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 i believe we'll be okay › james

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Bellamy Jagger
too young, too dumb to realize
Bellamy Jagger

MESSAGES : 967 SINCE : 20/11/2015 NICKNAME : dameron (marie) ALTER EGO : henry le canari & portia le lama FACE, @ : j. morris rien que pour vos yeux

SCALPEL AND BISTOURI
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MessageSujet: i believe we'll be okay › james   i believe we'll be okay › james EmptyDim 22 Nov - 13:38


JAMES ARRYNS
“i believe we'll be okay”

léger. c'est l'adjectif qui qualifierait le mieux Bellamy alors qu'il marche dans les couloirs du service obstétrique. ses épaules délivrées d'un poids, son coeur moins lourd. il ne sait pas qui du coup ou des mots à eu l'effet de le délivrer de cette torpeur qui l'accablait, mais le voilà plus libre. il comprend enfin les rouages de cette mécanique qui semble le maudire depuis quelques temps. le coma de son frère, l'ignorance d'un autre, et Connie. et Payton. cette dernière, source inattendue de ses soucis, ne s'est plus montré depuis ce baisé échangé en plein milieu du service pédiatrique. silence radio. et Bellamy qui ne comprend pas, qui se perd dans cette logique qu'il n'a pas. avec ce mot à la bouche, pourquoi. la blonde en arrive même à prendre place dans ses rêves, évinçant une Connie toujours fautive, toujours honteuse. perturbé, ailleurs, et pourtant bien dans sa peau. le même garçon après la tempête. ce matin il a fait le tour de ses patientes, mamans pouponnant et couples en attente. il se demande si lui aussi un jour caressera un ventre rond en espérant voir la tête de son enfant au plus vite. l'idée passe, sombre sur son visage, et s'échappe tout aussi vite pour laisser place au soleil. les enfants ne semblent pas être une priorité pour Connie. pas maintenant, pas après l'adultère. il lui faut recouvrer confiance en cette femme longtemps adorée. les enfants, il préfère les veiller tendrement entre deux accouchements. une occupation de pause plus saine qu'une clope ou qu'un flirt, il s'en est vite rendu compte. lorsqu'il arrive enfin devant la vitre qui sépare les nouveaux êtres des adultes, il a la surprise d'y trouver James. enfin surprise. les deux sont du même acabit, facilement attendrit par un gamin qui fait risette. les deux fondent comme neige au soleil au moindre rire d'un enfant, alors une pièce pleine de bébés ? Bellamy vient se mettre à ses cotés sans un mot, le regard fixé sur les lits où tous semblent dormir. paisibles, pas encore au fait du monde. des petites créatures pures qui lui redonnent constamment foi en l'homme. il les fixe un moment en silence, trop serein pour venir éclater cette bulle paisible dans laquelle ils se plongent tous les deux. James et lui, c'es ça. de longues heures à regarder autour d'eux le monde vivre, sans un mot. seulement leur réflexions séparées et un apaisement commun. sauf que Bellamy a des questions plein la tête. des questions auxquelles seul son collègue peut répondre. alors il se lance. tant pis pour la paix et la réflexion. il a besoin de savoir. il cherche un moyen d'amener le sujet, pas très sur. il a besoin d'entamer la conversation. de tourner autour du pot. « Celui du fond s'appelle Norbert. » what. Bellamy Jagger, champion du monde des premières paroles sans aucun sens. « C'est pas terrible comme prénom Norbert quand même. » clap. clap. clap. « T'as vu ta soeur récemment ? » roi de l'éloquence, de la transition, bref de la discussion. Bellamy est moins à l'aise. parce qu'il en sait toujours pas pourquoi ça lui importe autant, ce baisé. parce qu'il aime Connie, non ? même si elle l'a trompé. « D'habitude elle passe son temps à venir te voir, et là plus rien. » petit naïf qui ne comprend pas vraiment. « C'était bizarre qu'elle se mette à venir te voir aussi souvent d'ailleurs. Elle a des soucis en ce moment ? » Bellamy, boule de non sens et de gêne. l'inventeur du mal aise.
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MessageSujet: Re: i believe we'll be okay › james   i believe we'll be okay › james EmptyDim 22 Nov - 15:46

