| | Bren || Le titre, c'est le mal *SBAFF* | |
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| Sujet: Bren || Le titre, c'est le mal *SBAFF* Ven 20 Nov - 17:39 | |
| BRENNAN DRISCOLL “Je ne guérirai pas de cet amour. Tu m'as pris ma lumière, ma sève, ma confiance. Mes jours sont vides, ma vie est morte. Je fais juste semblant. De sourire, d'écouter, de répondre aux questions. Tous les jours, j'attends un signe, un geste. Que tu me délivres de ce trou noir dans lequel tu m'as laissée et que tu me dises pourquoi. Pourquoi m'as-tu abandonnée ?” NOM : Driscoll PRÉNOM : Brennan Eion AGE : 34 ans SURNOM : Glass Puncher ORIGINES : irlandais STATUT : veuf MÉTIER : résident en traumatologie TRAITS DE CARACTÈRE : sérieux + sombre + inventif + impulsif + charmant + lunatique + consciencieux + maladroit avec les mots + romantique + solitaire + ... GROUPE : masque AVATAR : Colin O'Donoghue SCENARIO OU INVENTE ? : inventé ✃ It's as if I could not breathe without you. C'est un accroc du café + Il se défoule en faisant du sport, la musique à fond dans les oreilles, même s'il gronde ses patients qui mettent leurs écouteurs à fond + Il joue de la guitare et du piano quand il a du temps libre + Plus jeune, il composait, mais la médecine a pris le pas sur cette passion + Sa femme disaient toujours qu'il chantait merveilleusement bien, il n'a jamais eu ce jugement-là + Il ne parle jamais vraiment de sa famille + Il parlait de sa femme avec la fierté d'un roi, cependant + Aujourd'hui, le sujet est trop douloureux pour pouvoir être abordé devant lui sans en subir les conséquences + Il raconte mille et unes histoires sur la cicatrice qu'il a sur la joue droite, alors personne n'en connait vraiment l'histoire + Celle qu'il a sur l'avant bras gauche en revanche est une histoire bien connue de tout l'hôpital + D'ailleurs, monsieur est gaucher, ce qui n'arrange pas son écriture et fait râler les infirmières + Beaucoup auraient pariés sur la pédiatrie pour lui, mais c'est vers la traumatologie qu'il s'est tourné + Il a cessé de travailler pendant un an et demi, alors sa titularisation a été repoussée + Il n'est revenu travailler que depuis quelques semaines, ce qui fait qu'il doit à nouveau prouver toute sa valeur + ...
✃ You are my paradise, but maybe I'm your hell
J'ai cinq ans, je regarde les gens passer, courir pour certains, pleurer pour d'autres. L'effervescence est là, partout, dans tous les sens. Et au milieu de tout ça, nous sommes là, nous, assis sur des chaises à patienter, à voir les gens s'affairer comme si le monde était chaos alors que nous sommes figés dans notre état de latence. « Elle est où maman ? » Je pose la question, encore et encore, éternellement, depuis des heures, des jours me semble-t-il de ma petite position d'enfant qui ne sait que une heure ne fait beaucoup que quand mon père me répète que la grande aiguille doit faire tout un tour de cadran pour faire une heure et que je vois une trotteuse s'agiter, signant chaque seconde. « Elle va bien », m'assure mon père, feignant une conviction que je sens bien parfaitement absente. « Oui, mais elle est où ? » Je demande encore, même si je sais que la question est vaine. J'ai appris depuis longtemps à ne pas poser trop de questions. Pas quand les réponses ne sont pas apportées. Se taire et imaginer, c'est le propre de tout enfant, mais là, l'heure est grave et la question primordiale : Où est maman ? Où est la personne qui fait tourner rond tout mon univers ?
J'ai six ans et je sais maintenant que maman est ailleurs. Définitivement ailleurs. Maman est partie par un matin d'hiver, juste après que papa m'ait fait quitter la chambre pour aller à l'école. Maman avait une maladie, une grave maladie, un poison nommé cancer. Un vilain crabe dévorant sa chair de l'intérieur, envoyant ses déjections dans le sang pour l'empoisonner. Maman a mené un long combat. Un combat d'un nombre incalculable de jours, le combat qui a ravagé toute ma vie d'enfant. J'ai vu maman perdre peu à peu ses cheveux, se gonfler peu à peu sous l'effet des médicaments tout aussi poisons que la maladie, pleurer de douleur et me jurer qu'elle serait toujours là pour me surveiller, pour me protéger, même quand elle aurait quitté son corps. Et son corps est là désormais, dans cette boite vernis qu'on va mettre en terre. Maman n'est plus là et elle ne reviendra pas et papa a beau dire que ça va aller et ne pas montrer de faiblesse devant moi, je sais qu'il pleure tous les jours, qu'il crie dans son sommeil toutes les nuits et que sans maman, son monde à lui aussi ne tourne plus vraiment rond.
