidi est devant. « Toi ça va ? Tu n'as rien ? » sur le moment elle est la plus importante. après, on verra.
Dernière édition par Bellamy Jagger le Sam 28 Nov - 0:33, édité 1 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Ven 27 Nov - 1:35 | |
| J’étais de repos aujourd’hui. C’était rare, et assez rare pour que j’aie besoin de pouvoir en profiter. J’avais décidé de me promener un peu. Mon téléphone avec moi bien entendu en sachant que je passais mon temps à le regarder au cas ou le Menphis Wave m’appellerait. J’adorais la vie d’interne. C’était intense. Mais c’était aussi tout à fait différent de ce que je pensais. Mais après, j’avais que le terrain comme expérience jusqu’à présent. Et ne nous mentons pas. Ca pouvait s’avérer plutôt handicapant parfois. Il y avait des automatisme que j’avais encore et qui n’avaient plus lieu d’être. Rentrée depuis deux ans déjà. Mais il fallait essayer de penser à autre chose. Prendre ce cher Sebastian comme exemple. Il avait perdu beaucoup. Et à cause de moi. Mais il ne baissais pas les bras. Du moins pas devant moi en tout cas! Alors oui il fallait sourire, demain était un autre jour. Demain était un autre jour. Je faisais un petit footing, oui c’était agréable et j’adorais ce petit air frais qui me balayait le visage. Mon walkman vissé aux oreilles je suivais le rythme de la musique pour me guider. Je sentis le téléphone vibrer dans la poche de mon pantalon de jogging et essoufflée je m’arrêtais pour le regarder. Un message de Seb. « Je suis là ! » j’arquais un sourcil. Hein? Je suis là, quoi là? A peine je me retournais que je pris une voiture de plein fouet dans l’abdomen qui me propulsa un peu plus loin contre la rambarde du pont. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Ven 27 Nov - 13:25 | |
| Je dois l'avouer, aller rejoindre SF n'était pas ma meilleure idée, ni une idée qui me donnait envie. La pensée, cela dit, de me rapprocher de Miss Toby était bien plus plaisante, tout comme celle de lui faire la surprise. même si les mails, quelques visites, des coups de fils etc vont bon train, vivre à côté serait bien plus intéressant. Lui avouer que j'ai besoin de la voir plus souvent serait un sacrilège mais rien n'empêche de lui montrer au moins par des actes si ce n'est par des mots. Je commence à étudier le train, le trajet, où je compte séjourner là bas et surtout, prendre le rendez vous. Il m'a fallu quelque temps pour accepter le fait qu'y aller signifie que je donne une chance à ce médecin de croire que remarcher peut être une réalité. Un fois tout prêt, je suis en partance pour la gare, et je traine légèrement des roues. C'est toujours la croix et la bannière pour leur faire comprendre que je n'ai pas de dispositif façon iron man - ce qui plairait à Toby d'ailleurs - pour monter dans le train par moi même. Du coup il faut qu'on m'y aide, et les gens ne sont pas toujours ravi. S'ils savaient à quel point ça me gonfle aussi. On m'aide, je rentre enfin dans le compartiment et apprécie le siège bien mieux rembourré que mon véhicule habituel. Même si je lui préfère mon canapé. Je souris en recevant un sms de Toby, sachant qu'on va se voir bientôt. Quelques heures plus tard - et un somme en passant - j'arrive à la gare. Je lui envoie que je suis là et souris à l'idée de sa réaction première. Sauf qu'en avançant, plus loin, je comprends qu'il y a eu un accident. J'essaye de me changer les pensées mais je finis tout de même par me demander si elle n'est pas dans le lot. Juste pour me souler, elle serait fichue de s'être blessée. Je demande aux gens sur place s'ils ont pu voir une blondinette un peu stupide - certains me regardent bizarrement quand je dis ça - et je continue à avancer. foutu pour foutu, je lui envoie un sms. Même agonisante, elle a intérêt à répondre, jlui ai déjà expliquer que dans le contrat, elle n'a le droit de mourir qu'à 135 ans et seulement si je suis d'accord. T'es où ? Dis moi que tu fais pas partie des blessés. Et si c'est le cas, mens moi, je préfère. Si tu t'es encore fourré dans des ennuis, tu vas m'entendre. et je presse sur envoyé. On peut croire que c'est un discours plutôt négatif et mauvais, mais on a notre propre façon de communiquer. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Ven 27 Nov - 18:40 | |
| Jamais son prénom n'a semblé aussi mélodieux à ses oreilles. Le soulagement qui l'empare à le savoir conscient est presque physique, son corps relâchant une tension qu'elle ne se savait pas avoir. - Je ne crie pas. Qu'elle s'énerve presque, en criant. D'accord, d'accord peut-être qu'elle crie. Ok. Elle inspire, expire. Elle se demande comment elle a fait pour se dire qu'elle aurait pu être médecin. Clairement, les situations d'urgences ne lui réussissent pas vraiment. - Ça va. Elle balaie d'une main, taisant tout ce qu'elle aurait pu lui signifier. Elle ne s'est pas évanouie, elle, elle n'est vraiment pas la priorité. - C'est le bordel Bell. Elle panique. Elle ne devrait pas mais elle panique Heidi. C'est semblable de tous les côtés, et encore, ils ont de la chance, tout deux vivants, vraisemblablement hors de danger. - Je ne peux pas sortir de mon côté, c'est bloqué, je crois que je vais devoir te passer dessus pour aller chercher quelqu'un. Sa priorité ultime est la santé de Bellamy. Au diable leurs différences du moment ou ses propres blessures, il lui faut un medecin et il le lui faut maintenant. Elle aura tout le temps de laisser l'adrénaline retomber ensuite. - Tu as mal quelque part, tu. Elle termine sa phrase par un cri, une voiture non loin d'eux venant de chuter du pont. Ne panique pas Heidi. Ne panique pas Heidi. - Ok, nouveau plan, foutre le camp d'ici. Elle ignore ses mains qui tremblent, l'affolement à baie. - Tu peux marcher? Bouger? Vert, orange, rouge, t'es où? Elle demande dans la précipitation, apercevant les premiers medecins arriver. - Tout va bien se passer. Elle s'encourage elle même, s'obligeant à respirer, s'obligeant à se concentrer sur Bell et rien d'autre. |
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| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Sam 28 Nov - 0:32 | |