Il regarde sans jamais se lasser les petits êtres qui se trouvent en couveuse. Certains sont prématurés, d’autres ont besoin de soins divers, et puis un peu plus loin, il y a ceux qui sont en bonne santé et qu’il ne verra jamais dans son service, du moins il l’espère. Regarder ces petits bouts lutter, à peine arrivés en ce monde, est une chose inquiétante et à la fois merveilleuse. Kieran a lutté sans relâche avant de rendre son dernier souffle, et James angoisse à l’idée de devoir opérer un être aussi petit un jour. Il ne sait pas s’il sera capable de faire la part des choses, ni même s’il ne paniquera pas. Il craint de ne pas prendre la bonne décision. Pourtant, il s’est toujours promis de faire en sorte que la mort de son fils soit l’exemple à éviter dans l’hôpital où il travaille. La plupart des enfants sont paisiblement endormis, d’autres bougent avec le peu de moyens qu’ils ont émergeant doucement. Ce qui est drôle, c’est qu’à la différence de la nurserie, pas un enfant ne pleure ici, comme si les couveuses les rassuraient, rappelant la chaleur du ventre de leurs mères respectives. Les bras croisés, il profite de sa pause pour détailler chacun d’entre eux, fermant les yeux de temps à autres pour prendre une profonde inspiration et repousser cet élan de regrets qui l’entoure. Et puis, une silhouette bien familière vient se poster à côté de lui. Bellamy. Le jeune homme et James ont tellement de points en commun. Il peut le compter parmi ses amis, et il a toujours le mot pour faire rire, ce que le grand résident apprécie tout particulièrement. Mais ces derniers temps, Bellamy est troublé par un membre de la famille Arryns. Si James le sait, c’est parce qu’il a assisté à une scène surprenante entre sa sœur Payton et l’un des membres de la fratrie Jagger. Depuis, Bellamy ne sait comment réagir et sa sœur fait la morte. Ces deux-là sont de drôles de lascars. Ils finiront bien par se tomber dans les bras l’un de l’autre. Continuant de regarder les bambins, c’est Bellamy qui brise le silence le premier par une de ses phrases dont il a le secret et qui font esquisser un sourire au résident à chaque fois. « Celle juste à côté s’appelle Winona. Ses parents la prennent probablement pour un alien. A moins que ça ne soit la saison des prénoms bizarres, » ajouta-t-il avec un sérieux des plus caractéristiques. Mais évidemment la conversation n’allait pas continuer sur les prénoms des enfants, il le savait bien. Aussi le sage-femme embraya sur le sujet qui l’intéressait. James posa alors le regard sur son ami pour lui répondre : « J’ai mangé avec elle et Janne à midi. Elle ne t’a toujours pas reparlé ? » Il y avait anguille sous roche, ça ne faisait pas de doute. Il éclata ensuite de rire aux réflexions du jeune homme. « Non je te rassure, elle n’a aucun problème. Elle te manque, je me trompe ? Pourquoi tu l’invites pas à diner ? » Ca permettrait de mettre les choses à plat, n’est-ce pas ? Il savait bien que Payton plaisait à Bellamy, il fallait être aveugle pour ne pas le remarquer, et la réciproque devait être vérifiable aussi, elle ne l’aurait pas embrassé sinon. Mais les jeunes de nos jours aiment se compliquer la vie. Bellamy était en plus en couple, mais sa copine semblait être volage, alors pourquoi ne pas l’envoyer paitre ? Il était impensable pour James de rester avec une femme qui se joue de lui. S’il tombait rarement pour ne pas dire jamais amoureux, notamment parce qu’il était trop perfectionniste, il ne pouvait cautionner ce genre de comportements. D’ailleurs, il le lance sur le sujet : « Tu sais que ma sœur c’est quelqu’un de bien ? » Mieux que ta copine, en gros.

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MessageSujet: Re: i believe we'll be okay › james   i believe we'll be okay › james EmptyLun 23 Nov - 19:58


JAMES ARRYNS
“i believe we'll be okay”

