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 you just make me sick › flynn

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Bellamy Jagger
too young, too dumb to realize
Bellamy Jagger

MESSAGES : 967 SINCE : 20/11/2015 NICKNAME : dameron (marie) ALTER EGO : henry le canari & portia le lama FACE, @ : j. morris rien que pour vos yeux

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MessageSujet: you just make me sick › flynn   you just make me sick › flynn EmptySam 28 Nov - 16:15


FLYNN SAUNDERS
“you just make me sick”

ça pique encore vachement quand même. ça lui prend, dès qu'il croise la silhouette dans les couloirs. ça vient lui chatouiller la colonne, et ça fait frissonner le reste de son corps. ça bousille sa concentration, et ça vient jouer avec ses nerfs. c'est débile, mais ça lui fait ça à chaque fois. voir Flynn Saunders le rend toute chose, et pas dans le sens sexuel de l'expression. à dire vrai, il a même du mal à lui trouver quoi que ce soit, à l'autre. une gueule de travers, une patate à la place du nez et des mèches débiles qui viennent lui pendouiller devant la tronche. il grimace. non, il a beau faire preuve de toute la mauvaise foi possible, il y a de quoi être complexé. le gars transpire le charme. il a quoi, quarante ? quarante-cinq ? Bellamy n'en sait rien, mais il ne peut s'empêcher de penser que l'autre est bien conservé. ce serait mentir que de dire qu'il ne sait pas ce qu'on lui trouve, au bellâtre du service plastique. un Ken à la mèche rebelle, au sourire Colgate. ça l'énerve. parce qu'il sait qu'il aura beau essayer encore et encore, il ne sera jamais de niveau. quand lui s'entasse, trop passionné par son canapé, il entend dire que Saunders est une machine de guerre qui enchaine les courses, les abdos et les sorties ascensionnelles. des rumeurs, des onces de vérité, il en sait rien. il sait qu'il est jaloux, ça lui suffit déjà pas mal. il aurait préféré que l'autre soit quelconque; il aurait eu alors une raison d'en vouloir à Connie. de ne pas comprendre pourquoi elle a fini par le remplacer dans son lit, au risque de se faire interrompre par n'importe qui. Mais non, Connie a choisi un mannequin dernière génération qui sait parfaitement son charme. qui sourit, de manière désinvolte. qui rigole bien trop fort dans les couloirs et qui semble avoir tellement plus d'assurance. c'est con, mais il l'envie. il aimerait bien Bells, avoir cette force de caractère, ce charisme qui fait se retourner les têtes. pour lui, on se retourne lorsqu'il gaffe ou qu'il chute. il hésite, beaucoup. aller le voir pour lui coller une patate, marque d'une colère primitive qu'il exècre ? lui demander, courtoisement, de ne plus s'approcher de Connie quand bien même celle-ci serait sa résidente la plus talentueuse ? lui filer les clés de chez lui, histoire d'abandonner la partie pour de bon ? abandon silencieux, cession subite de son titre d'homme de la vie de la blonde. en échange de quoi, hein ? du malheur et du malaise ? non même pas en rêve. l'autre est peut-être parfait, mais c'est Bellamy qu'elle aime. enfin, il croit. c'est peut-être parce qu'il a besoin de savoir, qu'il le suit dans l'ascenseur alors que tous en sortent. plus que deux dans le carré exiguë. ils savent tout deux qui ils sont l'un pour l'autre, Jagger en est persuadé. c'est lui qui appuie sur le bouton pour arrêter l'engin, et se lance. « Vous la voyez encore ? » question débile. soit l'autre va répondre pour la négative afin de ne pas s'attirer de problèmes, soit c'est l'affirmative qui va sortir de ses lèvres fines pour faire enrager l'autre. « Non, laissez tomber, ne répondez pas à ça. » indécis. minable. guignol. « On est heureux elle et moi. » comme si ça pouvait l'empêcher de flirter avec. essaye encore. « Vous avez fait quoi, pour lui plaire ? Vous avez battu des cils et elle est tombée dans vos bras ? Je voudrais comprendre, vraiment. Qu'est-ce que vous avez de si génial ? » pour qu'elle ai foutue en l'air quatorze ans de vie commune pour une partie de jambes en l'air, le gars doit en avoir une sacrément grosse. de personnalité, hein.
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MessageSujet: Re: you just make me sick › flynn   you just make me sick › flynn EmptySam 28 Nov - 16:57


 
Reach down underneath it, tear down all the walls
crédit/ chipsandshipstumblr ~ glee.