| ça fait si mal que de se sentir impuissant. que de savoir que quelque chose ne va pas, mais de ne pas être capable de bouger le moindre muscle. il sait qu'il devrait être inquiet, qu'il devrait s'activer, mais son corps est lourd. il a du mal à sortir de cette tourbe qui le fait partir plus encore. une purée de petit pois dont il ne voit le bout qu'après une longue lutte à suivre la voix de sa petite soeur. il n'a jamais vécu ça avant, cette sensation d'être plus loin. d'être pas tout à fait là. il essaye d'ouvrir les yeux mais la lumière du jour le blesse. il essaye de se redresser mais l'envie de vomir lui prend. ça tourne, ça tangue. c'est violent. ça l'empêche de s'inquiéter. il demande de ne pas crier à la jeune femme mais sa voix lui parait loin. c'est sa perception qui est erronée. ce sont ses sensations qui se font la malle. foutu tête. « Calme. » ses mots prennent peu à peu forme. si il ne parvient pas à en aligner beaucoup, il arrive cependant à les dire de manière audible. il attends un peu que la nausée s'en aille pour tenter d'ouvrir les yeux à nouveau. outre le sang qui lui brule le visage, il n'a pas l'air d'être blessé plus que ça. ses yeux viennent rapidement balayer sa soeur. c'est la portière défoncé qu'il voit cependant. une montée d'adrénaline qui le fait se redresser d'un coup, choc brutal pour son corps qui ne supporte pas, qui se plie en deux. ses yeux se referment sous la douleur, la nausée est insupportable. il souffle, il prend une grande respiration. sa tête a frappé fort le volant, se pourrait-il... il grimace, sa main vient frôler la blessure sur le haut de sa tempe. c'est ouvert, ça saigne. surement accompagné d'une commotion, si il arrive à se souvenir de ses cours de l'école de médecine. foutue bagnole. « Je sais pas si. » je peux sortir. il ne le dit pas, il n'a pas le courage de le formuler. il doit la rassurer, il doit sortir et la mettre hors de danger. il rouvre les yeux Bellamy, il la regarde. elle semble égratigné, mais il ne voit nul part trace d'une trop grosse blessure. son regard ne se pose pas sur sa jambe, trop inquiété par les zones vitales de son organisme. « Je suis désolé. Pour l'autre jour. » il parle d'une manière saccadée mais il le fait. le moment lui semble bon. il a merdé, et la vie est courte. il voudrait lui dire de ne pas s'inquiéter, mais la Terre semble prise dans une centrifugeuse sur le moment et il se doute que la voiture soit véritablement balancée aussi vite. il essaye d'ouvrir sa portière plutôt, tape plusieurs coups dans la taule tordue. dans les films, la voiture fini toujours par exploser après l'accident. si il est presque certain de l'exagération de l'effet, il ne veut pas se risquer. « Vert. » il ment comme un arracheur de dent, nouvelle habitude depuis la trahison de Connie. Connie, va-t-elle bien ? un instant il ne se souvient plus. commençait-elle tôt ce matin ? travaillait-elle seulement ? il grimace. ça lui fait mal que de réfléchir trop vite. il préfère attraper la main d'Heidi, pour la rassurer. « Ça va aller. » qu'il lui dit. avant de sourire. « C'est juste un coup sur la tête. » un nouveau coup, et voilà que la portière s'ouvre. voilà, ils vont pouvoir sortir de ce bazar. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Sam 28 Nov - 1:56 | |
| Calme? Calme? Il faut qu'elle se calme ou il a besoin de calme. Ce n'est pas très clair et Heidi elle a besoin de clarté là tout de suite. Ou d'une bonne nuit de repos. Et de morphine. La morphine en premier. Et qu'il ait besoin de calme ou qu'elle se calme, elle suppose que cela revient au même alors elle se tait. Un moment. Autant qu'elle le peut. Parce qu'elle s'inquiète, parce qu'elle ne veut pas qu'il meurt, parce qu'elle ne veut pas mourir, parce qu'elle ne veut pas rester là toute la nuit. Pour des tas de raisons qui font qu'elle est incapable de rester immobile, ou silencieuse plus de quelques secondes. Elle comprend qu'il ne va pas bien lorsqu'il ne lui demande pas plus de renseignements sur son état. Et ça l'inquiète encore plus. Normalement, il aurait déjà remarqué qu'elle a menti avec l'aisance d'un enfant de trois ans barbouillé de chocolat. Ce qu'il ne fait pas, et ça lui fait monter les larmes aux yeux Heidi. Parce qu'il est blessé et qu'elle est là, incapable de faire quoi que ce soit pour l'aider, incapable de sortir, incapable de rester. C'est l'impuissance, mêlé à la panique, la douleur et la peur qui ont raison de son combat et sa vision se floute. - Non, non, non. Elle murmure, trop bas pour être entendue. Ce n'est pas le moment de pleurer, pas maintenant, pas tant qu'il ne seront pas en sécurité. Son regard se pose de nouveau sur la portière mais est accaparé par sa main. Du sang. - Bell. Sa voix tremble. Elle déteste que sa voix tremble, déteste qu'il soit obligé de jouer les grands frères pour la garder un tant soit peu sereine. - Quoi? Elle crie presque, son cerveau ayant du mal à quitter la zone du sinistre. - Maintenant, tu veux faire ça maintenant? Elle demande, totalement choquée du timing. Pourquoi est-ce qu'il? - Tu vas mourir? Elle demande, de la même voix qu'elle prenait pour demander à Dante pourquoi ses parents n'étaient jamais là. - Non. C'est impossible. Il ne peut pas mourir. Elle refuse de le laisser mourir. - Non. Elle répète, un peu plus fort, avec plus de volonté. Elle va les sortir d'ici. Elle va trouver un médecin et elle va lui botter les fesses pour avoir osé lui faire une peur pareille. Heidi récupère rapidement sa main lorsqu'il la serre pour essayer de la réconforter. Elle n'a pas le temps d'être faible, elle n'a pas le temps d'y croire. Elle est passée en mode terminator. Ou Sarah Connor, elle ne sait pas trop, elle n'a jamais vraiment prêté attention aux films. - Ne bouge plus. Elle lui intime, assez fermement pour qu'il y consente, au moins pour quelques secondes. Le plus difficile consiste maintenant à passer par dessus Bellamy sans vraiment lui faire mal. Elle pose un genou du côté gauche du siège, les dents serrées, ignorant les larmes qui dégringolent sur son visage. Elle va le sortir d'ici. C'est tout ce qui lui faut pour être capable de supporter la douleur. Pour passer au dessus, juste le temps de sortir, juste. Elle passe comme elle peut sa jambe par dessus son frère pour terminer à