Bellamy se souvient d'une époque où la simple vision d'un gamin lui donnait de l'urticaire. ces années durant où l'enfant a été synonyme de bruit, de crasse et d'inconfort. le jeune qu'il a été doit bien se rire de lui maintenant. il a beau dire qu'il sait pas, qu'il s'est senti attiré par la profession d'un coup, il ment. il sait exactement Jagger pourquoi c'est finalement cette voix qu'il a choisi plutôt que cette chirurgie cardiaque auquel il s'était premièrement destiné, lui le cancre du fond de la classe. c'est à force de voir le ventre rond de sa soeur jumelle qu'il s'est prit de passion pour ces créatures fragiles. une sensation qui l'avait prit, subitement. divinatoire. pas besoin pour Erin de lui annoncer quoi que ce soit, il avait su. il avait su et il s'était senti pousser des ailes. il avait proposé à Connie d'en faire un aussi, d'enfant. pas le temps, pas l'envie. les études avant le reste. pas le moment. et puis Erin. et puis Olivia, et sa nouvelle fausse couche. et puis le besoin d'aider, de voir cette vie arriver. le besoin d'en sauver quelques uns, celui d'Erin peut-être. protecteur comme il le pourrait de la lignée de sa jumelle. il sait qu'il a fait le bon choix. il sait qu'il s'épanouit auprès des petits. il se sent utile. vivant, aussi. plus il les voit et plus il sait qu'il est là où sa place est. des gamins, il en voudrait à lui. il en crève d'envie. ça lui fait mal de s'en souvenir. parce que Connie n'est plus la femme de sa vie, plus seulement. elle est aussi celle qui l'a trompé. il n'arrête pas de se demander si il en est la cause. si il a fait quelque chose de mal. si il ne la mérite plus. eux qui se disaient tout, voilà qu'un silence assourdissant vient les séparer peu à peu. ça le perturbe, tout comme Payton le perturbe. parce qu'il sait qu'il n'y a pas de place pour elle dans sa vie, mais qu'il ose y songer malgré tout. une sensation qui l'étouffe, qu'il déteste. il était plus heureux lorsque son monde tournait autour de sa compagne, et que personne ne venait interférer à ça. il est un peu perdu. il ne sait plus bien ce qu'il fait. il s'appuie sur ses amis pour ne pas sombrer. James le suit dans ses conneries. ça lui fait du bien de voir qu'il peut compter sur lui. il pourrait le prendre dans ses bras, mais il est trop bien installé comme il est, les bras croisés sur son torse et appuyé contre le mur. « Alien ? Ça fait plus sorcière qu'autre chose ouais. Je suis sur qu'elle sera du genre à piquer les stylos dans les trousses des autres gamins. Tu sais, la nana qui te l'emprunte et ne le rend jamais. » il est sérieux dans son délire Bellamy, il ne veut pas parler d'autre chose. il déblatère pour ne pas à avoir à s'expliquer. ne pas avoir à dire ce qu'il a pu ressentir lorsque ces lèvres se sont abattues sur les siennes. il va pour faire une remarque, James parle avant. à la mention du nom de Janne, Bellamy grimace. l'infirmière qui lui a apprit la liaison qu'entretenait Connie avec Flynn Saunders. entretient ? non, stop, il ne veut pas en entendre parler. « Non elle ne m'a pas appelée. Elle aurait du ? » Bellamy regarde son ami, septique. ils ne se doivent rien, après tout. « Ce n'est pas comme si il y avait quoi que ce soit entre nous, hein. » qu'il préfère lui rappeler. pas très sur de vouloir mentionner ses sentiments pour elle devant lui. pas très sur de vouloir parler de ça avec qui que ce soit de toute façon. lorsque la question du manque est posée, Bellamy a la décence de rougir. « Déconne pas. Tout ce que je veux savoir, c'est pourquoi elle a fait ça. » menteur. « Je te rappelle que je suis fidèle à Connie, et pas qu'un peu. » il fronce les sourcils, il veut montrer son agacement. la vérité c'est que la voix dans sa tête tourne en boucle le nom de Flynn, l'amant de la blonde. foutue cervelle. « Hors de question que je l'invite à diner, je ne suis certainement pas en train de flirter. » il aurait presque aimé, pourtant. elle l'attire, elle le rend dingue. force brute au caractère tempétueux qui vient s'opposer à sa douceur. un savant mélange. deux opposés qui se rencontrent enfin, explosifs. « Je n'en doute pas. Même si elle même à du mal à y croire, Payton est une fille gentille. Elle est juste... » perturbée ? froide ? complètement barge ? « Elle est différente. » c'est le mot. il soupir, sa main vient gratter le haut de sa nuque, pensif. « Connie et moi on ne se parle plus. On s'évite, on se relai pour dormir sur le canapé. C'est une horreur. » Connie, sa vie rêvée. le bordel. « Je ne sais pas comment faire pour que ça s'arrange. Je veux dire, on étaient heureux tu vois. Et là d'un coup, il n'y a plus rien. Je ne sais pas ce que j'ai foiré pour que ça change autant, mais ça me rend malade. J'ai l'impression... J'ai l'impression que tout s'écroule et que je ne suis pas capable de rattraper quoi que ce soit. »
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MessageSujet: Re: i believe we'll be okay › james   i believe we'll be okay › james EmptyMar 24 Nov - 12:06