Flynn s’apprêtait à faire son tour de garde lorsqu’il se retrouva dans l’ascenseur avec Bellamy il sentit la tension monter d’un cran. L’homme semblait être prêt à avoir des explications. Flynn pensait qu’il serait venu plus tôt. Il ne savait pas ce qu’il pourrait faire pour l’aider. Tout ceci allait sûrement mal fini. Flynn comprenait la colère de Bellamy. Si la situation était inversée et que sa femme l’avait trompé il aurait été fou de rage. Il aurait sans doute démoli le visage de l’homme qui aurait posé la femme sur sa femme, mais Bellamy ne pouvait pas le faire. Non seulement ça ne résoudrait rien, mais il aurait énormément de problèmes par la suite. D’autant plus qu’elle ne l’a pas trompé avec n’importe qui, mais avec son patron qui est accessoirement le womanizer de l’hôpital. Il ne doit rien y comprendre. C’est comme si son univers avait été bouleversé. Pourquoi Connie s’est offerte à lui ? Certes il l’a chassé comme un prédateur durant des mois, mais c’est elle qui a pris la décision de céder à la tentation. Elle a voulu s’échapper de son quotidien tout tracé, de cette vie qui ne semble plus lui convenir. Pour autant aucun des deux n’est prêt à admettre que le problème se situe plus au sein de leur couple qu’à propos de Flynn. Il est le parfait coupable et le fait qu’il n’en ait rien à faire en rajoute une couche. Flynn ne se sentait absolument pas coupable d’avoir couché avec Connie. Il est charmant, séducteur, célibataire et Connie est appétissante. Il n’avait aucune raison de se gêner. Il ne connait presque pas Bellamy et il s’en contrefiche. Mais c’est plus facile pour Bellamy de s’en prendre à lui que d’avoir une conversation sérieuse avec sa petite amie. Il devrait alors voir la vérité en face. « Ecoute petit je vais pas rentrer dans ton jeu.. » Commença par lui dire Flynn d’un air détaché. Il le prenait presque de haut en le tutoyant et en l’appelant petit, mais c’est ce qu’il était pour lui. Il était chef de service tandis que Bellamy n’était que sage-femme.  Il n’avait pas envie de perdre son temps pour rien. Il savait que rien de bon ne sortirait de cette conversation. Bellamy ne sortirait pas soulagé de cette conversation puisqu’à moins de demander à Flynn de mentir sur les détails il serait accablé par les faits. Contrairement à ce qu’on peut penser Flynn ne prend pas de plaisir à le voir souffrir. Il n’a pas réellement de remord, mais il n’est pas non plus sadique. Il tente alors de donner une chance à Bellamy de rebrousser chemin et de vivre dans l’ignorance et surtout de le laisser en dehors de tout ça. « Crois-moi tu n’as aucune envie de savoir les détails et j’ai aucune envie de participer à vos problèmes de couple. Il s’est passé ce qu’il s’est passé la suite est entre tes mains. » Lui conseilla le jeune homme. Il disait ça pour son bien. Il n’avait pas envie de savoir les détails torrides de leur moment ensemble ni des mois qu’ils ont passé à se chercher. « Alors si tu veux bien j’ai des personnes à sauver ! » Rajouta Flynn avant d’appuyer de nouveau sur le bouton pour faire remonter l’ascenseur. Il avait toujours cet air détaché et supérieur qui le caractérisait tant. Il se doutait bien que Bellamy n’en avait pas encore terminé avec lui, mais il tentait quand même.
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Bellamy Jagger
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Bellamy Jagger

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MessageSujet: Re: you just make me sick › flynn   you just make me sick › flynn EmptySam 28 Nov - 18:16


FLYNN SAUNDERS
“you just make me sick”