califourchon sur lui, étouffe un cri lorsque son pied se cogne au volant. Elle tombe plus qu'elle ne sort de la voiture, ses mains rappant l'asphalte qu'elle n'a jamais été aussi contente de voir. Sa respiration erratique, elle se relève à l'aide de la portière, fait en sorte de ne pas poser son pied par terre. - J'AI BESOIN D'UN MÉDECIN. Qu'elle crie finalement, ses yeux raclant les alentours sans en trouver un de disponible. Dante, Dante doit être là, il faut qu'elle trouve Dante. Il pourrait l'aider lui, il a réussi toutes ses études, c'est un médecin, un vrai il. - DANTE! Elle a beau chercher, un médecin, Dante, Harry, n'importe qui mais personne ne vient. Elle essaie d'essuyer ses larmes à l'aide de sa manche, se baisse pour pouvoir poser les yeux sur Bellamy. Un hoquet sort de sa bouche lorsqu'elle aperçoit sa blessure et il lui faut invoquer toute sa force pour étouffer les sanglots qui menacent de l'immobiliser. - Ok Bell. Ok. Elle écarte une de ses mèches de cheveu avant caresser son front, geste qui la rassure plus elle que lui, elle s'imagine. - Tu vas détacher ta ceinture. Et je vais te sortir de là. On va y arriver. Il doit y avoir un triage quelque part et on va y aller. et ils vont t'emmener à l’hôpital et tout va bien se passer. Elle n'a pas la moindre idée de comment elle réussit à sortir tout ça, à rester calme. Choc, elle doit être sous le choc, son cerveau lui indique mais elle balaie l'idée sans y accorder une pensée supplémentaire. - Tu peux faire ça pour moi Bell? Juste la ceinture, et sortir tes jambes de la voiture, je m'occupe du reste. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Dim 29 Nov - 0:30 | |
| C'était une vision apocalyptique. Ce pont, autrefois si beau et majestueux, n'était plus qu'un lieu macabre, le théâtre d'un accident funeste. On aurait dit un cimetière de voitures, toutes éclatées les unes contre les autres. Lip était perdu au milieu de tout cela, les yeux rivés sur ces cercueils de ferraille, les sens troublés par tous ces bruits de klaxon et d'alarmes qui se fondent en une symphonie chaotique et désastreuse. Les larmes lui montèrent aux yeux et sa gorge fut tout à coup douloureuse. Mais il devait se contenir face à ce cauchemar éveillé. Il ne devait pas laisser son humanité l'empêcher de faire ce pourquoi il était venu : Sauver des vies. Lip ne savait plus où donner de la tête. Il voyait ses collègues partir s'établir sur certains cas, puis d'autres. Et lui, il était un électron libre, seul face à tout cela. Comment choisir quelle vie était prioritaire sur une autre ? Comment pouvait-il accorder ses soins à certains, et pas à d'autres ? Néanmoins, il fut violemment sorti de ses pensées par une jeune femme dont le visage lui semblait familier. Il l'avait déjà vu... Mais où ? Il n'arrivait plus à remettre le doigt dessus. Quoi qu'il en soit, elle semblait paniquée, appelant à l'aide, cherchant un médecin. Il n'y avait plus à réfléchir, juste à foncer. Et c'est ce qu'il fit, arrivant à toute allure auprès d'elle. - Madame, vous allez bien ? Laissez-moi... Mais ce n'était pas elle qui avait besoin d'aide. Il y avait quelqu'un d'autre, quelqu'un bloqué dans la voiture. Lip s'agenouilla aussitôt, admirant l'ampleur des dégâts. Ce visage, il le connaissait aussi. Mais il n'avait pas de temps à perdre. Il s'empara de sa petite lampe torche pour vérifier les pupilles du blessé avec sa lumière puis, il posa ses doigts contre sa gorge pour vérifier son pouls qui semblait très ralenti. Il devait le faire sortir de là. C'était impératif. Au mieux, il pouvait s'agir d'une simple commotion qui, rapidement soignée, ne laisserait aucune séquelle. Au pire, d'un hématome cérébral, mais cela ne laissait rien présager de bon. Lip s'empara d'un cuter qui se trouvait dans son grand sac de secours. Il le tendit à la jeune femme, la regardant dans les yeux. - Il faudrait couper la ceinture s'il vous plait, que je puisse le rattraper sans qu'il ne tombe sur sa tête. Vous pouvez le faire, s'il vous plait ? Sa voix se voulait rassurante, il ne voulait pas l'inquiéter. Mais le temps était compté et ils devaient faire vite. Il lui adressa un fin sourire, puis attrapa le blessé pour maintenir son poids dès lors que la ceinture serait rompue. Une fois cela fait, Lip le sortit tant bien que mal de la voiture, l'allongeant à même le sol. Tout d'abord, il fallait compresser la plaie. - Votre gilet... Vous pouvez.. Et oui voilà, le maintenir sur sa blessure, comme ça, dit-il à la jeune femme aux yeux bleus. Voilà d'où il la connaissait, elle était la sœur d'un titulaire qu'il avait connu durant son internat. Et ce jeune homme aussi, faisait partie de cette famille tout du moins, c'est ce qui lui semblait. - Est-ce que vous pouvez me dire votre nom et la date d'aujourd'hui s'il vous plait ? Demanda-t-il à son patient d'infortune pour vérifier s'il n'était pas en train de perdre ses esprits. Et surtout pour le maintenir éveillé car s'il sombrait dans le néant, il n'était pas dit qu'il puisse en revenir. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Lun 30 Nov - 21:26 | |
| J’allais quitter les urgences quand on m’interpella. « Cartwright, il y a eu un accident sur le Golden Gate Bridge. On a besoin du chef des urgences ici, mais en tant que titulaire, tu vas sur le terrain et tu gères les opérations là-bas. Une ambulance t’attend derrière. » J’hochais la tête, attrapais le sac de secours qu’une infirmière me tendit et allais rejoindre l’ambulance en courant. Dans l’ambulance, on me demanda d’enfiler une veste afin que je puisse être reconnaissable. Arrivée sur place, je descendis de l’ambulance et m’exprimais pour la première fois. « Essayez d’emmener tous les blessés légers à l’hôpital et revenez ici d’urgence, on va avoir besoin de vous. » Déclarais-je à l’intention d’un ambulancier qui me regarda bizarrement. « Sans les pompiers, on ne peut rien faire. La plupart des gens sont coincés à l’intérieur des voitures, et tant qu’on ne les aura pas sortis, vous ne pourrez pas les transporter à l’hôpital, donc vous emmenez le maximum de personnes et vous revenez directement, la journée va être longue. » L’ambulancier ne broncha pas et parti, un brancard sous le bras.
