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 thinking out loud. w/dantells

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MessageSujet: thinking out loud. w/dantells   thinking out loud. w/dantells EmptySam 28 Nov - 17:01



{Cos if one day you wake up and find that you're missing me,
Thinking maybe you'd come back here to the place that we'd meet,
And you'd see me waiting for you on the corner of the street.}

✻ ✻ ✻

Payton n'avait pas vraiment comprit ce qui se passait aujourd'hui. Accident grave, urgences, Bell. C'était tout ce qu'elle avait retenu, à dire vrai. Des bruits de couloirs, des infirmières qui parlaient entre elles, elle avait simplement tendu l'oreille au bon moment, pour savoir qu'il y avait énormément de blessés, dont Jagger. Son premier réflexe fut d'appeler ses frères et sœurs pour savoir si tout le monde allait bien. Elle n'arriva pas à joindre toute sa famille, et dire qu'elle était rassurée serait mentir. Puis, une Payton stressée, cela n'était jamais bon. Si elle avait été de bonne humeur jusqu'ici, la panthère n'allait pas tarder à refaire surface si elle ne trouvait pas de suite des informations. « Est-ce que quelqu'un ici peut me dire s'il a vu James, bordel?! » Son ton était glacial, elle criait au milieu de la réception du troisième étage, sans que personne ne prenne le courage de lui répondre, certainement effrayés par son regard noir. Ils la connaissaient. Il savaient à quel point la jeune femme était électrique, parfois garce. Personne ne prendrait le risque de lui donner une réponse qui ne lui plairait pas. Son frangin n'avait pas répondu à son téléphone, et elle ne l'avait pas encore croisé aujourd'hui. Sa sœur protectrice s'inquiétait, et elle aurait pu tuer quelqu'un en cet instant. On lui dit souvent qu'elle aurait fait un très bon médecin chirurgien, si elle avait décidé de suivre la voie de ses frangins, mais Payton était trop sanguine. Si cela aurait pu être bénéfique aux urgences, en traumato, Payton n'avait malheureusement pas assez de sang froid pour rester concentrée dans ces situations pénibles. La preuve était ici, aujourd'hui, alors qu'elle apprenait que des gens qu'elle connaissait bien étaient blessés. Une lionne enragée traversa les couloirs d'un pas rapide, en scrutant chaque chambre, chaque couloir, à la recherche d'un visage connu. « Si vous le voyez, merci de me biper. » Elle avait attrapé une infirmière, la menaçant du regard pour qu'elle s'exécute. Lui demander gentiment aurait certainement suffit, mais Payton avait perdu tout son sang froid. Il y avait aussi Jagger. Elle savait qu'elle ne devait pas. Mais c'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle le voit, au moins cinq petites minutes, pour se rassurer, pour se rendre compte par elle-même qu'il allait bien. C'est en bousculant quelques personnes sur son chemin qu'elle se rendit aux urgences, là où elle était certaine de le trouver. Elle ne se trompa pas. Il était là. Au fond de la salle, assis sur un des lits qui servaient aux blessés. Son cœur manqua un battement, mais elle sentit ses muscles se détendre un peu. Il était là. Tout irait bien. La blonde hésita quelques secondes avant de se diriger vers le jeune homme, de peur d'y croiser sa petite amie ou sa famille. Après tout, elle n'était personne. Elle voulait juste s'assurer qu'il allait bien. Qu'on s'occupait correctement de lui. « T'as vraiment le don pour te fourrer dans les emmerdes. » Lâcha-t-elle d'une petite voix plus posée, en essayant de paraître détendue, normale, alors qu'elle s'approchait doucement de lui. Elle lui adressa un petit sourire timide, mais sincère. Il n'avait pas besoin de savoir qu'elle s'inquiétait pour lui. Il n'avait rien besoin de savoir, en fait. Une fois en face de lui, elle l'examina de la tête aux pieds, les mains dans sa blouse. Il était blessé à la tête. Sûrement une commotion. « Ca n'a pas l'air très joli. On s'est occupé de toi ? » Rajouta-t-elle en essayant de prendre un ton neutre, alors qu'au fond, elle savait qu'elle aurait envie de crier contre ces médecins s'il n'avait pas reçu tous les soins nécessaires. Elle se demandait toujours quelle force l'avait poussée ici, alors qu'elle n'avait rien à  y faire, mais elle ne s'en irait que lorsqu'elle serait certaine qu'il était bien pris en charge. Puis, inquiète pour le reste de sa famille, cela la rassurait d'être vers le jeune homme. Elle avait beau le nier, Bellamy avait un effet positif sur elle. Il la calmait. L'apaisait. La rassurait, sans même ouvrir la bouche.