Parfois James se demande si sa vie aurait été différente s’il avait finalement embrassé la carrière de neurochirurgien qui l’attirait tant. On dit souvent que les neurochirurgiens et les chirurgiens cardiologues sont l’élite du métier, que seuls les plus brillants y ont accès, et évidemment James qui n’avait jamais échoué se voyait bien les rejoindre. Mais les événements de la vie conditionnent un homme. Il ne regrettait pas son choix d’avoir choisi la pédiatrie, il s’y épanouissait véritablement, mais il aurait peut-être eu moins d’états d’âmes en choisissant une autre spécialisation. S’il gardait la raison de son choix bien secrète, c’est parce qu’elle était condamnable par ses pairs. C’était comme s’il faisait justice lui-même. Il n’arrivait pas à admettre que le pédiatre de San José n’avait tout simplement rien pu faire pour son fils, qu’il était condamné depuis sa naissance. A regarder ces enfants en couveuse, il détaillait en profondeur leurs constitutions, capable de détecter certaines anomalies rien que par leur position ou leurs réactions. De toute façon, il connaissait les dossiers par cœur. Il trouvait que Bellamy exerçait un métier noble, parce qu’il était presque celui qui donnait la vie et si la vision d’une femme accouchant n’était peut-être pas la meilleur qui soit, être le premier à apercevoir un enfant devait être merveilleux. Il se souvenait encore de la silhouette de son fils, très vite retirée à sa mère pour tenter de le sauver. Il chassa ces pensées nauséabondes de son esprit, elles le meurtrissaient toujours autant, et plutôt que de se laisser envahir par les émotions, il préférait plaisanter avec Bellamy, lui tapant bien franchement sur l’épaule. « Alien parce que l’actrice s’appelle Winona Ryder, espèce d’inculte ! » Il éclate de rire parce que les remarques de son ami sont toutes plus folles les unes que les autres, comme s’ils étaient encore dans une cour de récréation et qu’ils n’avaient pas plus de dix ans. Aussi, le regard toujours posé sur le bébé à la droite de Norbert, James renchérit : « Elle aura la verrue sur le nez aussi ? » Heureusement que les parents ne sont pas dans les parages. Ils auraient des problèmes sinon. Surtout James qui est censé incarner un certain respect de par la soit-disante hiérarchie mise en place dans un hôpital. Bellamy refuse de parler de Payton. Il le sent. Pas besoin de sortir de maths sup’ pour le comprendre. Ce qu’il s’est passé devant les yeux du résident est tabou. S’il comprend pourquoi, il refuse de les laisser s’en tirer comme ça. Il hausse les épaules. Payton n’est pas du genre à laisser couler, il aurait cru qu’elle serait venue trouver Bellamy pour s’expliquer. Apparemment non. « Disons que je pensais que vous chercheriez à mettre les choses à plat. » N’était-ce pas normal dans ce cas ? Il se passait quelque chose entre sa sœur et son ami, ça ne faisait aucun doute, mais si c’était le premier signe palpable, l’un comme l’autre ne savait pas ce que cela pouvait représenter, mais pour James, cela ne faisait aucun doute. Il ricane. Le jeune homme le fait rire à nier en bloc. « Fais pas l’innocent avec moi, Bells, j’étais là. » S’ils ne s’étaient contentés que d’un baiser, ça faisait un moment que la kiné et le sage-femme se tournaient autour. La réaction du jeune Jagger veut tout dire. Il rougit, et cela fait sourire indéniablement le second des Arryns qui fait mine d’être convaincu par les propos de son ami, alors qu’il ne l’est absolument pas. « Huh-Huh. Alors pourquoi elle a fait ça ? Deux possibilités : tu lui plais, ou tu lui plais ? Alors Réponse A ou réponse B ? » Il lui tire la langue pour lui montrer qu’il n’est absolument pas sérieux et qu’il peut se détendre. Il se retourne vers Bellamy, lui souriant presque avec hypocrisie, alors qu’il est tout simplement amusé de la situation. Le jeune homme ne devrait pas se prendre la tête de la sorte. Il n’a rien à se reprocher, or ce n’est pas le cas de Connie. « Très fidèle. Ce qui n’est pas son cas, je te le rappelle. » Il se pince les lèvres. Il n’est pas très diplomate pour le coup, car il lui a peut-être fait du mal sans s’en rendre compte, mais il ne comprend pas pourquoi Bellamy continue de se voiler la face. « Ah non ? Vos petites taquineries c’est pas du flirt peut-être ? » Pourquoi n’assume-t-il pas ? Et puis, pour être honnête, James les imagine bien ensemble. Il sait que Bellamy est un gars bien, qu’il ne lui fera pas du mal, et Payton aurait besoin de se trouver quelqu’un qui en valle la peine, elle le mériterait. Il arque un sourcil alors que Bellamy tente de décrire sa sœur, et il s’amuse une nouvelle fois, sentant bien que le sage-femme n’est plus en position de se défendre correctement. « Fais gaffe à ce que tu dis, c’est de ma petite sœur dont on parle ! » Au final, il reprend son sérieux et soupire quand il entend le jeune Jagger désespérer au sujet de sa relation avec Connie. Il le regarde avec compassion, il peut comprendre sa détresse, mais il refuse qu’il se laisse abattre. Alors sans mâcher ses mots, n’étant pas très doué pour ménager les gens, il dit le fond de sa pensée : « T’attends quoi au juste Bellamy ? Qu’elle te largue ? Fais-le avant elle. De votre histoire, il ne reste plus rien. Si elle t’a trompé, elle recommencera. Raye la de la carte, ça vaut mieux pour toi. » Pour essayer d’atténuer ses propos, il lui tape amicalement sur le dos, terminant par : « Tu vaux mieux que ça. »
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MessageSujet: Re: i believe we'll be okay › james   i believe we'll be okay › james EmptySam 28 Nov - 14:47