Je regardais autour de moi, c’était le chaos ici, j’avais l’impression de voir le monde à l’envers, mais non, seuls les véhicules étaient à l’envers. J’eus un haut-le-cœur, ma mère était morte il y a à peine trois mois dans un accident de la route, j’avais l’impression de vivre son accident, comme dans mes cauchemars. Je bus une gorgée d’eau et avançais au milieu des décombres, cherchant des gens qui auraient besoin de moi. Et puis j’entendis sa voix, la voix d’Heidi. Je me précipitais vers elle mais un jeune homme me devança. Tous les deux, ils sortirent Bellamy de la voiture et je restais un instant figée. Bellamy était un très bon ami à moi depuis des années, presque dix ans, et le voir comme ça me coupa le souffle. Je courus vers eux et m’accroupis. M’adressant à l’inconnu qui semblait s’y connaître, je pris un ton plus froid que je ne l’aurais voulu. « Vous êtes médecin ? Je suis Ryan Cartwright, titulaire aux urgences de Menphis Wave, j’aurais besoin que vous lui immobilisiez la tête s’il vous plaît. » J’avais besoin qu’il lui tienne la tête pendant que je palperais l’abdomen de Bellamy à la recherche d’une quelconque anomalie. Mais j’attendais que ce dernier réponde à la question que venait de lui poser l’inconnu, j’avais si peur qu’il ne réponde pas. Je me tournais vers Heidi qui avait le visage baigné de larmes et posais ma main sur sa joue. « Heidi, est-ce que ça va ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? T’es blessée, tu as mal quelque part ? Il faut qu’on t’ausculte toi aussi. » Je retirais ensuite ma main de sa joue, me rappelant que personne n’était au courant pour nous deux à l’hôpital, mais j’avais tellement envie de la prendre dans mes bras pour la calmer, elle avait l’air si fragile et si prise de panique. |
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SCALPEL AND BISTOURI Quote: Surnom: teddybear Répertoire:
| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Mar 1 Déc - 0:28 | |
| ça lui parait complètement surréaliste tout ça. ce bruit, cette agitation. sa soeur elle même est surréaliste, à s'agiter, à répéter inlassablement son prénom en espérant que ceci le remettrait magiquement d'aplomb. ça lui donne plus le tournis qu'autre chose que d'être demandé comme ça. un moment, il n'a pas la force. il abandonne, il se laisse sombrer. et puis Heidi revient à la charge et le garçon se remet à lutter. que son corps aille se faire foutre, son esprit lui n'en a pas fini avec tout ça. il ouvre les yeux, ça fait mal. il essaye de formuler une pensée, une réflexion. ça sonne occupé sur la ligne. les plombs ont du sauter un instant, rien qu'un peu. il revient, parce qu'elle gueule. Heidi ne lâchera pas l'affaire. sa soeur est une guerrière à la volonté tenace. elle a su le montrer bien des fois. une héroïne dont il est incroyablement fier, tout le temps. elle est forte, elle est fière, elle est courageuse. sa soeur, elle transpire la vie, la tranquillité, et la tendresse. de sa fratrie, c'est peut-être bien celle qui compte le plus à ses yeux. celle qu'il a toujours du protéger, malgré sa peur de ne pas être à sa place. et aujourd'hui, voilà qu'il n'a pas été fichu de la protéger. qu'il l'a blessé. et elle, elle parle de ne pas le laisser mourir. il pourrait rire si il ne sentait pas aussi faible. « Promis. » il essaye de sourire, raté. il veut dire quelque chose mais rate sa syllabe. l'instant d'après, elle fini une phrase. le début ? il a du le zaper. il a du s'assoupir, peut-être trois secondes à peine. il hoche la tête comme il peut, le cou courbaturé, le crâne lourd. « Moins fort. » qu'il demande, la voix pas bien forte. ses oreilles sifflent, et les cris de sa cadette n'arrangent rien. où alors c'est lui qui les entends bien plus que prévu ? bonne question qu'il ne se pose pas, trop concentré sur la douleur de son front. il sert les dents, et essaye de se détacher. son bras lui fait mal, moins que le reste. il finira surement avec de jolis bleus partout. il a beau appuyer, cette foutue ceinture ne se détache pas. surement trop abimée dans l'accident, lorsque son corps sous la vitesse de la voiture a fini par s'écraser contre celle-ci, contre le volant et contre le reste. un choc qui lui a coupé le souffle un moment, et dont il sent encore la force dans le reste de son dos. elle lui a surement sauvé la vie, cette ceinture. c'est fou comme un morceau si fin de tissu peut faire de grandes choses. il voudrait répondre à sa soeur, la rassurer. il grimace à la place, secoué. il essaye de faire l'effort, il essaye vraiment. il se déteste que de ne pas y arriver. si il a l'impression que la terre tourne moins vite, que son coeur est moins rapide et que la douleur est moins aigüe, il n'est pas pour autant sorti d'affaire. les mots de la jeune femme ne l'apaisent pas malgré le ton réconfortant qu'elle utilise. on apaise pas la douleur avec des sourires, chose qu'il a fini par comprendre après des années à espérer pour ses patientes. il va pour parler, lorsqu'une autre voix s'élève. il n'y avait pas fait gaffe. Bellamy rouvre les yeux, regarde le type. un visage connu ? il ne saurait dire. c'est un peu flou, au sens figuré comme au sens littérale. d'un coup, Bellamy ne contrôle plus rien. il se retrouve au sol avant d'avoir eu le temps de dire ouf, des mains sur sa poitrine, d'autres sur son visage. inattendu, troublant. il n'est pas à l'aise oui, pire encore. il se sent complètement perdu. une troisième personne ? « Je. » il quoi ? allez Bells, bouge ton cul. il sert les dents quand le gilet vient toucher sa peau, la douleur est plus intense qu'il ne se l'était figuré. « Bellamy. Jagger. Et euh... » il réfléchit. merde il ne regarde jamais vraiment son calendrier. il se contente de regarder si il bosse le lendemain, en général. « C'est mon jour de repos. » qu'il répond avant de grimacer à nouveau. il entend la femme s'inquiéter pour Heidi. sa voix lui dit quelque chose. il se tourne vers elle, et soupire. Ryan, il la connait. il est soulagé. son amie semble s'inquiéter pour Heidi. « Ma soeur est blessée. La jambe. » merde, pourquoi n'arrive-t-il pas à aligner plus de mots que ça ? il se déteste de se sentir si faible. il essaye de réfléchir, de se rappeler de ses vieux cours, de son internat. il ferme les yeux pour se concentrer. « Douleur au frontal et à l'os occipital. Nausée, sensation de vide, tournis. » il fait une pause, il souffle. il essaye de diagnostiquer le reste. il parle très lentement, niveau minimum. « J'entend vos voix très fort, en plus d'une son atroce, sur-aiguë. Et confusion. » ouais, confus. il doit l'être pour avoir vu ce qu'il a vu. Ryan, caresser la joue d'Heidi ? ça fait bizarre. ça détourne l'attention, on dira. il en oublierai presque de parler de cette cote qu'il pense avoir cassé sous la violence du choc, et l'impact de la ceinture. pour sur, il y en a quelques une qui ont morflés. et respirer lui fait un mal de chien. |