Dernière édition par Payton Arryns le Dim 29 Nov - 21:51, édité 1 fois
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Bellamy Jagger
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MessageSujet: Re: thinking out loud. w/dantells   thinking out loud. w/dantells EmptySam 28 Nov - 17:36


PAYTON ARRYNS
“thinking out loud”

Bellamy attends, les mains posées sur ses jambes, pensif. il est fatigué, il a froid, il est étourdit. il lutte pour ne pas dormir, pour ne pas sombrer. les médecins lui ont dit de rester éveillé. surtout, rester éveillé. c'est le moyen le plus efficace de laisser se résorber cette commotion qui le sonne. les nausées se sont envolées, ce sont désormais les souvenirs qui viennent se mêler à la douleur. il a eu peur, bien sur. comment aurait-il pu être serein dans cette situation ? pas bien sur de ce qu'il a pu faire, de ce qu'il a pu dire. tout ce qu'il sait, c'est qu'Heidi est en sécurité. elle passe des examens quelques étages plus haut. blessée salement à la jambe droite. et lui qui n'a pas été foutu de tourner le volant dans l'autre sens. de laisser son coté à lui s'exploser devant. il s'en veut Jagger, mais il ne le formule pas. il n'y a personne pour l'écouter. l'interne qui lui recoud l'arcade lui parle comme à un patient lambda et si un moment hésite à lui dire qu'il bosse ici, qu'elle n'a pas besoin de prendre ce ton stupide de dinde qui veut paraitre rassurante, il laisse tomber. il sert des dents, grimace, et la laisse faire. pas le droit aux anti douleurs tant qu'on ne sait pas l'étendue des dégâts là haut. génial. il sent l'aiguille venir se planter, encore et encore, dans sa chaire meurtrie. saloperie de voiture. il va devoir en changer, autre bonne nouvelle de la journée. il enrage, empirant peu ) peu la douleur de son crâne engourdit. crétin incapable de se détendre sur le moment. il se demande si on a prévenu ses frères et soeurs. ou bien Connie, Olive ou Ripley. quelqu'un ? Payton, peut-être ? elle, elle lui vient à l'esprit sans vraiment de logique. elle n'a rien à y foutre. pourtant, se dire que quelques voitures plus loin, et sa soeur et lui y passaient tout les deux, ça le refroidit. à quoi bon s'empêcher de vivre si c'est pour finir au fond de l'eau, coincé dans une berline au crédit encore en cours. il remercie sommairement l'interne pour les points qu'il risque de refaire seul, une fois qu'il se sera un peu reposé, et attend. ce qu'il attend ? il n'en sait rien, mais il l'attend. son regard passe de silhouette en silhouette, et ses vieilles habitudes d'interne lui reviennent. il pose diagnostique sur diagnostique en essayant d'oublier le bruit de cloche dans ses oreilles. il attend, silencieux, fatigué. et puis d'un coup, elle apparait. ses cheveux blonds se baladant sur ses épaules frêles. son regard concerné qui se pose sur lui. est-elle là pour James ? Janne peut-être ? c'est vers lui pourtant qu'elle se dirige et un instant le blessé se met à penser que peut-être, elle s'inquiète pour lui ? ou c'est son cerveau engourdit qui lui joue des tours ? non, c'est bien devant lui qu'elle s'arrête. c'est bien à lui qu'elle sourit. ce sourire, il le lui rend, trop content de ne plus être tout seul. « Tu sais bien que je ne peu m'en empêcher, c'est plus fort que moi. » faire des phrases trop longues le fatigue, mais il s'en fou. parce qu'elle le regarde de ses grands yeux clairs, l'air concernée. et il a beau savoir qu'il ne devrait pas, il adore ça. « Une interne vient de me recoudre. C'est trop espacé, mais ça va le faire le temps que je souffle un peu. Je m'en chargerai après. » il la dévore des yeux, pas foutu de mettre un filtre à son intérêt, pas capable de se contrôler. trop dans le brouillard. « Ils me gardent en observation, le temps de savoir si ça a trop morflé la haut. Interdiction de dormir pour les prochaines heures. » qu'il dit, levant son bras ankylosé et bleuit vers sa tête balafrée. « Ce qui est sur, c'est que je vais être vachement moins beau maintenant. » un nouveau sourire. sincère, franc, détendu. comme une pause au paradis après l'enfer.
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MessageSujet: Re: thinking out loud. w/dantells   thinking out loud. w/dantells EmptySam 28 Nov - 19:42