JAMES ARRYNS
“i believe we'll be okay”

il pense le brun, il essaye de se figurer ce que ça aurait pu donner. Connie, le rire léger, le ventre rond. les coups sur la peau tendue. et puis un cri, une libération pour leurs deux coeurs impatients. des rires, des moments de paix. de la joie partout, tout le temps. un fils, deux filles. des cris partout dans la maison, des hurlements joyeux dans le jardin. des costumes d'Halloween fait à l'arrache, des matins de Noël, les étoiles dans les yeux. une vie de famille comme dans les films. il se l'est toujours figuré ainsi Bellamy. il a toujours pensé à ces enfants qu'ils auraient ensemble. ça semble si loin soudainement. il pourrait en rire, si il n'était pas tant déçu de la façon dont les choses changeaient. pas de possibilité d'avenir, plus maintenant. il a du mal à lui pardonner à la blonde. il a du mal à ne pas avoir peur de la voir partir un jour au l'autre. parce que justement, l'autre. il fait sa taille mais semble plus imposant. il est plus âgé et ça ce voit sur ses traits fins. il sourit, charismatique tronche de cake sur d'elle. il aurait bien envie de lui en coller une, à l'insoumis. mais alors, ce serait donner raison à cette pensée qui l'obsède, qui lui répète que l'autre est meilleur. il sert les dents, il préfère regarder les gamins plutôt que d'y penser. sauf que ce sont les traits de l'autre qu'il voit sur le visage de cet enfant tant chéri par Connie. crétin, voilà qu'il s'imagine les deux s'épanouir ensemble. adieu, certitude d'un amour infini. bonjour jalousie et paranoïa. les gamins, eux, n'ont pas à ce soucier de ce genre de choses. il n'ont pas grand chose à penser, si ce n'est guérir. il les envie. il aimerait pouvoir s'allonger, attendre et guérir. « Pas vu. » qu'il dit, haussant les épaules. « Je préfère quand l'alien est gentil, tu m'excuseras. » un sourire lancé à son ami, ni vu ni connu. il lève le doit, presque fier de sa bêtise. « Wynona, téléphone maison. Ça le fait vachement moins n'empêche. » il rigole parce qu'il n'a plus que ça à foutre Bellamy. il fait le con, ça permet d'avancer sans se soucier du reste. il se prendra la tête un autre jour. si seulement. « Pauvre gosse, quel futur tu lui prédis. » James est un gars bien. il sort des horreurs, mais c'est un gars bien. il parviendrait presque à lui faire oublier le reste si le reste n'était pas aussi gros. si le reste ne lui ressemblait pas tant. « Je le pensais aussi. » il baisse les yeux. il ne sait pas trop ce qu'il ressent pour elle, aussi il est compliqué pour Bellamy de mettre des mots sur tout ça. parce qu'il ne veut pas s'emballer. qu'il ne veut pas dépasser les limites. qu'il en aime une autre. « Je ne sais pas ce que je cherche, en fait. C'est pas comme si je la connaissais vraiment, comme si il y avait une quelconque relation à sauver derrière tout ça. Tu vois le genre ? » qu'il demande. « On était pas amis, on ne s'était même jamais parlé avant tout ça. Je devrais laisser tomber je crois, mais ça me prend la tête. » être sincère avec son ami, c'est être sincère avec lui même. ses mots lui font du bien en vérité. mettre des phrases sur ce qui le chamboule lui permet de se vider la tête, d'éclaircir ce foutoir. il se demande si James et elles ont parlé de lui. il essaye de ne pas y penser à ça non plus. un autre point à mettre sur la liste des choses à effacer de son esprit. foutue liste. Bells rougit, preuve indéniable que ce baiser était plus qu'un simple échange de lèvres. pour lui, en tout cas. « Ne te moques pas de moi. » il se renfrogne encore plus face aux insinuations de James. « N'importe quoi. Qu'est-ce- » il se coupe. qu'est-ce qu'elle pourrait bien me trouver, qu'il a faillit dire. il ne le dit pas, c'est trop stupide. si Connie a fini par se lasser et aller voir ailleurs, c'est que le jeu n'en vaut pas la chandelle. amère vérité. ça le dépasse, tout ça. une infidélité qu'on lui rappelle, encore. rabâché jour après jour, il ne risque pas de l'oublier celle là. « Oui j'ai compris, merci. Pas besoin de me le rappeler à chaque fois. » qu'il lance, plus acerbe qu'il ne l'aurait voulu. il regarde son ami, et soupire. prend un temps, pensif, silencieux. « Connie avait peut-être ses raisons, de me tromper. Après tout, ça fait des mois que plus rien n'était pareil. Elle a peut-être fini par se lasser de moi. » il se mord la lèvre, il relativise. « Je suis sur qu'on a encore une chance, moi. Si je la refais tomber amoureuse, c'est bon non ? On était heureux, c'est pas possible que ne puissions pas retrouver ça. » son ami le complimente alors, et Bellamy ne peut s'empêcher de sourire. « T'es gentil James. Mais tu ne la connais pas, moi si. Elle est faite pour moi. » discours aveugle de l'homme qui n'en a connu qu'une, et qui se raccroche à l'esquisse d'un passé corrompu. doux rêveur, excentrique trop têtu.
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MessageSujet: Re: i believe we'll be okay › james   i believe we'll be okay › james EmptyLun 30 Nov - 13:09