J'ai neuf ans et papa me présente Saoirse. Elle travaille avec lui et papa est amoureux. Il ne le dit pas, mais je le vois dans ses yeux. Il la regarde comme il regardait maman, la lueur désespérée en moins, la tristesse et l'impression de trahison en plus. Il est prudent quand il me la présente, il prend son temps pour l'intégrer complètement à ma vie, parle beaucoup de ma mère, me pose beaucoup de questions pour savoir si j'accepterais Saoirse dans ma vie et je trouve ça un peu ridicule. Je l'aime bien, elle est gentille et précautionneuse. Elle s'intéresse à moi, réellement, pas juste pour faire plaisir à mon père et me fait découvrir des musiques que je ne connaissais pas. Elle souhaite vraiment m'intégrer à sa vie, autant qu'elle souhaite intégrer mon père dans sa vie, comme si on pouvait devenir une part de son monde. « Je ne remplacerais jamais ta maman, mais je pourrais être là pour toi, si tu le veux. » Elle est prudente et je suis souriant. Elle n'est pas ma mère, ne le sera jamais, mais ça pourrait être agréable d'avoir une femme dans ma vie pour tenir un rôle un peu maternel.
J'ai dix ans quand je vois la photo... enfin c'est comme une photo, sauf que ça ne ressemble à rien. Des traits et des tâches, blanches et grises sur fond noir. « C'est le bébé qu'il y a dans le ventre de Saoirse. » Enceinte. Le mot est gros, sans doute aussi gros que le ventre qu'aura Saoirse quelques mois plus tard et je ne sais pas vraiment si j'aime le mot, ni l'idée. Mon père a désormais toute une famille en fondement. Saoirse est sa femme officiellement et il vont avoir un enfant. Qui me dit qu'ils ont encore besoin de moi dans leur vie, moi qui rappel tant à mon père la femme qu'il avait tragiquement perdue ?
J'ai quinze ans et l'adolescence n'est pas la chose la plus simple à vivre. Saoirse et mon père sont heureux et je souffrirais presque de cette joie retrouvée. Mon frère a désormais cinq ans et ma sœur en a deux et moi je ne veux plus jouer au foot et bercer un bébé. Je veux sortir avec mes copains, traîner loin des adultes et cracher sur les éternelles responsabilités que mon père ressasse encore et encore. Je ne veux plus être à la maison, je veux être dehors, je m'imagine une colocation avec mes amis et j'imagine un monde où je serais adulte et affranchi de toutes les responsabilités d'une vie de grand-frère. Si seulement j'avais assez de maturité pour savoir que grandir ne faisait que conduire à de plus en plus de responsabilités...
J'ai vingt-trois ans, de belles années derrières moi et un amour inconditionnel pour ma famille. Je suis étudiant en médecine et j'aime l'idée d'aider des gens, de sauver des vies, de préserver des familles de l'horreur que nous avons vécu mon père et moi. J'aime l'idée de rendre le sourire à des gens. Et surtout je l'aime elle. Elle, ma Jean, mon amour. Nous sommes ensemble depuis deux ans et je sais que je veux vivre ma vie avec elle. Alors qu'elle me sourit, l'odeur de sa peau chatouillant mes narines, les jupons de sa robe blanche frôlant mes jambes, je sais que la, désormais, toute jeune Mme Driscoll est la femme de ma vie et l'être avec qui je veux vieillir.