Bellamy s'est imaginé l'échange des centaines de fois depuis qu'il sait, et pourtant il ne parvient pas à trouver une manière responsable de se comporter. ça lui parait tellement irréaliste que Connie aie pu véritablement commettre le pécher de chair avec un autre. c'est pourtant vrai, il ne doit pas l'oublier. il devrait le détester pour ce qu'il a fait, vouloir le briser, lui en mettre une dans son visage de joli coeur. il en est incapable. parce-qu'il faudrait alors aussi déverser sa colère sur Connie, la douce qui a fauté. une erreur qu'ils ont fait ensemble, pas autrement. il le regarde un moment, il essaye de comprendre. mais non, il ne voit pas. Flynn n'est le sosie de personne, il n'est pas génialement riche ou un artiste d'exception. il n'est qu'un homme. un homme à la valeur supérieure apparemment; un homme qui en tout cas se comporte comme tel. très vite, sa voix vient raisonner dans l'ascenseur. il agace déjà Jagger, il est doué. sa façon de lui parler lui tape déjà sur les nerfs, lui qui est toujours aussi respectueux de ses pairs. « Je ne vous permet pas. » ferme, il parvient à l'être. ça ne sera surement pas très efficace, mais au moins ça lui redonne de la contenance. il n'arrive pas à croire que Saunders face ce numéro du type plus vieux, plus gradé, qui croit lui apprendre la vie. c'est pitoyable de sa part que de croire Jagger impressionnable à ce point. raté, l'homme est petit frère de Dante Jagger, égo numéro un dans la liste Forbe-esque de l'hôpital. il est habitué à se voir rabaissé, il ne pliera pas. Bellamy croise les bras, réfractaire à la moindre excuse qui pourrait passer ses lippes à la réputation frivole. le pire pour lui est de savoir le passé de cet homme si fier, si détaché. il n'en parle pas le sage-femme, il reste discret. il veut simplement savoir pourquoi Connie. pourquoi maintenant. pour quoi. « Ce ne sont pas des détails que je viens chercher, merci bien. J'en entends déjà beaucoup trop dans les couloirs de ce foutu hôpital. » ragots et commérages sont la première source de divertissement ici, entre les nuits de gardes et les opérations douloureuses. si Bellamy n'en peut plus d'entendre partout les mêmes rumeurs, nombreux sont ceux qui les colportent sans réussir à s'en lasser. son nom il est passé sur bien des lèvres, lui, l'idiot trompé. « Pourquoi vous ne vous êtes pas contenté de n'importe quelle petite interne célibataire qui doit mourir d'envie de se faire sauter par docteur Regard-De-Braise. » il est acerbe et sarcastique. ça ne lui ressemble pas, mais ça lui fait du bien. l'autre évite la conversation, rappuie sur le bouton. un bouton que presse à nouveau Bellamy, pas prêt de le laisser filer. « Et arrêtez votre petit jeu d'être supérieur. Ça fonctionne peut-être avec les internes, ou avec les infirmières, mais pas avec moi.  » il est féroce le gamin. c'est qu'il mordrait presque. parce qu'il sait que l'autre a été un gars bien un jour, du moins il le pense. « Vous autres les titulaires, vous pensez que parce qu'on vous met un bistouri dans les mains vous voilà devenu des dieux qui peuvent se permettre le moindre écart. Vous en seriez risible si tant de vies ne dépendaient pas de vous. » il rit, aigri. « Je vous l'avoue, j'ai bien eu envie de vous mettre mon poing dans la gueule depuis que je sais. Mais la vérité Flynn, c'est que vous me faites pitié. » ça, c'est dit.
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MessageSujet: Re: you just make me sick › flynn   you just make me sick › flynn EmptySam 28 Nov - 20:06

