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 just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone

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MessageSujet: just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone   just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone EmptyMar 8 Déc - 1:10

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« Bruce! » la voix de Poppy était un peu étouffée à travers la porte. Je posais mes mains sur le bord du lavabo et tentais de me reprendre. « Bruce, tout va bien? » dit-elle. On sentait une pointe d’inquiétude dans sa voix.Je l’avais courtisée. Et elle était mon assistante depuis une dizaine d’année maintenant. Et elle me connaissait bien. Trop bien peut être même. « Tout va bien! » dis-je en fermant les yeux. C’était un énorme mensonge bien entendu. Mon coeur accélérait. Je sentais la sueur perler sur mon front tiédi. Et puis mon ventre se nouer. « Le directeur attends en salle de réunion Bruce. » l’entendis-je dire. Oui … oui je sais. Je m’agrippe au rebord et sens mes articulation craquer. Il faut que je me calme. D’une main hésitante j’ouvre le robinet d’eau. « Dites leur de commencer sans moi!  » dis-je de manière le plus normale que je pouvais. Et j’entendais ses talons s’éloigner. Dans mes mains je recueillais de l’eau avant de la passer sur mon visage. Respirer. Doucement. Je me regardais dans le miroir. J’avais une mine défaite. Soupirant je pris un mouchoir dans ma poche et m’essuyais le visage méthodiquement. Mon coeur retrouvais son rythme habituel. Je passais une main dans mes cheveux pour les remettre en place, tirais un peu sur la cravate pour la redressais et déterminé sortit de la pièce. « Tout va très bien Maman! » murmurais-je à l’oreille de Poppy qui me suivait du regard. « Très bien. Messieurs Dame, excusez moi pour le retard. Mais si nous parlions du dernier roman de {information non communiquée} »

UNE SEMAINE PLUS TARD.
Mardi 8/12/15 - 09h45
La salle de réunion était remplie. Nous étions en train de parler de ce nouvel auteur que j’avais déniché. Il était très prometteur, j’en était sûr, j’en mettrais ma main à couper. Poppy était à côté de moi « Son manuscrit est extrêmement bien rédigé et son univers légèrement débordant est tout à fait ce qu’il faudrait pour cette maison d’édition » Ils me regardaient d’un air que je n’aimais pas trop. Certains arquaient les sourcils. « Nous n’avons aucun besoin de nous renouveler, Harrington » me dit le directeur qui présidait la longue table de réunion. « Oui et puis, personne ne sait d’où il sort!  » dit Jeremy d’un ton cynique. Je sourirais. Depuis quand est ce que la nouveauté ne faisait pas de bien. Je sentais mes oreilles s’échauffer. Oh non pas encore. Pas encore.  « Je vous invite à lire la première version, il est tout à fait d’accord à ajouter ou retirer des choses s’il le faut pour pouvoir  » je mimais des guillemets imaginaires « entrer dans les clous. » j’étais sûr de moi. J’essayais d’ignorer que mon coeur commençait à s’emballer un petit peu. Ils n’avaient pas l’air convaincu et ça me faisait, disons le, royalement chier! « Poppy va vous les donner. » dis-je en lui faisant un signe de tête. Immédiatement elle prit de lourdes liasses de documents et en donnant un chacun aux hommes et femmes autour de la table. Avec dédain ils soulevaient la première page et lisaient les quelques mots. « Concrètement, il apporterait quoi pour nous ? » un petit courant électrique me figea la main et je sentais clairement mes muscle se crisper. Nerveusement je passais un doigt entre ma cravate et le col de ma chemise et tirais dessus. « Harrington ? Vous allez bien » je le regardais. Furieux. « Bien sûr, pourquoi ça n’irait pas. » je sentais la colère monter un peu. Je passais ma langue sur mes lèvres pour les humidifier un peu et me laisser un peu de temps pour reprendre mes esprits. Si je le pouvais. « Bon. Je vous laisse étudier tout ça, on se revoit dans une semaine pour en re-parler. » dis-je en fermant violemment le dossier face à moi.