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| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Mar 1 Déc - 15:24 | |
| Sa famille est médecin. Elle travaille avec des médecins. Elle vit avec des médecins. Fondamentalement, elle passe sa vie entourée de médecin. Et elle n'a jamais, jamais été plus heureuse d'en voir un, à deux doigts d'exploser en sanglots lorsque le brun se pose près d'eux et de cette maudite voiture. - Mon frère. Elle ne prend pas la peine de se préoccuper d'elle, elle peut attendre, elle peut attendre longtemps. Bell ne peut pas. Heureusement, le brun comprend l'urgence de la situation et son attention se concentre sur Bellamy. Elle hoche la tête, récupère le cutter et essuie le torrent qui quitte ses yeux de l'autre main. Son corps se glisse entre le brun et la portière, carburant à l'adrénaline pure et dure, sa jambe droite qu'elle traine comme elle peut, ses dents s'enfonçant dans sa joue pour étouffer ces gémissements qui veulent se glisser entre ses lèvres. Elle coupe et libère un souffle qu'elle ne se savait pas avoir coupé lorsque Bell se retrouve allongé au sol. Ce n'est pas temps qu'elle décide de s’asseoir mais sa jambe qui se dérobe sous elle et se retrouve au sol. - Hein? Elle commence avant de comprendre et retire sa veste aussi rapidement que possible, la retournant pour ne pas plus salir la plaie. - Ça va aller Bell, ça va aller. Elle murmure ça et là, caressant les cheveux de son ainé, désespérée de maintenir un contact, aussi léger soit-il. Bellamy répond aux questions, un brin désorienté mais il répond aux questions. Elle hoche la tête pour confirmer, à personne en particulier et un sourire éclaire ses traits lorsqu'elle quitte son frère des yeux pour les poser sur Ryan. Entre sa question et Bellamy, sorti de nulle part qui mentionne sa jambe, elle se sent un peu trop exposée. Sa joue, dotée d'une volonté propre se frotte à la main de la blonde, crevant cette marque d'affection, de sécurité plus qu'autre chose. Avant qu'elle ne puisse y faire quoi que ce soit, elle se retrouve dans les bras de la blonde, la serrant contre elle, tout en elle hurlant de ne jamais la lâcher. Plus jamais. Elle le fait pourtant lorsqu'elle manque de s'étouffer, en reniflant et toussant en même temps. - Désolée. Ça va. Ça va, occupe toi de Bell. Elle recule, pousse de sa jambe indemne pour les laisser travailler en paix. La tête toujours tournée vers Bellamy, elle laisse son corps descendre lentement pour rencontrer l'asphalte, heureuse de pouvoir tout lâcher, de pouvoir souffler, de pouvoir respirer. - Ca va aller Bell, ça va aller. Elle murmure presque, sachant que ce n'est pas les paroles qui importent mais sa voix. Elle sait que c'est important, des voix familières, calmes. Rassurantes. Et elle peut faire ça maintenant. Parce qu'il va aller bien Bellamy. - Ca va aller? Elle demande finalement, eux deux médecins qui s'occupent de son frère, ses sentiments jouant aux montagnes russes, son corps une nouvelle fois maltraitée alors qu'elle se force à se redresser, ignorant cette jambe qu'elle se refuse à prendre connaissance. |
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| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Mer 2 Déc - 1:59 | |
| Le téléphone vibrait. Puis une fois encore. C’était un bordel sans nom. C’était le chaos. Le gens étaient en état de choc -et c’était légitime- et couraient un peu dans tous les sens. C’était la folie. C’était … Le choc avait été rude et je revenais à moi doucement. Je voyais des flash de lumière un peu partout. Tout était lumineux. Trop pour être réel. Le téléphone vibrait sur le bitume. J’avais les oreilles qui bourdonnaient. Je voyais des faces, des visages inconnus. Des mines affreuses. Je voyais … je voyais mais je n’entendais pas. Instinctivement je levais mes mains à mes oreilles ou je trouvais un peu de sang. Légèrement paniquée j’essuyais sur mon pull ce liquide cramoisi avant de réaliser que … mon pull n’étais pas exactement immaculé. Il y avait une trace de sang. au niveau de l’abdomen. Je baissais les mains le long de mon pull et mes doigts rencontrèrent le capot d’une voiture. Devant moi, sous mes yeux, un petit garçon état passé à travers le pare-brise. Ce n’était pas mon sang qui maculait mon pull. C’était le sien. Les sensation revenaient doucement, physiquement mais sans douleur. Dans mon dos je sentais la barrière. J’étais donc … acculée, contre la rambarde du pont. Coincée plus ou moins entre cette voiture et … aherm. Essayer de mettre son cerveau en marche. Bon … doucement je posais les deux mains sur le capot de manière à voir si il était possible de m’en dégager. Mais là c’était la rambarde que je sentais dans mon dos. Putain j’étais mal barrée. Et c’était bizarre. Ne pas avoir mal. Ne pas avoir mal … du tout. Quelle idée aussi. Puis je pensais à Sebastian. Et son Sms. Mon téléphone. Je le cherchais et finis par le trouver un peu plus loin. Allumé. Mais hors de portée. Et mon audition qui n’était toujours pas revenue. Il avait dit quoi déjà. Qu’il était la. Est ce que c’était vrai? Est ce qu’il était blessé? Oh non pas encore. Il avait pas le droit. Pas encore une fois. S’il était là c’était à cause de moi. Et s’il était encore blessé … ça serait encore à cause de moi. Je devais m’en sortir. Bon je pouvais pas pousser la voiture -obviously- mais peut être je pourrais … glisser ? J’essayais doucement de bouger latéralement. Je sentais que ça tirait. Mon pull néanmoins venait de s’accrocher dans la plaque d’immatriculation et le tissu se déchirait. Il ne me restait que quelques centimètres et je pouvais être enfin libre! Ca y est! Mon abdomen était éraflé et j’avais laissé la moitié de mon pull sur le capot. Le téléphone! Je l’attrapais et composais le numéro de Sebastian pour l’appeler. « SEBASTIAN SEBASTIAN! » hurlais-je de tous mes poumons sans m’entendre. |