Le voir vivant et plutôt en bon état rassura beaucoup Payton, qui s'attendait toujours au pire dans ces situations, surtout qu'elle en avait entendu de belles dans les couloirs. les infirmiers avaient tendance à souvent exagérer, à dire vrai. Son t-shirt était tâché de sang, et Payton ne pu s'empêcher de songer à ce qu'elle aurait pu ressentir si cela avait été plus grave que ça. « Est-ce que quelqu'un est au courant que tu es là ? » Par-là, elle entendait ses frères et sœurs, ou plutôt sa petite-amie qu'elle n'avait pas du tout envie de croiser, encore moins aujourd'hui. Mais ne pas la voir à ses côtés l'intriguait tout de même... c'était censé être son petit ami, non ? Alors pourquoi était-elle là, elle, et pas Connie ? « Ta sœur va bien ? » La jeune femme avait également entendu que Heidi était dans la voiture avec lui, mais n'avait pas eu le temps d'aller se renseigner sur son état. Peut-être aurait-elle dût. « N'hésite pas à me demander si tu veux quelque chose à manger, à boire (...) que j'appelle ou que j'aille chercher quelqu'un. » Elle parlait de nouveau trop. Les mots sortaient à une vitesse affolante, comme si la santé du jeune homme dépendait complètement d'elle. Elle posait trop de questions, le pauvre, il devait avoir mal à la tête et elle, elle n'arrêtait pas de parler. Elle n'était décidément absolument pas douée dans ce genre de cas, ni pour les autres d'ailleurs. Dès qu'il s'agissait d'émotions, de sentiments tels que la peur, ou de la tristesse, Payton remettait sa carapace, incapable de se laisser aller, de montrer la moindre faiblesse. Non, la demoiselle était forte. Pas question qu'on décèle une once d'inquiétude dans son regard... par contre, ses mots faisaient bien transparaître un certain stress. « Tu ne vas rien faire du tout, je vais appeler un médecin compétent c'est tout. Ces internes ne servent vraiment à rien. » Répondit-elle d'un ton sec et légèrement agacée. Agacée qu'une interne empotée se soit chargé de lui. Elle observa le sage femme avec une attention qui ne lui était pas habituelle. Elle vérifiait qu'il ne soit pas amoché ailleurs, qu'il soit bien. Lui aussi, la regarde. Il la regarde d'une manière qui la mettrait presque mal à l'aise. Cette tension entre leurs regards était presque palpable. Pourtant, les derniers mots du jeune homme réussirent à lui faire lâcher un petit rire. « Ca te donne juste l'air un peu bagarreur c'est tout, Jagger. » Elle le regarda du coin des yeux en lui adressant un petit sourire, avant qu'elle ne se focalise sur son bras tâché d'ecchymoses. Il semblait souffrir. Après une courte réflexion, Payton se dit qu'il était hors de question qu'elle parte comme ça. Il était un patient comme les autres, et ce n'était pas parce que c'était Bells qu'elle allait s'éclipser la queue entre les jambes. Merde. La jeune femme s'approcha davantage de lui avant de s'asseoir vers lui. « Je ne peux pas faire grand-chose mais, peut-être que ça te soulagera un petit peu et te permettra de penser à autre chose un moment. » Glissa la kinésithérapeute avant de prendre délicatement son bras entre ses mains. Doucement, la jeune femme commença de lui masser le poignet, en s'efforçant de penser à autre chose qu'à leur soudaine proximité qui la mettait presque mal à l'aise. « Mais ne va pas t'imaginer que je fais ça parce que c'est toi. C'est mon métier. » Même cette phrase qui devait plutôt être agressive paraissait douce et gentille. Si elle avait été dure la plupart du temps avec lui, le voir dans cet état la rendait aussi inoffensive qu'un agneau. Pour combien de temps, elle l'ignorait, mais ils allaient profiter de ce temps mort, simplement.
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Bellamy Jagger
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MessageSujet: Re: thinking out loud. w/dantells   thinking out loud. w/dantells EmptySam 28 Nov - 20:26


PAYTON ARRYNS
“thinking out loud”