Mardi 8/12/15 - 10h00
« Bruce. T’as une sale tête!  » je la fusillais du regard alors qu’ils quittaient tous la salle de réunion et que je rangeais les affaires. « J’ai pas beaucoup dormi! » rétorquais-je lui tournant dos. « Ca se voit. Bon. J’annule ton rendez-vous de 10h30 et tu vas te reposer.  » « Poppy! » je me retournais violemment, « Tu fais ça et …  » je sentis une douleur intense se propager dans ma poitrine. « … je …  » l’air avait du mal à venir à mes poumons. « … je …  »

Mardi 8/12/15 - 10h10
Poppy, en bonne assistante -et surtout amie bien que je nie totalement le fait- avait appelé les urgences en me voyant tomber dans les pommes. Manque de bol ma tête avait heurté le coin en verre de la table de réunion me laissant inconscient au sol. « Il était un peu stressé ce matin et je crois qu’il a fait une crise de panique pendant la réunion ce matin.  » informa t’elle l’ambulancier venu me chercher pour me ramener au Menphis Wave. « Quand je lui ai suggéré de se reposer il a eu une réaction violente. Puis il s’est mis à bégayer.  » sa voix s’étranglait. « Et il s’est évanoui en se cognant la tête.  » Elle avait peur. Et ça se sentait dans sa voix. « Et ... heu sa soeur ... travaille au Menphis Wave.  » Bordel, heureusement que j'étais inconscient parce que je l'aurais étranglée celle là! Ou pire ... je lui aurais spoilé la fin de Lost! Oui je sais c'est une honte, elle le sait toujours pas! Au bûcher la rousse!

HORS JEU :
Voila voila. Pour le moment Bruce est inconscient -pour le moment seulement malheureusement pour vous- donc j’vous laisse répondre déjà (s’il y a des infos à demander, ce qui est logique, je répondrais pour jouer Poppy que je fais en PNJ pendant ce sujet Very Happy ) il ne sera pas nécessaire de faire intervenir Ginger Harrington, ma soeur qui bosse au Menphis Wave (scénario), vous pouvez la biper mais je ne souhaite pas qu'elle intervienne pour le moment, donc dans ce cas dire qu'elle est absente ou autre Smile
Donc si quelqu’un veut venir le chercher il peut sans soucis. Sinon on commence le RP à son arrivée aux Urgences! Very Happy
Tout le monde est le bienvenu (oui oui même les autres patients si vous souhaitez)
Amusez vous les amis c’est tout ce que j’ai à dire.
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MessageSujet: Re: just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone   just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone EmptyMar 8 Déc - 2:34

Travailler en journée n'était définitivement pas ce qu'Al préférait mais après tout il n'allait pas se plaindre. Au moins, il n'avait pas à passer la journée en tête à tête avec son chat, à hésiter entre une rediffusion Dallas et Keeping Up With The Kardashians. Il s'était même réjoui ce matin en refermant la porte sous l'oeil accusateur d'Abraham. Peut-être qu'il adopterait une autre boule de poils, histoire d'éviter à sa première bestiole la même solitude qu'il avait offert à sa femme. « Une ambulance arrive » annonça nonchalamment l'une des infirmières en raccrochant le téléphone, probablement avec l'un des ambulanciers. Al releva la tête, presque ravi de pouvoir abandonner momentanément avec cette paperasse qui n'en finissait pas de s'épaissir – on aurait pu croire que quelqu'un d'autre que lui pouvait s'occuper de régler les papiers de sortie de tel ou tel patient mais non. Il reposa le dossier sur le bureau, derrière le comptoir de l'accueil et avisa les quelques internes qui traînaient dans le coin, à l'affût. « Toi, toi et, tiens, toi, amenez-vous » lança-t-il, les désignant d'une main. Ils gagnèrent l'entrée des urgences d'un pas rapide, surpris par la fraîcheur matinale. Foutu hiver, really. Frottant ses mains l'une contre l'autre, Al implora mentalement les cieux d'amener cette ambulance rapidement. Mourir d'hypothermie n'était pas dans ses plans, du moins pas aujourd'hui. Par bonheur, les sirènes ne se firent pas attendre et avant que qui que ce soit n'ait eu le temps de geler – à l'exception de l'interne à sa gauche qui frissonnait si violemment qu'il pouvait entendre ses dents claquer, bon Dieu – l'ambulance approcha. Une jolie rousse à la mine affolée descendit du véhicule à la suite des ambulanciers qui annoncèrent rapidement la situation. Al acquiesça, les yeux rivés sur l'homme inconscient. Son nom était familier, très familier mais ce n'était pas le moment de se creuser la cervelle à la recherche d'éventuels souvenirs, même si – oh, fuck. Harrington. Evidemment. Une main sur le brancard, Al s'immobilisa pour une seconde, deux peut-être. Comment était-il parvenu à ne pas reconnaître immédiatement le nom de son vieux camarade, ça lui échappait mais il n'était pas question de se laisser ralentir par ce genre de questions. « Toi, assure-toi qu'on ait un box de libre. Allez, au pas de course, tu attends quoi, un ordre du Président ? » gronda-t-il, agacé. Noël approchait à grands pas et certains internes n'avaient pas encore enregistré la simple définition du mot urgence(s). Bordel. Il se tourna vers la femme qui accompagnait son vieil ami. Elle, en revanche, il ne la reconnaissait pas. Peut-être Bruce s'était-il rangé, après toutes ces années, même si Al avait du mal à l'imaginer. « Des antécédents cardiaques ? lui demanda-t-il, tentant de se rappeler si Bruce avait un jour mentionné un détail de ce type-là. Même dans la famille ? Son père ? » Ses souvenirs du paternel Harrington étaient des plus flous. Il l'avait souvent évité, mal à l'aise en sa présence. « Bipez-moi le docteur Harrington, Ginger Harrington. Faîtes-la appeler s'il faut, son frère est ici » lança-t-il à une infirmière, lorsqu'ils parvinrent finalement aux urgences même. Ginger et Bruce n'étaient peut-être pas aussi proches qu'on l'imaginait pour des frères et sœurs, mais il pouvait difficilement envisager qu'elle ne désire pas être mise au courant de l'arrivée de son propre frère à l'hôpital. Et, d'ailleurs, Al ne tenait pas vraiment à lui faire face, si par hasard elle apprenait qu'il s'était occupé de Bruce sans lui en parler. « C'est la première fois que ça arrive ? » reprit-il, stéthoscope en main, à l'intention de la rouquine. Ses doigts tremblaient légèrement et Al pesta mentalement. Ce n'était pas le moment de se laisser décontenancé. Il aurait préféré que leurs retrouvailles se passent différemment, certes, mais pour l'heure, il devait s'assurer que Bruce reste en vie. Ils rattraperaient le temps perdu plus tard.