C’est fou ce que l’être humain peut être surprenant. Il y a cinq ans, James n’aurait jamais cru s’attendrir devant autant d’enfants, de les aimer presque comme s’il s’agissait des siens. Lui, son truc, c’était la neurologie, super complexe, précise, et dénuée de toute possibilité d’attachement tant les maladies neurologiques ont des dégénérescences aussi surprenantes que catastrophiques. Mais les événements avaient changé la donne, et s’il appréciait son service, il ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’il n’aurait jamais cru éprouver tant d’amour et de jalousie à la fois. Son poupon, il l’avait trouvé magnifique, et pourtant, il n’aimait pas la femme qui l’avait mis au monde. A peine avait-il posé les yeux sur lui qu’il s’était laissé envahir par un bonheur jamais connu auparavant. De courte durée. Aujourd’hui, il ne sait pas s’il veut retenter l’expérience, s’il veut devenir père à nouveau. C’est un sujet trop sensible qui pourrait avoir des conséquences sur sa forme psychologique. Il ne veut l’avouer, mais il sait qu’il s’agissait d’une erreur de se lancer dans la pédiatrie pour devenir un héros et sauver le monde entier parce qu’on avait pu sauver son fils. Il en est conscient, mais Arryns n’avait pas réfléchi et s’était laissé porter par ses émotions à l’époque. Depuis, il n’avait pas changé de politique, mais on pointait du doigt son engagement et il se questionnait lui-même sur le bienfondé de sa démarche. Quand il voit Bellamy en face de ces enfants, il assiste à une véritable vocation. Lui c’est différent. Plutôt que de se lancer dans les débats sérieux, il préfère plaisanter comme il se doit. Son ami a tout de l’être sensible, et ça le fait rire. C’est comme s’il sortait des Bisounours des lèvres de Jagger à chaque fois que ce dernier s’exprimait. Il a ce côté enfantin qui le rend attachant et qui fait écho à l’humour de James qui ne peut s’empêcher de renchérir : « E.T , il est tellement sexy avec sa peau fripée ! » Ce n’est pas le plus bel alien qu’il soit, mais le Spielberg était plutôt pas mal pour l’époque. James n’était même pas de ce monde. Winona en remake d’E.T, ça ne colle pas. Finalement la version sorcière de Bellamy n’est peut-être pas si mal. « C’est sûr. On garde la sorcière à la verrue sur le nez, genre Nanny McPhee ! » Ne demandez pas comment James, trente ans connait ce film, ça reste un mystère pour la science. Bellamy juge que les mots qui émanent du chirurgien sont durs, et il ne peut s’empêcher d’éclater de rire, parce qu’il n’est pas sérieux. Il fait mine de réfléchir, et rétorque au frangin de Dante : « Un futur plus radieux que son présent ? » Parce qu’à l’heure actuelle, si ces enfants sont placés en couveuses, ils ne sont pas encore tirés d’affaire. Les enfants c’est un sujet intéressant en soi, mais il y a plus important pour le duo Arryns-Jagger : le cas Payton. James s’imagine bien voir les deux jeunes gens tisser une relation, parce que quoi qu’ils en disent, ils se cherchent et semblent s’être trouvés. Nier, c’est comme chercher à avoir plus que ce qu’ils ont déjà, parce qu’ils ne s’en contentent pas. Bellamy tente de lui expliquer par a+b qu’il n’y a visiblement