Flynn se fichait bien que Bellamy ne lui permette pas de le vouvoyer et de l’appeler petit. Il n’allait pas changer ses habitudes parce que l’ego de celui-ci avait été malmené. En revanche il n’acceptait pas que Bellamy lui parle de la sorte. Il allait devoir le remettre gentiment à sa place. Il avait raison Flynn aurait pu se contenter de n’importe quelle fille, mais il avait voulu Connie. Elle était brillante, séduisante, franche et sauvage. Il avait été sous le charme très rapidement. Le challenge lui plaisait et la victoire encore plus. Qu’elle ait ou non un compagnon il s’en contrefichait parce qu’il savait bien que si tout allait bien au pays des bisounours elle ne l’aurait jamais remarqué. Le véritable amour ne se laisse pas atteindre par les obstacles. Il comprenait donc que leur couple battait de l’aide bien avant son arrivé. Si ça se trouve il n’était qu’une excuse pour elle de trouver le moyen de s’échapper à son quotidien, sa vie bien rangée et tracée. Apparemment il souffrait d’un complexe d’infériorité. Il pouvait le comprendre après tout il n’était que sage-femme. Il n’arrivait pas à supporter les hommes qui ont réussi et qui plaisent aux femmes. « Tu oses venir me voir et essayer de me mettre le blâme pour voir séduit ta pauvre et innocente copine. » Lui fit remarquer Flynn avant de laisser échapper un rire ironique. Il avait l’impression d’avoir à faire à un gamin. Finalement il n’avait pas eu tort de le traiter comme tel. « Si me blâmer et me prendre un coup de poing t’aide à mieux dormir la nuit tant mieux. Parce que je n’ai aucun remord. Je n’ai rien à me reprocher. Nous étions deux adultes libres et consentants. » Rajouta le jeune homme. Malheureusement pour lui Flynn n’avait aucun remord. Il assumait complètement le fait d’avoir fait du rentre dedans à Connie. Il ne s’en cachait pas il était comme ça. Par contre il n’acceptait pas le fait d’être considéré comme l’être supérieur qui a abusé de la naïveté de quelqu’un d’autre. Connie savait exactement ce qu’elle faisait. Bellamy osait même lu dire qu’il lui faisait pitié. C’était l’hôpital qui se foutait de la charité. Il allait être obligé d’en rajouter une couche qu’il le veuille ou non. « Au lieu de me pointer du doigt pourquoi tu n’irais pas lui demander la raison pour laquelle elle a cédé ? On sait tous les deux que si elle était parfaitement épanouie elle n’aura pas jeté le moindre regard sur moi. » Lui rappela Flynn. Il n’était honte de rien et il pensait que c’était de son devoir de lui ouvrir les yeux. Il risquait bien de s’en prendre une, mais il s’en fichait. Le lendemain le problème serait toujours le même. Il serait temps que Bellamy prenne sa fierté et commence à réellement se pencher sur le fond du problème qu’il a. Malheureusement si ça n’avait pas été Flynn ça aurait été quelqu’un d’autre. Au fond de lui il le savait. « Alors qui fait le plus pitié des deux ? » Lui demanda Flynn pour terminer. Il se permettait donc de reprendre ses mots puisque Bellamy osait lui dire qu’il lui faisait pitié. Il n’avait rien à se reprocher finalement. Il avait même réussi à le remettre en place. Il savait que la vérité blesse, mais au moins il arrêterait de le fatiguer avec ses états d’âmes.
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MessageSujet: Re: you just make me sick › flynn   you just make me sick › flynn EmptySam 28 Nov - 21:42


FLYNN SAUNDERS
“you just make me sick”