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MessageSujet: Re: just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone   just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone EmptyMer 9 Déc - 13:04

Ryan descendait tout juste du service de pédiatrie, où elle venait de rendre visite à la petite patiente qu’elle avait opérer deux jours plus tôt. Elle était comme ça Ryan, elle aimait suivre les patients même lorsque ces derniers n’étaient plus dans son service. Alors elle avait passé une petite demi-heure avec Madison, lui demandant comment elle allait, si son bras lui faisait encore mal. La petite était arrivée avec une fracture ouverte du radius gauche due à une chute à vélo. Une voiture ne l’avait pas vu et l’avait renversé. Alors bien que Ryan détestait la psychologie, elle expliqua à l’enfant que les accidents pouvaient arriver mais qu’il ne fallait pas qu’elle ait peur de faire du vélo. Il fallait qu’elle se remette doucement de cette opération et qu’elle recommence le vélo dès que possible, avant que la peur ne s’installe définitivement. Elle l’avait ensuite laissé avec Asher, son meilleur ami titulaire en pédiatrie. Elle avait disparu lorsqu’il commençait à changer son pansement, en lui parlant du dessin-animé qui passait à la télévision au même moment.

Arrivée aux urgences, où Ryan se sentait d’ailleurs comme chez elle, une interne lui sauta dessus. Rectification, chez Ryan personne ne lui sautait dessus. Ici, elle se sentait chez elle quand les internes étaient tous occupés, le reste du temps, elle avait plus l’impression de tenir un centre de vacances. « Docteur Cartwright, un homme vient d’arriver aux urgences, le Dr. Simmons m’a dit d’appeler le Dr. Harrington mais je n’arrive pas à la joindre. » L’interne semblait paniquée de ne pas pouvoir réaliser à bien la mission qui lui avait été confiée. « Eh bien vous réessayez encore et encore jusqu’à temps qu’elle ait le message. » La blonde avait dit ça d’un air las. Malgré elle, elle avait employé son ton froid et distant, comme à son habitude d’ailleurs. Elle était donc entrée aux urgences, laissant l’interne planté en plein milieu du couloir. Elle se dirigea vers Al, son collègue et ami et déclara. « Besoin d’aide Al ? Je viens de croiser une interne paniquée, elle n’arrive pas à joindre le Dr. Harrington. C’est si urgent que ça ? » A ce moment précis, Ryan n’avait aucune idée de qui était le Dr. Harrington, et encore moins de qui était la personne allongée devant elle. Elle tourna ensuite la tête vers un interne qui attendait debout, près du patient. Il lui fit un topo rapide et elle prit sa lampe de poche pour vérifier les réflexes pupillaires du patient. « C’est bon, pas de signe de lésions cérébrales graves. Ça fait longtemps qu’il est inconscient ? » Elle s’adressait maintenant à la rousse qui semblait bien connaître le patient. « C’est en tombant qu’il s’est cogné la tête ou c’est ce coup qui l’a assommé ? » Elle fit signe à un interne de s’approcher. « Tu vois cette plaie, eh bien tu t’en occupes le temps que nous comprenions ce qu’il s’est passé. » A l’adresse d’Al, elle demanda. « Rythme cardiaque ? » Al avait le stéthoscope en mains mais semblait un peu troublé.