rien à espérer, qu’il ne sait même pas ce qu’il veut, et James arque un sourcil, visiblement peu convaincu par la démonstration du sage-femme. « Parfois tu n’as pas besoin de passer par la case amitié pour développer des sentiments étranges. » Parfois, ça te tombe dessus sans que tu t’y attendes. Payton n’est pas du genre à multiplier les relations, au fond elle est comme son grand frère, les sentiments, très peu pour eux, ils ne savent comment s’y prendre. Il songe aux actes de sa sœur, puis sourit à la réplique de son ami qui ne cesse de le surprendre. « Si ça te prend la tête c’est qu’il y a une raison ! » Il ne s’en offusquerait pas sinon. Si elle l’a embrassé, c’est parce qu’elle en avait envie. S’il ne cesse d’y penser, c’est que visiblement, elle a bien fait. Mais Bellamy ne cesse de penser à Connie, et ça contrarie James qui voit son ami se faire écraser alors qu’il pourrait mener la danse. « J’essaie pas de te faire du mal, mais de te faire ouvrir les yeux. » Dit-il alors qu’il se pince les lèvres face à la réaction de son ami. James n’a jamais véritablement connu ce que Jagger vit puisqu’il n’a jamais tenu à entretenir une relation exclusive et sérieuse sans avoir de sentiments à offrir et à partager. Il se veut conseiller sans avoir la moindre expérience, et c’est le paradoxe de leur discussion. Pourtant, il a l’air bien plus terre à terre et objectif que ce que peut l’être le jeune sage-femme qui se fait du mal et qui en plus balance les pires inepties qu’il soit. Ceci ne manque pas de faire réagir James qui explose de pragmatisme : « Attends, c’est une blague ? Tu crois vraiment qu’il y a des raisons valables pour tromper ? Si elle est pas bien avec toi, elle te quitte et puis c’est tout. Je vois pas ce qu’il y a de compliqué. » Il est tellement aisé de se faire plaisir plutôt que de voir la réalité en face et de prendre son courage à deux mains, mais la tromperie est un acte de lâcheté pure aux yeux du trentenaire. Même lui, ne le comprend pas. Il est dur dans ses propos, mais il souhaite que Bellamy aille de l’avant, et s’il le fait avec sa sœur, c’est tout bénéfice pour elle également. « Si elle s’est lassée, alors vous n’avez plus rien à faire ensemble. » Jagger lui fait de la peine. James voudrait le réconforter, aller dans son sens pour qu’il s’apaise, mais ça serait hypocrite, et James n’a pas l’habitude de l’être préférant être direct quitte à blesser. La vérité reste meilleure à dire. « Bells… c’est de la naïveté ça… Si elle a t’a trompé une fois, comment tu peux avoir confiance en elle par la suite ? Tu fais ce que tu veux, t’es un grand garçon, mais ne te fais pas trop d’illusions et pense à toi. » Pourquoi ne pas se laisser porter par ce jeu qui existe entre la ravissante Payton et lui ? Pourquoi pas voir où cela le mènera ? Il hausse les épaules, avant de lui faire un clin d’œil : « Ma sœur est peut-être faite pour toi mais tu ne le sais pas encore. » Parole d’Arryns.
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Bellamy Jagger
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MessageSujet: Re: i believe we'll be okay › james   i believe we'll be okay › james EmptyDim 13 Déc - 21:34