si il se sent stupide, Jagger n'en montre rien. il se contente d'écouter l'autre homme, la colère dans la gorge et l'indécision dans le poing. à quoi bon déverser sa rage ? il ne serait alors plus rien d'autre qu'un animal, comme lui. pas plus digne de Connie qu'autre chose. que quelqu'un d'autre. il ne comprend toujours pas ce qu'on lui trouve, au final, à ce type. le physique fait certes beaucoup, mais l'homme doit-il devenir cette vile créature pour charmer ? sur de lui, fier, supérieur. un lion. un lion en cage, qui ne lui fait pas peur. qui l'agace, tout au plus. Bellamy lui, il n'est pas comme ça. il n'a pas besoin de dominer dans le couple pour être heureux, ou de se montrer méchant pour faire plaisir à qui ce soit. il s'autorise la faiblesse, la tendresse et la vérité. il a osé penser que ça suffirait avec sa compagne. mauvaise pioche visiblement. il a beau savoir sa faute, il a du mal à la blâmer, Connie. ce serait mettre un coup de pied à leurs années passées ensemble. quatorze, une éternité pour les gamins qu'ils avaient été. « Je sais qu'elle est fautive elle aussi. » se contente-t-il de répondre, croisant les bras sur son torse qu'il sent se lever et s'abaisser en rythme. il est étrangement détendu le sage-femme. il sait que même si ses muscles se contractent sous l'effort et la retenue, il arrive à ne pas devenir fou. pas comme avec Dante. si sa confrontation avec son frère a heureusement été discrète et passée au secret, il s'imagine bien trop Flynn aller se plaindre au premier coup reçu. ou bien en rendre un, quitte à ce qu'ils soient tous les deux virés pour leur comportement. si un chirurgien renommé retrouve facilement du boulot, pas sur que Jagger lui soit facilement embauché. les mots de Saunders sont pourtant durs, violents. des attaques acharnées sur le garçon qui lutte pour ne pas s'en prendre plein la tête. il sert les mâchoires, il toise l'autre. il ne sait pas quoi répondre, décontenancé. l'autre n'a que trop raison. « Ça vous amuse, pas vrai ? Ça vous éclate de vous en prendre aux autres. Je suis sur que vous êtes du genre à charmer des gamines pour votre égo, avant de les jeter quand elles n'ont plus cette fraicheur qui vous excite. C'est quoi votre truc, vous vous sentez déjà vieux ? » narquois. souriant. Bellamy attend un peu, il pense. il se demande si lui doit frapper. si l'autre le mérite. Jagger, le garçon naïf et sensible, mord. et il fait mal. « J'étais là, vous savez. » il fait une pause, il attend l'attention de l'autre. bien évidemment qu'il arrive à l'avoir. « J'attendais dans la salle d'à coté lorsque Olivia a perdu le troisième. » tu veux jouer des faiblesses des autres ? dommage. « Vous faites le dur, à rabaisser tous le monde, à faire s'enticher la moindre gamine. Vous détruisez des vies sans scrupule. Mais les vrais coups, vous n'avez même pas réussi à les encaisser. Vous l'avez laissée seule. » Bellamy soupire, appuie sur le bouton de l'ascenseur, le débloque. il en a fini, il se sent vidé. il aimerait que la paix revienne, maintenant. il se sentirait presque compatissant pour Flynn. ce cliché tendre de l'homme blessé, qui blesse en retour. une blague qui marche dans les couloirs de l'hôpital, grand prince. crétin. « Je vous prierais de ne plus vous immiscer dans mon couple. Merci. » ferme. sans peur. déterminé.
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MessageSujet: Re: you just make me sick › flynn   you just make me sick › flynn EmptyDim 29 Nov - 19:20

Bellamy venait de marquer un point il couchait avec les femmes, les jetait. Il les prenait souvent jeune et ne s’attachait jamais. Il n’arrivait pas à éprouver le moindre sentiment depuis Olivia. Il se l’interdisait c’était comme si quelque chose en lui était mort. D’ailleurs Bellamy lui fit une révélation qu’il n’aurait pas due en lui affirmant qu’il était au courant pour sa situation avec Olivia à l’époque. Il ne pensait pas qu’un homme de son rang puisse être au courant et ça ne lui plaisait pas. Il osait se servir de sa faiblesse pour le blesser. Il n’avait pas réussi à gagner autrement et c’était vraiment bas de sa part. Flynn eut l’envie irrépressible de lui mettre son poing dans la figure. Il se retint au dernier moment de le frapper. Il ne voulait pas lui donner ce plaisir, mais il avait une telle colère en lui qu’il ne pu s’empêcher de taper dans le mur. C’était sa faiblesse Olivia. Personne n’avait le droit d’en parler parce qu’encore aujourd’hui ça le rendait malade. Rien que de repenser à ce moment si difficile lui soulevait le cœur. Savoir que cet abruti le savait l’énervait au plus haut point. « Je vous interdis de prononcer le nom d’Olivia ! » Cria Flynn. Il n’allait pas laisser un crétin oser en parler sans savoir. Le moindre remord qu’il aurait pu avoir d’avoir fait souffrir Bellamy au passage s’était envolé. Il était même heureux à l’idée qu’il ait l’image de lui en train de coucher avec sa copine pour le reste de sa vie. Il pourrait se réconcilier avec elle qu’il penserait toujours qu’un autre homme à eut le loisir de bien s’occuper d’elle. « Vous n’avez aucune idée de ce qu’on a traversé. A l’opposé de votre petit couple en carton on ne s’est pas séparé parce que madame s’ennuyait dans cette vie trop ennuyeuse à son goût. Vous devriez vraiment regarder votre couple dans un miroir avant d’oser parler de choses que je vous ne connaissez pas. » Lui rappela le jeune homme. Il y allait fort, mais Bellamy l’avait mérité. Il restait encore gentil sinon il lui aurait raconté les détails salaces de sa partie de jambes en l’air avec sa copine. « Vous jouer au prince charmant, à la pauvre victime, mais finalement vous n’êtes pas mieux que moi. Vous utilisez les faiblesses des autres contre eux. Vous pouvez être fier nous n’êtes pas si insipide que ça ! » Rajouta Flynn avant de sortir de l’ascenseur. Il avait raison Bellamy prônait l’image de l’homme bien, mais il s’était abaisser à son niveau. C’était vraiment pathétique de sa part. Si ça l’aidait à dormir la nuit tant mieux, mais il valait mieux pour lui qu’il ne recommence jamais. Il préférait être très loin de lui sinon il ne résisterait pas à la tentation de lui démonter la mâchoire.
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MessageSujet: Re: you just make me sick › flynn   you just make me sick › flynn EmptySam 5 Déc - 1:07