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MessageSujet: Re: just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone   just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone EmptyMar 15 Déc - 18:55

just leave him alone coz' the boy's bad news
Poppy&Cie

Comme souvent, je me trouve en réunion aux côtés de Bruce. J'écoute attentivement ce qui se passe, mon regard allant de Bruce à mes collègues. Mais qu'est-ce qu'ils ont à mordre comme ça aujourd'hui, sérieusement ? Et pourquoi avec tant d'arrogance ? Je garde mes remarques pour moi, le laissant 'vendre' un potentiel futur auteur et me contentant d'intervenir au bon moment pour distribuer les papiers qu'il me désigne. Après ça, le directeur finit par lui demander s'il va bien et je lui jette spontanément un regard inquiet. Je remarque immédiatement qu'il n'a pas bonne mine et j'ai bien l'impression qu'il y a quelque chose qui cloche. Il ne tarde d'ailleurs pas à fermer le dossier, clôturant en même la réunion. Chacun commence alors à quitter la pièce.

Pour ma part, je reste avec Bruce tandis qu'on remballe chacun nos papiers. Je lui fais remarquer qu'il a une sale tête, avec ma franchise habituelle, ce à quoi il me rétorque ne pas avoir beaucoup dormi. Mais pour quelle raison ? Ça reste un mystère... Considérant qu'il vaut mieux qu'il se repose, je lui dis que j'annule son rendez-vous suivant. Dans la seconde qui suit, il s'énerve, commençant par me menacer. Au même moment, il devient encore plus blême et soudain, il s'écroule, se cognant la tête dans le coin de la table. J'étouffe un cri et tombe à genoux, posant ma main sur son bras pour le secouer légèrement :

« Bruce, tu m'entends ??? Bruce ! »

Je hurle à mes collègues d'appeler les secours tout en attrapant mon portable sur la table pour les joindre toute seule. Le temps qui s'écoule entre le moment où ils me disent qu'ils arrivent et les ambulanciers qui finissent par surgir dans la salle, me semble durer une éternité. Il n'y a pas un instant où je ne reste pas à ses côtés, et je m'assure sans arrêt qu'il respire encore, priant pour qu'il se réveille miraculeusement. Je ne peux pas le perdre. Voilà la phrase qui hante sans cesse mon esprit. L'arrivée des secours me sort de mes pensées et c'est sans hésiter qu'au moment où ils l'embarquent dans l'ambulance, que je monte avec lui, restant pourtant dans le coin pour les laisser faire leur travail. Je n'ai bien évidemment pas manqué de leur dire tout ce que je savais, même si je suis sûre que Bruce aurait voulu que je ne mentionne pas sa sœur.

Pendant tout le chemin, je ne le quitte pas du regard et guette en même temps les moindres faits et gestes du personnel le concernant. Je me retiens de ne pas m'approcher pour lui tenir la main bien que j'en meurs d'envie, autant parce que j'ai besoin d'être proche de lui que pour lui témoigner mon soutien d'une manière ou d'une autre. Plus on approche de l'hôpital, plus je panique, me demandant ce qu'ils vont bien pouvoir lui diagnostiquer. Et si c'était quelque chose de grave, d'incurable ? Rien qu'à cette idée, j'en tremble de tous mes membres. Quoi qu'il arrive, je serai là pour lui.

L'ambulance arrivée aux urgences, je descends à leur suite et ils avancent le brancard jusqu'à l'intérieur où un homme d'une quarantaine d'années ordonne à un interne de trouver un box libre. Peu après, il s'adresse à moi, me demandant s'il a des antécédentes cardiaques. Je tente alors de garder mon calme pour lui répondre au mieux et secoue la tête, avant de dire sans hésitation.

« Non, aucun antécédent cardiaque. »

Mes yeux vont d'un médecin à l'autre, d'un interne à l'autre. Et je dois avoir l'air paniqué comme celui d'une biche qui va se faire renverser par un chauffard. Le même homme fait appeler Ginger, la sœur de Bruce. S'il savait que je l'avais déjà eue au téléphone par le passé, il me ferait sûrement lapider en place publique ! Mais je n'ai jamais pu associer sa voix à un visage. Quoi qu'il en soit, il me demande ensuite si c'est la première fois que ça arrive et j'acquiesce :

« Oui. Même s'il a déjà eu quelques petites absences. Mais jamais rien de cette ampleur à ma connaissance... »