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| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Mer 2 Déc - 15:01 | |
| Lorsque Bellamy réussit à articuler son nom, un soupire de soulagement se fait entendre. Je pense tout d’abord qu’il s’agit d’Heidi, et puis je réalise que ce son est sorti de ma bouche. Je n’avais pas réalisé que j’avais retenu mon souffle en attendant sa réponse. Mais il est vrai qu’il y avait eu un moment de silence dans ma tête, un instant où j’avais entendu le sang afflué au niveau de mes tempes et mon cœur battre d’un bruit sourd et lourd. Alors je souris. « Oui c’est ton jour de repos Bellamy. Ne t’en fais pas, on est là, on va s’occuper de toi. » Et puis je n’entends pas la réponse du brun mystérieux à qui je me suis adressée car je me retrouve soudain dans les bras d’Heidi, de la douce Heidi. Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé. Ai-je cédé à ma pulsion et l’ai-je pris dans mes bras parce que j’avais eu peur pour elle, ou alors m’a-t-elle serré dans ses bras sous le coup de la panique. Je ne comprends pas trop mais je la serre contre moi, ne voulant pas la lâcher. Et puis finalement je relâche mon étreinte car je l’entends s’étouffer. Elle reprend rapidement son souffle et je jette un regard gêné au brun en face de moi. Ce n’était pas vraiment le moment approprié pour une effusion de ce genre. Malgré le fait que je n’ai pas entendu la réponse de mon interlocuteur, je comprends qu’il est médecin, résident, interne ou juste étudiant, mais dans la médecine. Je le comprends à la manière dont il m’a écouté et maintient la tête de Bellamy pour ne pas qu’il bouge. Ce geste est parfait et fait en toute délicatesse malgré la rapidité. Et puis Bellamy intervient, je jette un coup d’œil à Heidi qui me dit que ça va aller. La priorité c’est Bellamy. J’aime Heidi, mais le médecin en moi l’a vu tenir debout et parler normalement. Cela pourrait être dû à l’adrénaline, elle pourrait s’effondrer à tout moment, mais la priorité médicale pour le moment reste Bellamy. Je surveille tout de même sa petite sœur. Bellamy énumère ses symptômes et je souris, il a gardé les souvenirs de ses cours de médecine, c’est un bon signe, ça signifie que sa mémoire à long terme n’est pas touchée. J’hoche la tête et fait la traduction pour Heidi qui s’inquiète derrière moi. « Il s’est cogné le devant de la tête durant l’accident et a du avoir un choc quand sa tête est retombée puisqu’il a mal à l’arrière du crâne. » Je ne quitte pas Bellamy des yeux. « Bellamy, il faut que tu évites de bouger s’il te plaît. Il te faut un collier cervical puisqu’il y a eu traumatisme crânien. Dès qu’on arrivera aux urgences, on te fera un bilan traumatique complet. J’ai besoin que tu restes conscient et que tu me dises comment tu respires ? Est-ce que tu sens que tu as du mal à respirer ? J’ai aussi besoin de savoir si tu as mal quelque part. » Je me rends compte que ça fait beaucoup de questions, mais c’est essentiel qu’il ne bouge pas et qu’il reste conscient. S’il tombe dans l’inconscience, cela peut révéler un hématome extra dural et ce n’est jamais bon. J’ai également besoin de savoir s’il présente une détresse respiratoire. A vu d’œil et quand j’écoute son souffle, ça n’a pas l’air, mais j’ai besoin de savoir s’il ressent des douleurs quand il respire ou s’il se sent bloqué. Je me retourne vers Heidi « Est-ce qu’il a été inconscient avant qu’on arrive ? » C’est à ce moment-là que je remarque qu’elle n’est vraiment pas bien. « Heidi, ça va aller pour Bellamy mais j’ai besoin que tu t’assoies. L’adrénaline que tu as relâché tout à l’heure est en train de s’estomper et tu risques de t’évanouir à tout moment. Il faut immobiliser ta jambe, tu peux faire ça ou pas ? » Je retire la veste que l’on m’a donné dans l’ambulance et la passe sous la jambe d’Heidi, pour ne pas qu’elle soit en contact avec le bitume froid. J’enroule ensuite sa jambe dans la veste pour la bloquer au maximum mais je ne peux rien faire sans un atèle que les ambulanciers apporteront à leur retour. C’est en serrant la main d’Heidi que j’attends le bilan de mon ami Bellamy. |
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| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Ven 4 Déc - 3:02 | |
| Le problème avec les amis, c'est qu'ils s'en foutent que tu galères à les rejoindre en roulant, non, ils ont besoin de toi, que tu mettes cinq minutes à t'y rendre ou trois heures. Alors tu te traines quand même et tu râles, et tu grogne, et tu ronchonnes, après, peut être, tu peux admettre qu'après tout, ils feraient pareil pour toi, et là, tu culpabilise. toute façon, je savais que je viendrais toujours, parce que j'étais stupide, et vraiment atteint face à cette blondasse. Vous connaissez l'expression " you jump ? how high", c'est un peu nous version afrique et compagnie. En fin de compte tu les aimes, ces amis là et tu finis toujours par être là où tu es supposé être. Du genre sur un putin de pont, pendant un carambolage, à chercher la gourde qui te sert d'amie. Qui s'est encore mit dans la merde. Tu l'entends gueuler, tu sais que t'es plus très loin du coup. alors je roule jusqu'à ce cri pour la trouver par terre. Je regarde autour de moi tous ceux qui s'activent, et ça me tue, là, de suite, je déteste l'idée qu'autrefois, j'aurais pu aider. J'aurais fais partie de ces gens qui foncent et aide. Moi, je suis souvent celui qu'on aide, et je hais ça. Alors je souris, et lui tends la main pour la faire grimper. Je sais