FLYNN SAUNDERS
“you just make me sick”

les mots qui sortent de sa propre bouche le surprennent. depuis quand est-il aussi dur, Bellamy ? depuis quand mord-t-il ? il s'en veut pour ces paroles qui fusent sans qu'il ne puisse en retenir la moindre syllabe. l'enfant devient monstre le temps d'un voyage. il se lâche, et déverse la douleur qu'on lui enfonce dans le crâne depuis des semaines. le cocu fini par sortir les dents enfin de compte. depuis le temps qu'on se fou de lui et de ses manières de tendre. on le connait mal, Jagger. on l'imagine doux, gentil. trop naïf et loin de cette réalité qui l'entour. comme un fantôme dans ce monde violent qui ne le voit pas passer. il vit à coté, sur une autre planète. dans une autre dimension, un autre univers qui lui suffit. qui ne rentre jamais en collision avec cette terre de terreur et de souffrances qui abrite l'espèce humaine. non, lui il vit ailleurs. aussi, lorsqu'il vient se poser sur ce monde qu'il ne connait que trop peu, dont il ne saisit pas bien la réalité, il se heurte parfois à un comportement qui ne lui ressemble pas. il pourrait presque se dégouter, si il n'était pas aussi fiévreux de cette colère qui lui lèche le coeur. il a parlé du sujet fâcheux. il a sorti les mots qu'il ne fallait pas sortir. et le poing de l'autre vient s'abattre contre la paroi de l'ascenseur, près de son visage. Bellamy ne bouge pas, il continue de fixer Flynn. Flynn et sa colère qui boue, encore et encore. et sa rage qui transpire de tout ses pores. et sa détresse dans la voix. Jagger reste silencieux, laisse l'autre se soulager de cette colère qu'il nomme passion parfois. désir ardent mélangé à de la haine pour lui même, ça l'autre ne est sur. il le laisse se vider pour ne pas qu'il se vide sur une autre. défouloir bien différent de ces femmes qu'il aime. Bellamy baisse les yeux, comme pour se protéger du spectacle qu'il a provoqué. il ne veut plus s'en mêler. il a provoqué en l'autre cette même rancoeur qu'on avait provoqué en lui. tempête qu'il renvoi, méchant. diable sous un regard d'ange, qui s'en voudrait presque. l'autre est violent dans ses mots, essaye de le blesser. c'est trop tard, Bellamy a gagné. vainqueur par K.O. guerrier violent, doué. plus qu'il ne s'y aurait attendu. il ne dit rien, il écoute et il regarde Flynn partir. ce n'est que lorsque l'autre est loin qu'il se permet de souffler. qu'il se rend compte de ce qui vient de se passer, ce qu'il vient de faire. qu'il s'injure, les dents serrés. un crétin qui se comporte comme un animal. tout ça pour une femme qui n'en vaut finalement, peut-être pas tant le coup que ça.
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