Une femme blonde nous rejoint, annonçant qu'ils n'arrivent pas à joindre la sœur de Bruce et j'espère vraiment qu'elle arrivera vite, même si je sais qu'ils ont une relation bizarre... Ils restent frère et sœur, et ça c'est plus important que quoi que ce soit d'autre. Je suis plus que soulagée lorsque la blonde annonce qu'il n'a pas de lésions cérébrales graves, bien qu'il va probablement devoir passer d'autres examens. Elle me pose une question à son tour :

« Je dirais que ça doit faire environ trente minutes, pas beaucoup plus. »

Le temps que les secours arrivent, plus qu'ils l'embarquent et qu'on atterrisse ici, ça doit donner ça. Elle enchaine, me demandant de quelle manière il s'est cogné :

« Il s'est cogné la tête contre le coin de la table en verre, en tombant. »

Et je le revois tomber, sans pouvoir rien y faire, sans même avoir le temps de le retenir, priant pour que le coup n'aggrave pas la situation... Je le fixe, toujours inconscient, et finis par relever les yeux vers les deux médecins et l'interne. Une question me brûle les lèvres.

« Est-ce que ça ira ? »

Dans le fond, j'ai juste besoin d'entendre un 'oui' même si je préfère avoir la vérité, pour me préparer à toute éventualité...


Emi Burton


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MessageSujet: Re: just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone   just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone EmptyMar 15 Déc - 23:34

Ce n'était pas la première fois qu'Al voyait passer quelqu'un qu'il connaissait aux urgences, ou même ailleurs. Combien de fois avait-il dû s'occuper d'un ami de ses enfants ou de ses soeurs, d'un voisin ou d'un collègue, à l'époque où il travaillait pour le San Francisco General Hospital ? Cette situation n'était pas si différente. Sauf qu'elle l'était, elle l'était totalement. Il n'avait pas revu Bruce depuis presque vingt ans, alors il était probablement normal qu'il soit un peu choqué de le trouver là, inconscient sur un brancard. Seulement mieux valait ne pas trop s'attarder sur ses propres sentiments s'il espérait un jour prendre à nouveau une bière avec son vieil ami. L'arrivée de Ryan à ses côtés le secoua et il se redressa, alerte. « Paniquée, non mais franchement, marmonna-t-il dans sa barbe, elle sera réellement paniquée si Ginger apprend que son frère est ici et que personne ne l'a prévenue » Ils s'étaient croisés plusieurs fois depuis qu'il avait commencé à travailler là. Pas longtemps, le temps d'un signe de tête poli, d'un bonjour rapide, d'un sourire de connivence. Elle travaillait dans un autre service, il quittait rarement les urgences et de toute manière, ils n'avaient pas grand-chose à se dire. Pour autant, Al ne tenait pas à être celui qui lui apprendrait que Bruce était aux urgences, surtout pas après coup. « Foutus Harringtons » murmura-t-il avant d'enfiler son stéthoscope. Il fallait absolument qu'il oublie son inquiétude, les battements erratiques de son propre cœur. Sa main tremblait un peu lorsqu'il approcha l'instrument de la poitrine de son vieux camarade et Al inspira profondément, décidé à laisser ses sentiments de côté. Bruce respirait faiblement mais les poumons ne semblaient ni obstrués, ni touchés de quelque manière. Al aurait aimé pouvoir se dire que cet imbécile avait simplement trébuché mais à en croire la rouquine, ce n'était pas la première fois qu'il perdait connaissance. Merde. Al se débarrassa de son stéthoscope qui retrouva sa place autour de son cou et jeta un bref regard à la jeune femme avant de se tourner vers Cartwright. « Quarante-cinq. C'est trop lent, articula-t-il, et qu'est-ce qu'on en déduit, tiens, toi ? Bradycardie à quarante-cinq bpm, une chute, un choc probablement violent, perte de connaissance ? » On ne pourrait pas dire qu'il ne prenait pas son rôle d'enseignement à cœur maintenant. Dieu merci, l'interne qu'il avait apostrophé semblait en parfaite possession de ses moyens. « Probable traumatisme crânien, presque avéré s'il a convulsé ? » proposa l'étudiant et thanks fuck, quelqu'un au moins avait un peu écouté en classe et révisé avant de se pointer ici en espérant sauver des vies. « Les examens le confirmeront, en attendant ça reste des suppositions liés à de simples symptômes, donc garde les faits avérés pour plus tard. Dépêche-toi d'aller nous programmer une radio. Et bipez-moi quelqu'un de neuro, on sait jamais » Des fois que les dommages soient importants – mais il ne pouvait pas penser comme ça, pas aussi sensiblement, pas aussi subjectivement. « On va faire tout ce qu'on peut, d'accord ? Je vais certainement pas laisser ce vieux salopard de Bruce me filer entre les pattes sans me payer une bière d'abord, lança-t-il à l'intention de la rousse, autant pour se rassurer que pour la rassurer, elle. Il faut par contre que vous restiez calme, ok ? » Mieux valait parer à toute éventualité et tâcher d'éviter une crise de nerfs. « Cartwright, les pupilles, t'as une réponse, quelque chose ? » Voilà, rester professionnel, il n'avait que ça à faire.