après leur baiser, Bellamy s'est retrouvé plusieurs fois dans cette sensation absurde que de vouloir comparer Connie et Payton. des tas de critères, plus ou moins exhaustifs, des excuses bidons et beaucoup de mauvaise foi. maintenant que Payton lui fait face, Bellamy voit enfin la principale différence, entre les deux. Parce que l'une est là, pas l'autre. et le garçon est prit d'une soudaine bouffée de chaleur qu'il met sur le compte de son métabolisme chamboulé. il pourrait presque rougir l'idiot que de penser à tout ça. il ne sait pas ce qu'il lui prend. on ne remet pas en question une relation qui rend heureux, pas vrai ? il s'exaspère lui même l'homme. une adolescente de quinze ans devant Justin Bieber, voilà à quoi il doit ressembler à la fixer comme ça. elle et ses yeux en amandes. il met ça sous le coup du choc qu'il vient de subir, de la fatigue qu'il ressent aussi. il aimerait fermer les yeux et se perdre. plus rien d'autre qu'une voix, une odeur et une sensation de vide. mais l'infirmière lui a interdit de de s'endormir. alors il lutte. « Franchement, j'en sais rien. » c'est la réponse la plus sincère qu'il puisse lui faire. il n'était pas très à l'écoute lorsqu'il est arrivé, trop occupé à s'inquiéter pour sa petite soeur. « Malin comme ils sont, ils ont appelé Dante qui refusera de quitter ses précieux patients pour une égratignure.  » une égratignure de trois points -quatre, si on écoute ce qu'il aurait fait lui. une égratignure qui lui a fait voir double la moitié du chemin, tout de même. il esquisse un sourire lorsque Payton vient s'inquiéter de l'état d'Heidi. gentille, même quand elle veut faire penser que non. même lorsqu'elle regarde ailleurs, les prunelles dures. « Elle est en train de passer des radios, sa jambe a été amochée. » son sourire, il le perd. il se sent coupable, comment aurait-il pu en être autrement ? c'est lui qui n'a pas su éviter le pire, ralentir et les faire partir vers un endroit sain et sauf. l'idée ne lui reste pas bien longtemps à l'esprit, c'est Payton qui vient s'insinuer dans son esprit embrumé. « C'est bon, t'en fais pas.  » pas besoin de me couver qu'il voudrait dire, mais il faut avouer que c'est agréable cette soudaine attention. cette attention à la voix presque posée. presque. il ne sait par quel procédé magique il parvient à voir derrière tout ça. peut-être qu'il se fait des films. peut-être qu'il s'invente un monde qui n'existe pas, fruit de sa tête secouée. mais derrière le masque, c'est de la tendresse qu'il voit. qu'il entend. « Oui chef. » ose-t-il devant son ton autoritaire, son sourire s'élargissant, amusé. il ne la jamais vu comme ça la blonde. l'aurait-il seulement véritablement vu un jour ? même lors du baiser il avait été foutu de fermer les yeux. « Oh, c'est chouette ça. Je vais pouvoir jouer au dur à la cantine, et piquer les desserts des infirmières ? » demande-t-il. après ce qu'il vient de vivre, il a besoin de rigoler un peu. de souffler un peu. et puis, ça lui vient naturellement à Bellamy lorsqu'il est avec elle. une répartie singulière, inée. si la voir s'asseoir le surprend, il ouvre pour le coup des grands yeux -avant de grimacer sous la douleur de son front- lorsqu'elle lui attrape le bras et se met à le masser. premier contact physique depuis la rencontre de leurs lèvres. il pose les yeux sur ses doigts qui font des miracles. il se détend le brun, il sent son corps comme fondre. silencieux, fixé sur cette douce attention, il prend le temps d'apprécier. à cet instant, Bellamy Jagger crève d'envie de l'embrasser, cette fille qui s'est invitée sans en demander la permission dans sa vie, et qui continue de l'étonner à chaque rencontre. il prend un ton sérieux face à ses explications douteuses. « Hmm hmm, je n'en doute pas Dr. Arryns. Faites donc. » il regarde ailleurs, il se détend, il s'amuse de ce masque qui s'effrite au possible. il se sent bien. alors, il ferme les yeux, histoire de se reposer un peu. et se sent partir, bien trop rapidement. « Je te savais douée de tes lèvres, mais ces mains sont à se pâmer. » qu'il dit, rouvrant les yeux pour luter contre lui même. et puis, pour voir sa réaction, aussi.
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MessageSujet: Re: thinking out loud. w/dantells   thinking out loud. w/dantells EmptyDim 29 Nov - 14:02