que t'adores jouer par terre, mais c'est pas un bac à sable et t'as passé l'âge. Bon t'es où, je suis qui, compte jusqu'à 10 etc.... Après je suis pas sur que tu saches compter donc je le prendrais pas en considération. Donc, ça t'arrive souvent, de foutre le bordel ? tu sais que j'étais déjà sur le chemin, pas besoin d'attirer l'attention. Que je dis, comme ça, d'un seul trait. Quand je vois qu'elle pige rien, et qu'elle a un air de débile, je me réjouis d'avoir rencontré des sourds et appris - plus comme une envie de pisser - l'ASL. Je me stoppe, parce que signer ET rouler c'est dur. Je signe ce que je vins de dire, pour en savoir plus. Ce qui est fun dans l'ASL c'est que tout ton corps doit parler, ce qui rend les insultes plus fun à dire. Je souris, c'est rare, mais elle a mes sourires. Elle pourrait un jour dire qu'elle les a vu. Sur ma pierre tombale par exemple. Elle est perdue, jle sens, et je sais pas trop comment réagir. j'ai pris le pas de toujours dire des bêtises, de plaisanter, la vérité étant que je suis pas capable de gérer les émotions qui me parcourent. si je le fais, je le sais, je le sens, je tomberais sans me relever. Toute façon, je m'inquiète déjà quand rien ne se passe. Je serre sa main, et je pousse sa tête contre moi. je peux pas la porter, jpeux pas lui tenir la main, mais jpeux toujours rejoindre l'hosto et lui tenir compagnie, au moins, j'ai pas besoin d'une voiture... T'es pas bavarde, ça me perturbe. D'habitude je dois t'assommer. Racontes moi. au fait, je devais te faire une surprise, mais je crois que c'est raté. T'étais obligée de tout faire foirer ? Bon ok, on aurait pas pu se courir dans les bras, parce que c"est complètement ridicule, et que je cours pas je roule, mais quand même, ça aurait pu être moins flippant. Pas besoin d'asl ou de paroles, elle a compris, à traduire "tu peux cesser de me faire flipper ?". |
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| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Ven 4 Déc - 12:00 | |
| Tranquillement, elle revient à elle. Sa tête est douloureuse, au moins autant que son sternum que la ceinture a appuyé, en la retenant lors du choc. Elle secoue la tête et reprend peu à peu ses esprits, ouvre les yeux pour constater le désastre. Le temps s'est arrêté sur ce pont, et quelques vies aussi, sûrement. Elle grimace un peu en glissant le bout de ses doigts sur son front, du côté de sa tempe droite. C'est là où sa tête a tapé, et elle n'est pas surprise de voir ses doigts se teinter de rouge. Il faut sortir d'ici, aider les autres ; c'est la première chose qui lui vient à l'esprit. Elle se dit qu'elle va bien. Elle peut tenir le coup, elle est plus forte que ça, pas vrai ? Alors elle bouge, elle s'extirpe comme elle peut de là, de cette voiture bloquée entre le bord du pont et une autre voiture qui a enfoncé la portière. Elle décide de passer par l'arrière, de se glisser entre les bouts de verre pour s'extirper du véhicule. Quelle aventure, elle en rigolerait bien, dans d'autres circonstances. Mais face à la vision d'horreur qu'offre le Golden Gate Bridge, elle a tout sauf envie de rire. Qui sait combien d'impliqués sont là, sous ses yeux, entre les taules froissées, les vitres éclatées. Elle remarque d'ailleurs que quelques éclats ont griffé un de ses bras. Ça lui semble tellement futile, quand elle s'imagine l'état des autres. Elle tangue un instant, se rattrape à la carrosserie défoncée. Puis, avec la présence d'esprit de récupérer son sac, elle entame son périple vers une extrémité du pont, là où les postes médicaux avancés devraient se trouver, dans de telles catastrophes. L'aventure n'est pas sans une ou deux pauses. Pour reprendre son souffle, tenir cette pointe qu'elle sent dans ses côtes, autre effet secondaire de la ceinture. Un petit groupe de quatre personnes se dessine plus loin, elle se ressaisit. Si elle veut donner un coup de main, elle devrait sans doute commencer par-là. Donc elle s'approche de ce groupe d'inconnus, jusqu'à reconnaître un visage en particulier. Lip. Les autres visages lui parlent vaguement, comme des personnes qu'elle aurait déjà rencontrées à l'hôpital. La blonde notamment, elle l'a déjà croisée aux urgences, elle en est persuadée. Mais pas le temps de s'attarder là-dessus. La journée va être terriblement longue, ici comme à l'hôpital. - Besoin de deux mains supplémentaires ? Ne serait-ce que pour maintenir une tête, soulever, ou n'importe quoi. S'ils peuvent gérer le cas à deux, alors elle ira trouver quelqu'un d'autre à aider. En attendant, une présentation sommaire serait une bonne chose. - Teddy Oswald, je suis interne au Menphis Wave. Elle n'a pas le poids ni les compétences d'un titulaire, pourtant, toute aide semble la bienvenue en cette journée abominable. |
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| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Dim 6 Déc - 22:00 | |
| Tandis que Ryan attend le bilan de Bellamy, elle sert un peu plus fort la main d’Heidi. Soudain, elle oublie que leur relation est censée resté secrète et que son beau-frère est allongé sur le sol avec un possible trauma crânien. Durant l’espace d’un instant, elle s’en fiche et regarde sa belle. Elle aimerait la rassurer plus que ça, mais Bellamy a été touché à la tête et elle ne peut rien faire sans un fichu brancard et un bon scanner. Alors elle attend. C’est ce que font la plupart des médecins réunis sur ce pont, ils attendent. Certains attendent des diagnostiques, d’autres des ambulanciers. La blonde attend les deux. Et bien qu’elle sache faire preuve d’un sang-froid particulièrement impressionnant, elle a envie de tout envoyer en l’air à ce moment précis. Elle a envie de hurlé sur ces fichus ambulanciers pour qu’ils se ramènent ici et vite. Elle sait pourtant qu’ils sont débordés et qu’ils n’y sont pour rien, mais elle est comme ça Ryan. Elle tient à ses amis, à sa famille. Et depuis le temps qu’elle connaît Bellamy et au vu de sa relation avec la petite sœur de ce dernier, elle peut presque affirmer que le jeune homme allongé par terre fait parti de sa famille. Sans