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MessageSujet: Re: just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone   just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone EmptyMer 16 Déc - 17:06

FLASHBACK
Mon job consiste en récupérant des gens, et les envoyer à l'hosto. Sans que je sois impliqué, cette fois. Si je devais compter les fois où j'ai fini par me justifier sur pourquoi je venais de déclencher une bagarre, ce serait interminable. Je me prépare tranquillement, intime la jolie femme dans mon lit à déguerpir et je saute directement dehors. Enfin, après être prêt, parait que mon boss ne serait pas fan de me voir débarquer en slip. Pas sur que ce soit le cas de tous mais bon, on ne peut pas faire plaisir continuellement. Je souris à l'idée que cette soirée fut assez bonne et je grimpe sur ma moto pour rejoindre la caserne. A peine arrivé on a un cas et bizarrement, le nom me dit quelque chose lorsqu'on arrive. Ce nom c'est.. Et merde. c'est le frère de la belle brune. Je savais que ça me disait quelque chose. surtout qu'on s'était assez amusé pour que je me souvienne. Enfin j'étais pas certain, vu le nombre important de femme qui passait par là. A moins que ce type me disait autre chose. Mon partenaire me regardait comme un chien de faïence d'un air de dire, bouge ton cul. Depuis qu'il avait apprit que j'avais un problème, il attendait une crise chaque foi que nos regards se croisaient. Je lui rendais son regard, genre t'es pas net toi et on se mit à emporter le type. Regardant la rousse flamboyante, reluquant discrètement la demoiselle. Elle, elle me disait rien, je m'en serais souvenu tiens. Elle me racontait ce qu'il s'était passé et on l'emmena. Mon regard restait sur elle, l'observait, pour déterminer l'angoisse qui l'étreignait. Il m'arrivait souvent d'essayer de déterminer le lien entre deux personnes, pour ma curiosité personnelle, et puis c'était amusant d'analyser les gens. A la caserne il était déjà arrivé qu'on fasse des paris d'ailleurs. Ok on l'emmène madame. Dis je sans vraiment m'attarder. Mon collègue avait fait les "préliminaires" moi je me contentais d'être ailleurs. Limite, c'était pas assez "challenge" pour moi pour que je m'en préoccupe plus que ça. Puis je conduisais moi, j'étais pas à l'arrière, à moins qu'il faille briser quelques règles et bizarrement, là, on ne voyait que moi. Mais là ses tripes étaient à l'intérieur, pas de panique en soi. Pupilles, réactions, pouls, et tant qu'il pisse pas le sang, les médecins s'occuperont eu de ce qu'il se passe. Si on devait s'attarder sur chaque personne, on finirait toutes les nuits avec des cauchemars, et j'avais déjà les miens. Je laissais sur place les médecins récupérer le brancards et les regardait au loin s'éloigner. je vis Ryan et mon sourire s'agrandit, juste pour la gêner je lui fis un signe, juste avant de m'éloigner. Me rappeler que j'aurais pu être de ceux là n'était pas mon trip du tout.

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MessageSujet: Re: just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone   just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone EmptyLun 21 Déc - 2:07

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La dernière chose dont je me souvienne c’est le visage inquiet de Poppy à qui j’avais envie de répliquer que pour une fois dans sa vie il serait bien qu’elle ne fasse pas la mère poule. Mais bien sûr, … elle devait avoir raison puisque je m’évanouissais en prenant au préalable le temps de me cogner la tête contre la table. J’perds connaissance. Bien évidemment