S'il n'était pas complètement dans les vapes, Payton aurait pu dire que Bellamy la regardait comme s'il en était amoureux. A dire vrai, c'était la première fois qu'il la défiait pareillement du regard. Le gentil Bells aurait auparavant fini par regarder ailleurs, éviter ses yeux bleus. Aujourd'hui, c'était la jeune femme qui devait lutter pour ne pas en finir gênée. Dante. Génial. La jeune femme priait désormais intérieurement pour ne pas être obligée de croiser ce suppôt de Satan. Elle s'était d'ailleurs toujours demandé comment Bells et lui pouvaient avoir le même sang. Cela paraissait complètement dingue. Apparemment, l'homme paraissait aussi doué avec ses proches qu'avec le reste de l'humanité. Payton dut user de toutes ses forces mentales pour ne rien lâcher de méchant à son sujet devant son frère. Teddybear avait déjà assez à gérer aujourd'hui sans qu'elle ne lui en remette une couche. « Et miss Perfection? Tu veux que j'aille la chercher? » Rajouta-t-elle en se mordant l'intérieur de la joue. Son corps tout entier refusait de prononcer son prénom, mais Connie restait sa petite amie. Et elle aurait posé cette question à n'importe quel patient. Même si Bells n'avait rien de grave, il était toujours plus agréable de passer ces moments en compagnie de ceux qu'on aime. Ça rassure. Sa sœur avait été plus touchée que lui, apparemment. Payton n'avait pas pour habitude de s'en faire autant pour les autres, mais lire l'inquiétude de Bellamy lui fendit le cœur. Elle se mettait à sa place, pensait à Janne, James et ses autres frangins qu'elle aimait plus que tout. Elle espérait d'ailleurs qu'ils soient tous sains et saufs et tentait de ne pas trop y penser. « T'en fais pas, ça veut aller. » Elle lui adressa un petit sourire, se voulant rassurante. Après tout, elle était venue vers le sage-femme pour lui tenir compagnie, pas pour le foutre encore plus mal qu'il ne l'était déjà. Heureusement pour Arryns, qui n'était absolument pas douée pour ce genre de situation, le jeune homme termina par rentrer dans son jeu et plaisanter avec elle. Elle souffla en voyant son petit sourire réapparaître. « Wow, un vrai hors-la-loi. Qui l'eu cru. » Glissa-t-elle d'un ton ironique en levant les yeux au ciel, se moquant complètement de lui. Même quand il plaisantait, il n'arrivait pas à être crédible et encore moins à être méchant. Piquer les desserts. Un gros dur, ce Jagger. Payton laissa échapper un petit rire en imaginant la scène. Aujourd'hui, elle semblait être dans une autre réalité, une autre dimension. Qui aurait pu penser que ces deux-là seraient ainsi? Proches, complices, sans que Payton n'aie la moindre parole agressive envers lui? C'est même tout naturellement qu'elle prit soin de lui, qu'elle s'installa à ses côtés pour l'aider comme elle le pouvait, pour soulager son bras endolori, seule chose dont elle était capable malheureusement. Lui effleurer la peau, sentir sa chaleur, ça la détendait. Elle se sentait moins seule. Comme s'il l'aidait autant qu'elle elle pouvait le faire en étant présente. « Tu ignores encore bien des choses à mon sujet, Jagger. » Répondit-elle d'une voix mielleuse et mystérieuse, un sourire en coin dessiné sur ses lèvres. Si elle avait l'impression que ses petites attentions relaxaient quelque peu le jeune homme, elle remarqua qu'il luttait avec difficulté contre le sommeil. Si elle n'était pas chirurgien, la demoiselle savait parfaitement qu'il ne fallait pas qu'il s'assoupisse, c'était mauvais. Aussi, elle claqua des doigts devant son visage pour le réveiller. « Eh la belle au bois dormant, on reste avec moi ok? Sinon je serai obligée de te mettre une claque. Crois-moi, même si ça peut parfois plaire, ce sera moins agréable que mon petit massage gratuit. » Même si c'était plutôt pour plaisanter qu'autre chose, Payton tenta de garder son sérieux lorsqu'elle planta son regard sévère dans le sien. « Sois gentil, parce que sinon je vais chercher l'interne qui s'est occupé de tes points et je lui demande de recommencer. Peut-être que ça, ça te réveillerait? » Ce qu'il ignorait peut-être, c'était qu'elle en était capable, la petite. Elle ne savait pas vraiment si le fait de rester à ses côtés à prendre soin de lui était vraiment une bonne idée, mais qui n'aurait pas réagi comme ça, en voyant un proche mal en point? Au diable ses prochains rendez-vous, de toute façon, elle serait incapable de travailler tant qu'elle n'avait pas de nouvelles du reste de sa famille et que Bells serait hors de danger.
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MessageSujet: Re: thinking out loud. w/dantells   thinking out loud. w/dantells EmptyDim 29 Nov - 18:04


PAYTON ARRYNS
“thinking out loud”