le savoir, il est son beau-frère après tout. Et puis une jeune et jolie blonde arrive. Ryan l’a déjà vu à l’hôpital. Elle a une très bonne mémoire visuelle mais malheureusement, elle ne retient pas les noms. Quand il s’agit de patients, de pratiques scientifiques, de noms de molécules ou de médicaments à injecter, la blonde a une super mémoire. Mais quand il s’agit d’associer un nom à un visage c’est une autre affaire. D’ailleurs, la blonde a tendance à appeler ses internes par des petits surnoms qu’elle leur a trouvés. Avec les résidents c’est autre chose, elle les connaît depuis plus longtemps, est habituée à travailler avec, et il faut dire que la plupart sont des amis à elle, plus ou moins proches. Elle lâche alors la main d’Heidi et lève la tête vers la jeune femme. Fort heureusement, cette dernière se présente. Sans le savoir, elle vient de marquer un point auprès de Ryan qui apprécie beaucoup cette initiative. La blonde répond, un peu plus froidement qu’elle ne l’aurait voulu. « Ryan Cartwright, titulaire aux urgences. » La jeune femme est une interne mais elle peut quand même aider et la titulaire le sait. Dans des situations de ce genre, toute aide est bonne à prendre. Et puis, contrairement à ce que certains semblent penser, les internes ne sont pas tous des incapables. Ryan allait le découvrir dans un instant. Elle s’adressa alors à la jeune arrivante, toujours aussi froidement. Mais elle était comme ça Ryan et elle n’y pouvait rien. C’était une personne plutôt froide et assez distante lorsqu’on ne la connaissait pas. Et puis elle ne s’inquiétait pas pour les internes, d’autres titulaires étaient bien pires qu’elle. « Je vais avoir besoin de vous. » déclara-t-elle en montrant Heidi d’un signe de tête. « Heidi Jagger, laborantine au Menphis Wave. Blessure à la jambe, elle a pu se déplacer mais sa jambe traîne derrière elle plus qu’autre chose. N’a pas perdu connaissance, mais les effets de l’adrénaline commencent à se dissiper. J’ai tenté d’immobiliser sa jambe mais j’aurais besoin que vous vous en occupiez. Constaté les dégâts, faites votre possible pour ne pas qu’elle bouge et surveiller ses constantes, elle peut s’effondrer à tout moment. » Ryan n’osa même pas regarder Heidi, s’attendant à un regard réprobateur d’être si couvée. Mais elle était blessée et il fallait qu’on s’occupe d’elle. C’était ce que Ryan se disait pour ne pas s’avouer qu’elle aimait la jeune femme et qu’elle s’inquiétait pour elle.
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| Sujet: Re: TOPIC COMMUN N°1 Sam 12 Déc - 1:16 | |
| J’étais encore sous le choc. Mais je ne le réalisais pas vraiment. C’était assez bizarre, un petit peu déroutant aussi. La panique. Voila le maître mot. Oui c’était bel et bien la panique qui régnait sur le pont. J’étais moi même dans un état assez spécial. Mais je ne ressentait rien. C’était vraiment bizarre, mais j’étais trop sous le choc pour pouvoir me concentrer sur la chose. Surtout que je n’entendais rien. J’avais l’impression d’être dans un film catastrophe, mais sans le son. Et mon esprit était encore bien trop sous le choc du contact avec la voiture. Il n’y avait pourtant qu’un prénom à mes lèvres. Sébastien. Il était là. Il était à San Francisco et je ne le savais pas. Jusqu’à son sms en tout cas. Je regardais mon téléphone. J’attendais qu’il sonne, je voulais savoir que Sebastian était vivant. Je ne pourrais jamais me pardonner si ça n’était pas le cas. Et puis au milieu des gens qui courent, qui s’aident les uns les autres, ce visage si familier. « Sebastian, t’étais pas obligé de faire tout ça pour te faire remarquer! » dis-je une nouvelle fois sans m’entendre. Il me tendis la main et je me hissais comme je pouvais sur ses genoux. J’étais littéralement pendue à son cou. J’aurais pas imaginé nos retrouvailles de cette manière. Je sais que t'adores jouer par terre, mais c'est pas un bac à sable et t'as passé l'âge. Bon t'es où, je suis qui, compte jusqu'à 10 etc.... Après je suis pas sur que tu saches compter donc je le prendrais pas en considération. Donc, ça t'arrive souvent, de foutre le bordel ? tu sais que j'étais déjà sur le chemin, pas besoin d'attirer l'attention. je le regardais les sourcils froncés. Comme si je ne comprenais que maintenant que … j’entendais rien en fait! « Ou on va ? » demandais-je. Il devait m’entendre lui au moins, non? Il pourrait signer pour me répondre. Oui heureusement l’ASL n’avait aucun secret pour nous. Et ça s’était révélé parfois bien utile en Afrique. Mais il s’arrête. Pour me répondre je suppose. Et j’avais bien raison. T'es pas bavarde, ça me perturbe. D'habitude je dois t'assommer. Racontes moi. au fait, je devais te faire une surprise, mais je crois que c'est raté. T'étais obligée de tout faire foirer ? Bon ok, on aurait pas pu se courir dans les bras, parce que c"est complètement ridicule, et que je cours pas je roule, mais quand même, ça aurait pu être moins flippant. je me mis à rire. Un rire pas vraiment très naturel, mais un rire pourtant bel et bien sincère. Un rire un peu nerveux. C’était rassurant de pouvoir encore rire. Et d’ailleurs pas vraiment le moment je suppose. Surtout vu la tête des gens qui nous dévisageaient. Lui en fauteuil qui signait. Moi, blessée sur ses genoux à rire. Enfin pas bien longtemps parce que je sentis une grosse crampe me prendre l’estomac tout d’un coup et je m’arrêtais net en faisait une grimace. Je le regardais et dis à voix haute toujours, lui pouvait signer pour que je le comprenne, moi j’avais encore le réflexe de parler. « Tu m’as manqué Seb! » dis-je en déposant un baiser sur sa joue. « Je dois aider les gens! Il y a plein de choses à faire ici. » dis-je doucement en essayant de me lever. Mais mon pied flanche et je m’étale par terre de tout mon long. Ma tête commence à tourner et en essayant de me rattraper, j’ai mis mes mains en avant. Sauf que bien sûr il fallait que « j’atterrisse » sur des bris de verre. « Merde! » dis-je doucement en constatant l’état de mes mains et de mes genoux … Bravo Toby … |
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