{gros blanc}

Doucement je commence à retrouver des sensations. L’ouie en premier. Et j’aime autant vous dire que ça n’a rien d’agréable. C’est une sorte de brouhaha au début. Les voix sont plutôt floues et les paroles n’ont aucun sens. Lésions cérébrales. Rythme cardiaque. Traumatisme Crânien. C’est quoi ce délire. Est ce que Poppy m’a trainé chez elle et a allumé sa foutue télé sur Grey’s Anatomy pour me réveiller. Elle savait très bien mon aversion certaine pour tout ce qui était hospitalier et cette série ne dérogeait pas à la règle. Mais c’était pas les voix de d’habitude … Puis je distinguait mon prénom combien de chances sur mille il y avait qu’il y ait un Bruce dans une série. Bon a part Bruce Wayne -ce héros- mais je me souviens pas que l’homme chauve-souris soit dans une situation pareille. Faudrait je vérifie dans mes comics à la maison. Je sentais mon front brûlant. Puis repris conscience de mon corps en entier. Je me souvenais de ce coup de chaud. Je sentais des mains sur mon corps. Hein quoi. C’était un rêve érotique? Je sentais qu’on ouvrait mes paupières mais je ne voyais rien du tout. C’était bizarre.  j’ouvrais les yeux mais les lumières semblaient violentes alors je battais plusieurs fois des paupières pour essayer de m’habituer à cet environnement. Je ne savais pas ou j’étais. Non pas du tout. Et les choses encore floues. Je fronçais les sourcils et vis sa chevelure flamboyante. Comment la louper de toutes manières. WAIT WHAT .. un rêve érotique avec … POPPY. WHAT THE FUCK. Puis je sentis qu’on me triturait de manière plutôt déplaisante et … c’était pas franchement quoi que ce soit de fort aguicheur. OUF. Enfin façon de parler.  Ma vision se précise et je peux à présent voir la frimousse de Poppy. Bon au moins j’étais pas seul dans cet environnement hostile. Mon front me faisait mal. Je sentais tous mes muscles tendus. Et son visage inquiet. Qu’est ce qu’il y avait. Ou on était? D’un mouvement brusque je me relevais en faisant valser le pauvre interne qui s’occupait de la plaie.  Ma bouche était un peu pâteuse encore mais j’avais retrouvé mes facultés physiques  … « Pourquoi j’suis ici, qu’est ce que je fous …  » dis-je en tournant la tête à droite et à gauche en reconnaissant les lieux. « AU MENPHIS WAVE » je sentis mes oreilles rougir. Je détestait les hôpitaux. Mon coeur se mit à  battre vite. Puis je vis le visage d’un ami du passé. Al Simmons! Cela me calma immédiatement et je me levais du  brancard. « Al Simmons!  » dis-je en soupirant enfin comme si c’était la fin d’un mauvais rêve. « C’est quoi ce délire! » dis-je en haussant les épaules et en riant un peu. Tous me regardaient comme si j’étais un malade fou à lier. Je devais avoir l’air d’un fou à lier. « Je suis bien content de te voir mon vieux ! » dis-je en lui assénant une tape sur l’épaule. « On va s’jeter un godet en souvenir du bon vieux temps. Quoi qu'avec le marteau-piqueur dans ma tête je prendrais probablement plutôt un café. » dire que je ne comprenais rien à ce qui se passait ou ce qui avait pu se passer … était un doux euphémisme.
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MessageSujet: Re: just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone   just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone EmptyMar 12 Jan - 21:02

C'était une chance que Ryan soit là ou il aurait probablement hésité un peu trop longtemps avant de procéder à l'examen préliminaire. La présence de sa collègue le secoua un peu, l'arrachant à sa torpeur et il ignora les regards que s'échangeaient ses internes, peu habitués à ce comportement de sa part, pour se concentrer sur Bruce. De nombreuses années s'étaient écoulées depuis qu'ils s'étaient vus pour la dernière fois, beaucoup trop d'années. Al secoua la tête, stéthoscope sur les oreilles, presque amusé. Bruce Harrington, rien que ça. Il n'aurait jamais imaginé le retrouver là. En fait, le Menphis Wave était bien le dernier endroit qu'il aurait pu imaginer être le théâtre de leurs retrouvailles, surtout après tout ce temps. A ses yeux, ils auraient eu plus de chances de se croiser dans la rue, au restaurant – ce qu'Al ne fréquentait guère. Il n'avait personne à emmener dîner à l'extérieur et il se déplaçait rarement à pieds. Peut-être aurait-il pu renverser Bruce, à la limite, ce qui lui aurait valu un sermon en bonnes et dues formes de la paire de sa sœur, sans doute. Mais le soigner ? Non, franchement. Et en plus – Al sursauta presque en le voyant ouvrir les yeux. Ça non plus, il ne s'y attendait pas. Un sourire passa brièvement sur son visage lorsque son vieux camarade le reconnut, sans hésiter. « Harrington, vieux, il faut vraiment que tu restes calme ou je t'assure que personne ne s'opposera à ce que je t'administre un sédatif » fit-il, réprimant un nouveau sourire. Menace en l'air, bien sûr. L'un de ses internes ne sembla pas réaliser qu'il ne s'agissait rien de plus que d'un trait d'humour et, dans la périphérie de son champ de vision, Al le vit ouvrir la bouche pour protester. « La ferme » lui intima-t-il, avant de reporter son attention sur son patient qui, décidément, avait la langue bien pendue pour un type souffrant probablement d'un traumatisme crânien. Bruce lui administra une claque un peu molle sur l'épaule, visiblement ravi et plein de projets. Ce n'était certainement pas aujourd'hui qu'ils se lanceraient tous les deux dans un barathon. « On verra ça plus tard, d'accord ? Il faut vraiment qu'on t'examine correctement. Tu as vraiment fait peur à la petite dame là-bas » fit-il, sans la moindre discrétion, en désignant la rouquine d'un signe de tête. Ça avait été un jeu, au lycée, embarrasser l'autre devant la gent féminine. Seulement aujourd'hui ils n'avaient plus dix-huit ans et il y avait plus grave. « On va t'emmener faire quelques radios, rien de bien méchant, la routine » Prendre un ton badin pour se rassurer lui-même était tout à fait curieux, comme expérience et ça ne lui allait pas vraiment mais il avait du mal à réaliser que son vieux copain de jeu était là, allongé sur un brancard, bien trop pâle pour être en bonne santé. Quelle drôle de journée, vraiment.
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MessageSujet: Re: just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone   just leave him alone coz' the boy's bad news | ft. anyone EmptyMer 13 Jan - 17:45