il la sent, la pique qui se cache derrière le ton détendu de la blonde. Connie est absente. elle n'est pas là, à son chevet, là où Payton la pense devoir être. lui, il s'en fiche un peu. ils se sont encore disputés la veille, et il est parti dormir dans le salon. c'est tendu entre eux, c'est différent. Payton est plus paisible. ses mains sont moins froides, et ses traits moins fermés. elle le voit, elle. elle ne fait plus semblant, cachée derrière des années d'habitudes, d'apprécier encore sa présence. elle est là parce qu'elle le désire. parce qu'elle s'inquiète surement. qu'elle a eu peur, peut-être. ça le touche de la voir là. serait-elle donc devenue une amie, cette femme aux yeux si grands ? une amie soudaine, qu'il n'attendait pas. et qu'il apprécie peut-être un peu trop. il n'est pas bien sur de savoir ce qu'il veut voir en elle. il n'est pas très à l'aise avec l'idée qu'elle lui plait, bien sur. comment pourrait-il l'être alors que son couple se déchire sous les coups d'un adultère qu'il abhorre ? « T'es jalouse ? » ça sort tout seul, sincère et sans aucune colère. ça l'amuse même, à dire vrai. jamais personne ne s'est comporté ainsi auprès de lui, et cette nouvelle sensation que d'être le centre d'attention lui met du baume au coeur. peut-être que la tromperie de sa compagne lui aura au moins apporté cette chose qu'est la fierté. il ne rajoute rien, trop occupé à la dévorer des yeux. il ne décroche pas Bellamy, pourquoi faire ? désinhibé par son coup à la tête, il se laisse aller à de grands échanges de regards. pas gourmand, pas sensuel. juste tendre. juste lui. il se concentre sur elle malgré la douleur d'un tel effort pour ne pas penser à Heidi et l'image de la voiture, écrasée contre elle, lui revient. merde. il espère que ça va aller. il prie, pour que ça aille. il se mord la lèvre, geste enfantin perdu à l'âge adulte et qui revient au grand galop alors que son stress demande à sortir. le traumatisme de l'accident mettra du temps à partir, mais il se sait sain et sauf. alors ça passe. « J'en suis sur, ma soeur est une battante. Un jour, un gamin s'en est prit à Isaiah, le dernier. Dante a proposé d'aller lui parler histoire de lui faire peur, mais c'est Heidi et Harry qui ont insisté pour lui mettre une bonne correction. » il réfléchit. « ...Que je me suis empressé d'aller dénoncer à mes parents. J'étais vraiment un crevard. » qu'il réalise avant de se mettre à rire malgré la peau qui lui tire au dessus des yeux. il se souvient de tant de choses de son enfance. et pourtant, pas moyen de se rappeler de ce qu'il avait pu ressentir tout ce temps. il vivait déjà pour les autres, de toute façon. à quoi bon chercher plus loin. il se met à rire un peu plus alors que Payton se met à se moquer de lui. Qu'est-ce qu'elle croyait, après tout ? il n'est pas foutu de faire mal à une mouche. son seul coup, il a atterrit sur son frère, et a été suivi par une totale soumission de son être, tête baissée, honteux. pas fait pour faire du mal, comme dirait sa mère. « T'as vu ça ? C'est que je suis recherché partout dans le monde, moi. » ouais, c'est ça. pour des yaourts. rendort toi Bellamy. Enfin non, justement. « Avec l'argent de la rançon, je m'achèterai une nouvelle voiture. La mienne est dans un sale état. » et hop, re grimace. ascenseur émotionnel sur son visage fatigué. la voiture est dans un sale état. irrécupérable. mais ils sont vivant, c'est déjà ça. il se décale, pour laisser de la place à Payton sans être trop près d'elle, pas bien sur de ce que l'on pourrait en penser. il fini par regarder les mains plutôt que les yeux. c'est tout aussi fascinant. ça bouge avec grâce, ça caresse, ça embrasse la forme de son poignet. c'est pâle sur sa peau dorée. et puis il lâche le spectacle pour venir enfoncer ses prunelles dans celles de Payton, le visage bien plus proche que prévu. « Laisse moi apprendre alors. » qu'il tente. qu'il sourit. son corps recule, il repart. il retombe dans ses pensées, qu'à moitié là dans cette conversation qu'il n'aurait osé rêver. il part peut-être un peu trop bien, d'ailleurs. « Tu oserais frapper un blessé ? » qu'il demande, goguenard. trop content de parvenir à la faire réagir à ses moindres paroles. elle lui donne une énergie nouvelle, Arryns. il se sent plus fort, plus sur de lui. un peu comme si on avait fini par changer ses piles. comme si il s'épanouissait auprès d'elle, fleur rencontrant le soleil de printemps. une nouvelle version d'un Bellamy qu'il avait été plus jeune, et qui avait fini par se tasser dans le fond d'un canapé, quelque part au loin. « Ça ne marche pas avec moi, tu sais ? » qu'il fini par lui dire après un long silence. ses yeux viennent se poser dans les siens, encore. plus de rire, de défi, plus de sarcasme. dans son regard, il n'y a plus qu'une vérité brute et brutale qui vient s'écraser dans ses mots. « Ton numéro là. Faire comme si rien ne comptait vraiment, comme si rien ne pouvait te toucher au plus profond de toi. Tu ne me feras pas croire que tu es une sorte de machine, comme mon frère. Désolé. » qu'il dit. il se rapproche un peu. il a besoin d'être sur qu'elle entend tout, qu'elle comprend tout. « La vérité, c'est que la Payton qui se soucis, qui s'attache et qui rit, elle me plait. Tu devrais laisser cette Payton là sortir plus souvent. »
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MessageSujet: Re: thinking out loud. w/dantells   thinking out loud. w/dantells EmptyDim 29 Nov - 21:51