J'ai trente-trois ans et mon monde sombre dans l'horreur... Un train qui déraille, des victimes par centaines réparties sur tous les hôpitaux de la ville et la concentration, l'obligation d'être là, à la mine et d'être excellent et rapide, méticuleux et inventif... Et puis le monde s'arrête et tout mon univers s'écroule. Soudainement, mes années de médecines ne sont plus rien et mes aptitudes pour la traumatologie se sont envolés en même temps que ma capacité de raisonner. Et c'est stupide, parce qu'à cause de cela, deux infirmiers ont dû se détacher de l'action pour me maintenir en place, le temps que je me calme, mais tout ce que je vois, tout ce que je peux sentir, c'est que Jean est là en train de se vider de son sang et personne ne fait ce qu'il faut pour que cela s'arrête. Les médecins s'affairent autour d'elles, crient leurs ordres, bandent, compriment, jurent, donnent plus d'ordres, compriment plus, bandent plus vite, mais rien n'y fait. Jean Driscoll meurt ce 15 mars à 00h17, dans un box de déchoquage de l'hôpital que j'avais toujours chéri, laissant derrière elle un mari éploré et un fils de neuf ans. Ne pas m'effondrer à l'enterrement, serrer fortement la main de mon enfant et assurer que nous referions surface s'avéra la plus dure des épreuves et le plus ironique des parallèles que compta ma vie.
J'ai trente-quatre ans et je remets enfin les pieds à l'hôpital après plus d'un an sans avoir pu. Sans avoir pu être médecin, sans avoir pu être quelqu'un. Après la mort de ma femme, me retrouver à nouveau à la mine fut un véritable calvaire, tant et si bien qu'un jour, je fracassais une vitre à coup de poings dans l'espoir de calmer mes nerfs, m'offrant le luxe d'une magnifique cicatrice sur mon avant-bras gauche et le doux surnom de « glass puncher ». Je fus mis au rencard le temps de me remettre et il fallut attendre plus d'un an avant qu'un psychiatre ne me déclare apte à reprendre mon travail. La négociation fut âpre, le poids des conditions est lourd à porter, mais c'est pour le mieux. Parce que je ne peux pas rester éternellement en deuil et que je ne peux pas rester éternellement sans travailler. Notre fils... Mon fils... a besoin d'un père qui tient son rôle, qui ne manque pas à son devoir. Alors me revoilà, entre ces murs que j'aime et déteste, à faire ce métier si vain et pourtant si nécessaire... à essayer de retrouver foi en ma capacité à sauver des vies. Juste au nom de toutes celles que j'ai perdu parce que la médecine ne pouvait les sauver...
PSEUDO/PRÉNOM : Lil' AGE : 25 ans OU AS-TU CONNUS LE FORUM : via PRD FRÉQUENCE DE CONNEXION : autant que possible CRÉDITS PHOTO ET CITATION : tumblr et Guillaume Musso AUTRE :
Dernière édition par Brennan Driscoll le Ven 20 Nov - 23:04, édité 5 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Bren || Le titre, c'est le mal *SBAFF* Ven 20 Nov - 17:40 | |
| +1 juste au cas Et si vous voulez des liens ^^ |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Bren || Le titre, c'est le mal *SBAFF* Ven 20 Nov - 17:53 | |
| Bienvenue parmi nous. |
| | | InvitéInvité
| | | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Bren || Le titre, c'est le mal *SBAFF* Ven 20 Nov - 18:04 | |
| Colin si tu as besoin de liens, je suis là Bienvenue et bon courage pour ta fiche en tout cas |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Bren || Le titre, c'est le mal *SBAFF* Ven 20 Nov - 18:09 | |
| Merci les belles Je prends tous les liens possibles ^^ Ça nourrira mon bonhomme qui n'est pas encore totalement défini ^^ |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Bren || Le titre, c'est le mal *SBAFF* Ven 20 Nov - 20:19 | |
| oh que oui les titres c'est mal je suis d'accord bienvenue en tout cas |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Bren || Le titre, c'est le mal *SBAFF* Ven 20 Nov - 20:20 | |
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| | | InvitéInvité
| | | | Leela Robertson
MESSAGES : 1223 SINCE : 28/10/2015 NICKNAME : Mashed Woods - Justine FACE, @ : Priyanka Chopra
SCALPEL AND BISTOURI Quote: « Je suture une banane dans l’espoir vain que ça réveillera mon cerveau. » Surnom: Shiva Répertoire:
| | | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Bren || Le titre, c'est le mal *SBAFF* Sam 21 Nov - 0:33 | |
| Etrangement, j'aime bien jouer des veufs. Et je trouve que dans ce contexte, il y a moyen de faire évoluer ça de différentes façons Enfin bref, c'est tout bon pour moi, je valide. Bon jeu parmi nous |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Bren || Le titre, c'est le mal *SBAFF* Sam 21 Nov - 1:24 | |
| Merci tout le monde Oui, je suis en train de réaliser que j'aime bien jouer les veuf aussi xD Ça doit vouloir dire quelque-chose, mais je préfère ne pas y penser... |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Bren || Le titre, c'est le mal *SBAFF* | |
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