JAMES ARRYNS
“i believe we'll be okay”

« Parfois, tu me fais carrément peur mon gars. » le brun sourit, essaye d'imaginer E.T. en petite tenue. c'est dégueulasse, carrément traumatisant. il ne verra plus le film pareil, pour sur. comme victime d'une mauvaise blague, posé devant la version porno de son film d'enfance. ça les fait marrer, les cons. ils n'ont que ça faut dire, entourés par la mort. par la vie aussi. mais c'est un secret pour personne, on meurt beaucoup ci. on est blessé, on est malade. on espère, on lutte, on se bat. on guérit, on va mieux. et puis d'un coup ça pète, et on lâche. il y pense parfois, Bellamy. il se dit qu'il ne veut pas avoir à être admit, lui. non, il préfère souffrir et crever dans son coin. l'hôpital, c'est trop d'espoirs et de sourires pour qu'il puisse le supporter. à dire vrai, il préfèrerait être foudroyé d'un coup, dans son sommeil. attendre de crever, les proches autours qui pleurent, c'est pas son trip. voir ceux qu'il aime malheureux, ça le déchire. même Dante, ça l'a déchiré. lorsque son frère est devenu veuf, Bellamy a passé son temps libre auprès du gars, s'assurant qu'il irait bien. il n'avait pas du faire un bon boulot, vu l'état de l'ainé. « Nanny McPhee, ça j'ai vu ! » un des films préférés de sa nièce, Charlotte. sa nièce, qu'il lui semble ne pas avoir vu depuis une éternité. la gamine lui manque, tout comme sa soeur. trop de choses qui le rendent triste, trop de pensées négatives. il en a marre des pensées négatives. il en a marre de se sentir si mal, plus bas que terre. un déchet qui se fait honte. il s'humilie lui même, au final, à continuer de s'empêtrer dans des histoires qui ne font que le détruire. à croire naïvement que tout ira mieux, à foncer dans le mur comme le bon chien qu'il est. l'espoir, l'espoir le rend dingue. ce putain d'espoir qu'il commence à détester. cet espoir qui est venu s'installer dans ses veines, qui fait parti de lui. dans chaque muscle, dans chaque cellule. dans tout son corps, et tout son être. un espoir qu'il continue de répandre, comme pour se rassurer. le dire pour que cela devienne vrai. le formuler pour qu'il se réalise. mais c'est pas une machine à voeux qui l'écoute, seulement son ami. un ami qui ne pourra être objectif, qui plus est. parce que déjà concerné dans l'histoire, déjà impliqué dans un clan. un clan, quel vilain mot pour parler de deux coeurs qui battent et qui le font frissonner. Payton et Connie. Connie et Payton. ça pique. ça parle de futur chez le blond, mais Bells ne l'écoute déjà plus. son futur à lui, il pue. soit il ferme les yeux sur une tromperie qui le ronge, soit il laisse tomber la seule personne qui n'ai jamais compté. c'est pas un choix facile, il doit le dire. c'est même carrément dur. il ne s'était jamais imaginé sans Connie, et voilà qu'il doit choisir quoi faire. le choix, c'est pas pour lui. il l'a toujours évité celui-là. un vieil ennemi qui le pousse à faire des bêtises. Bellamy hoche la tête comme pour répondre à cette question qu'il ignore. le présent, le futur, le passé. des notions qui lui donnent le tournis. voir le temps passer ne le réjouit pas. il aimerait pouvoir profiter des petits instant, s'en délecter. mais ceux-ci passent bien trop vite, et disparaissent au loin dans sa mémoire. foutu temps. « Tu crois qu'il sera comment, notre futur à nous ? » c'est ce qui lui fait le plus peur, le futur. plus encore que la mort, que le temps qui passe. le futur, et l'incertitude de ses lendemains. il pourrait avoir un accident de voiture, perdre la vie dans une bête tempête, être tué par le premier fou venu. il pourrait vivre, longtemps. seul et désespéré. le futur, c'est incertain. James tente de le convaincre que le sien, c'est Payton. une idée qui le charme mais qui n'arrive pas à rester ancrée. « Je sais James. Mais elle et moi, nous n'étions rien. Et du jour au lendemain elle m'embrasse ? » c'est pas logique dans sa tête. c'est pas normal. c'est bordélique et contraire à ce qu'on pense de lui d'habitude. mais bon, il intellectualise peut-être trop lui qui ne se laisse jamais aller à la bestialité, au sentiment. jamais un mot plus fort que l'autre, jamais un pas dans la mauvaise direction. Bellamy suit le chemin tout tracé qu'il s'est inventé, sans surprise. fade. aussi, l'inattendu le marque plus encore. « J'aimerai pouvoir arrêter de me poser toutes ces questions, vraiment. Mais ça veut pas, mon cerveau continue à repenser, à s'imaginer les scénarios probables et les excuses potentielles. Ça me fatigue de réfléchir autant, crois moi. » il soupire, il s'éloigne. il ne veut plus les voir, les gamins. il ne veut plus savoir ce qu'ils vivent. il a envie d'être égoïste, pour une fois. « Si je la quitte, ma vie c'est quoi ? » la question le taraude. il pense. le réveil seul. le petit déjeuner seul. les soirées seuls. le voyage pour le boulot, seul. toujours seul. seul avec sa fierté et son coeur. « De toute façon, fallait s'y attendre. J'ai toujours été fait pour être seul. » un fait qui l'apaise, étrangement. qui le tranquillise. « Je suis peut-être naif, oui...  » il se mord la lèvre, il pense. il s'apprête à parler de Payton, mais est arrêté par son bipeur. une urgence, un bébé imprévu. un signe à son ami, et le garçon se met à courir. « Je suis désolé ! » qu'il dit. il sait qu'on ne lui en voudra pas. il sait qu'ils se comprennent. ils sauvent des vies, après tout.
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