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Poppy&Cie

La fin de la réunion aurait pu être normale, comme celles des précédentes, mais en quelques secondes, tout a basculé. Bruce s'énerve soudainement alors que je lui dis que j'annule son prochain rendez-vous pour qu'il se repose, et l'instant d'après, il s'écroule sans prévenir. Je n'attends pas que mes collègues réagissent et appelle immédiatement les secours, ne cédant pas à la panique.  Le temps qu'ils mettent à arriver me semble durer une éternité et je reste à ses côtés quoi qu'il arrive pour pouvoir surveiller si son état se dégrade, si jamais il ne respire plus...

Lorsque les secours arrivent, c'est une véritable libération. Je fais en sorte de ne pas les déranger en restant légèrement en retrait alors qu'ils font leur travail et leur donne tous les renseignements dont ils ont besoin. Y compris un qui ne plairait pas forcément à Bruce, à savoir que sa sœur travaille à l'hôpital. S'il savait que j'ai déjà été en contact avec elle, c'est certain qu'il m'étranglerait ! Je ne le quitte pas du regard, du moment où on monte dans l'ambulance à celui où on arrive à l'hôpital.

Et à peine on arrive aux urgences qu'il est pris en charge. Je reste aussi près que possible du brancard et deux médecins me posent des questions quand à ses antécédents et à la situation. J'y réponds avec tout ce que je sais, pas grand chose qui puisse les aider en soit... Inquiète, je ne peux pas m'empêcher de finir par demander si ça ira. Et c'est l'homme d'une quarantaine d'années qui s'adresse à moi, me disant qu'ils vont faire tout ce qu'ils peuvent. J'acquiesce avant d'apprendre qu'ils se connaissent. Un ami de longue date peut-être ? Bruce ne m'en a jamais parlé et ça ne m'étonne pas tant que ça. Quoi qu'il en soit, sa remarque m'étire un léger sourire et quand il me demande de rester calme, je hoche la tête.

« Oui, bien sûr. Je vais me faire discrète, promis... »

Joignant le geste à la parole, je m'écarte, allant plutôt vers un coin de la pièce où je peux toujours surveiller comment évolue l'état de Bruce. Pendant quelques minutes, je regarde les médecins s'affairer autour de lui avant de finir par me diriger vers la machine à café. Ne sachant pas pour combien de temps j'en ai ici, autant me shooter à la caféine pour tenir un maximum... Le temps que le café coule dans le gobelet, je les guette. Soudain, il semble se passer quelque chose, comme s'il était réveillé. De loin, je le vois taper l'épaule de son ami et me rapproche alors au pas de course, mon gobelet dans la main. A ce moment-là, je vois que l'ami en question me désigne et ne peux m'empêcher de me demander ce qu'il dit à Bruce à mon sujet, n'entendant rien de là où je suis avec le brouhaha de la salle. J'arrive à côté de celui-ci, qui dit à l'instant que Bruce va devoir passer des radios.

« Est-ce que vous sauriez quand on aura les résultats ? »

Je me rapproche ensuite de mon ami, à qui je souris légèrement malgré l'inquiétude. Pendant quelques secondes, je le regarde dans les yeux et finis par demander :

« Comment tu te sens ? Tu m'as fait une de ces frayeurs... Tu veux que je passe récupérer des affaires chez toi ? T'as besoin de quelque chose ? »

Emi Burton
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