Si Payton jouait avec le feu en étant là mais aussi dans ses paroles, elle ne s'attendait pas à ce que Bellamy lui demande, d'un ton parfaitement naturel, si madame était jalouse. Si bien qu'elle faillit s'étouffer et dût se mordre la joue pour ne pas laisser transparaître sa surprise. « Jalouse de quoi? Ne va pas t'imaginer quoique ce soit, Bells. Je sais que t'en rêves, mais ça s'arrête à la porte de ton imagination débordante. » Les sourcils arqués, la jeune femme prit un air offusqué avant de regarder complètement ailleurs, histoire de ne pas être confrontée au regard intrigué du jeune homme. Presque vexée qu'il ait osé lui poser une question pareille, la jeune femme dût se faire violence pour passer au-dessus sans s'énerver ou l'envoyer bouler, comme elle l'aurait fait en temps normal, comme à chaque fois qu'elle se sent en danger. Heureusement pour lui, ou plutôt pour elle, l'état de sa sœur les préoccupait davantage tous les deux. Payton avait beau paraître sans coeur, elle était sincèrement touchée par ce qui leur arrivait et espérait sincèrement que la jeune Jagger s'en sorte sans trop de dégâts. Le petit rire du sage-femme la détendit quelque peu et elle se mit à rire avec lui. Elle ignorait tout de sa famille, ou du moins de ses soeurs. En réalité, elle aimait l'entendre raconter ses histoires. « Je ne savais pas qu'en plus de faire des muffins, t'étais une balance. Tu m'en vois toute retournée. » Répondit-elle sur un ton amusé, contente de voir que Jagger se sentait assez bien pour avoir la parlote et même pour sourire. C'était bon signe. Même si ses regards insistants et énigmatiques la mettaient de plus en plus mal à l'aise. En réalité, elle ne savait plus où se mettre. Heureusement qu'ils avaient de quoi discuter, sinon, Payton aurait certainement finit par aller se terrer dans son bureau en le laissant là, tout seul, sans explications. Il fallait avouer que Bellamy savait comment y faire, sans même s'en rendre compte. Le voilà reparti dans l'accident. Ne sachant pas vraiment trouver les mots, Payton avait pourtant une petite idée pour changer de sujet et le faire penser à autre chose l'histoire d'un instant. Le contact de ses mains sur son poignet la troublait. Elle ignorait si c'était la situation toute entière qui la mettait ainsi ou simplement l'attitude changée du jeune homme, tout à coup beaucoup plus sûr de lui. Plus intime. « Evidemment. Je pensais que tu savais que j'étais méchante et sans coeur. » Répondit-elle d'une petite voix, dans un mélange étrange d'amusement, de déception et de sincérité. Non, jamais elle n'oserait le frapper. Mais elle se rappelait très bien de leur dernières conversations, et de la façon dont il avait de la décrire quand il était en colère. Comme une fille froide, égoïste. Malgré ça, aujourd'hui, tout semblait s'effacer, comme s'ils récrivaient leur passé. Il n'y avait pas besoin d'être magnétiseur pour sentir l'électricité qui passait entre leurs deux corps, tout à coup beaucoup plus proches. Il avait l'air d'avoir absorbé une nouvelle énergie depuis qu'elle le massait. Il semblait plus réveillé que jamais, lui parlait de manière plus détachée, plus sincère. Et ses dernières paroles la déstabilisa pour de bon. Pourquoi se rapprochait-il ainsi ? Figée, Payton l'écouta attentivement, les yeux grands ouverts, sans pour autant se reculer. Comme magnétisée par son regard qui arrivait désormais à la capter entièrement. Comment faisait-il ? Jamais elle n'aurait imaginé une seconde le petit Teddybear qu'elle taquinait sans arrêts prendre des airs de tombeur, de charmeur, d'homme sûr de lui. Un homme capable de la troubler au point qu'elle garde le silence quelques secondes avant de répondre, comme abasourdie. « Tu te transformes en psy quand tu fais pas des gâteaux, c'est ça? » Murmura-t-elle, un sourire en coin, plus mystérieuse que jamais. Il arrivait à la cerner. Prise à son propre jeu, Bellamy perçait peu à peu sa carapace, sa cage dorée qu'elle avait mis tant de peine à construire. Il la troublait, aujourd'hui. Alors qu'un silence s'installait entre eux, le temps lui paraissait suspendu. Les lèvres de la jeune femme se rapprochaient dangereusement de celles du jeune homme. Il aurait pu y avoir un accident regrettable (ou pas) si elle n'avait pas entendu subitement une voix familière qui la fit reculer brusquement. Si elle ne portait pas Dante dans son cœur, elle le remerciait intérieurement d'intervenir maintenant, avant qu'elle ne refasse une grosse bêtise... même si elle en crevait d'envie.
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Bellamy Jagger
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Bellamy Jagger

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MessageSujet: Re: thinking out loud. w/dantells   thinking out loud. w/dantells EmptyDim 29 Nov - 23:23


PAYTON ARRYNS
“thinking out loud”

il ne sait pas d'où lui vient cette soudaine confiance en lui. il ne sait pas ce que veut dire cette montée d'adrénaline qu'il perçoit dès lors qu'il est à ses cotés. il adore cette sensation de perdre pied et pourtant de se sentir parfaitement à sa place. comme né pour être là, à cet endroit précis de l'univers. il s'est toujours dit que Connie serait la bonne. mais à cet instant, c'est Payton qui a le plus de sens pour lui. la sensation est si forte. c'est incompréhensible. c'est pas normal. c'est jouissif. « Très bien j'ai compris, pas besoin de mordre. » il la regarde, il est amusé. il n'arrive pas à prendre ce rôle de mégère supérieure au sérieux. il en a trop vu de la perle qui se cache derrière la coquille pour s'en contenter. non, lui il veut plus. il veut la grande explosion, l'envolée poétique et les violons. gamin romantique devenu adulte rêveur. Bellamy il vit dans un film français, il dort nu sur des draps blancs et parcours là plage avec une moue pensive. Bellamy respire cette bohème qu'on refuse aux hommes, interdit d'aimer. ne pas montrer ses sentiments, ne pas se targuer d'aimer. rester froid, prince qui règne sur un monde masculin. il veut plus que ça pourtant. il veut pouvoir la prendre dans ses bras et l'embrasser, juste parce qu'il en a envie. il voudrait pouvoir la prendre la, l'aimer de tout son être. et puis Connie lui revient en tête, incessant boomerang qui vient sonner la cloche de sa connerie. il voudrait secouer la tête pour se remettre les idées en place, mais son cerveau est en feu. ça saigne peut-être dans un endroit retranché, source de ses idées loufoques ? non, il le sait au fond de lui. plus que des pensées lugubres inspirées par un quelconque coup. non, c'est son être tout entier qui vibre de ne pouvoir l'enlacer. ça lui ferait presque mal au coeur que de ne pouvoir le dire tout haut. oui, elle lui plait. c'est un constat qu'il fait seulement. rectification. qu'il assume seulement. il pose là les mois d'un malheur sans nom avec Connie pour retrouver ce vent de fraicheur qui lui rappelle ce que c'était que de s'étouffer. « Que veux-tu. C'était la seule façon d'avoir un peu d'attention de la part de mes parents. Des gens très occupés. » il lui parle sans honte de douleurs qui ont mit trente-trois ans à exploser à la figure d'autres. il met des mots sur une souffrance qu'il garde toujours au fond de lui. que lui arrive-t-il pour qu'il se lâche ainsi ? c'est frissonnant que son corps se détend peu à peu. il se sent entier. complet. une sensation qui lui a manqué, il en est sur désormais. il lui en veut à la blonde, il lui en veut férocement. parce qu'elle n'est pas Connie, qu'elle est une autre. une autre qu'il ne peut se permettre d'effleurer. de déshabiller du regard. une autre qui n'a pas le droit de compter. il rigole à ses bêtises, il n'est pas foutu de se retenir. Payton est drôle. elle le fait rire. ça fait moins mal que de rire. ça réchauffe. « Méchante et sans coeur ouais. Et puis laide aussi, avec des verrues sur le nez. » il repense à sa conversation avec James. les verrues de la gamine. James serait surement content de le voir faire, le bougre. de le voir sourire, la dévorer du regard, et la complimenter à demi mot. lui l'insécure minable minaudeur devenu Don Juan. garçon devenu homme qui ne peut s'empêcher de la désirer. il le sent, ça l'appelle. ça le dévore, brulant, affamé. des semaines qu'il ne s'est pas nourrit. il a faim. il se retient, parce qu'il sait que c'est mal. il sait que c'est interdit. il sait qu'il déteste Connie pour ça. bon dieu mais qu'est-ce qu'il lui prend à la fin ? il s'en veut. il se sent coupable. il se penche plus encore. il sent son souffle sur sa peau, ça y est. il lui sourit, il s'en fou. la décence n'est plus de mise, c'est fini. ras le bol d'être cet homme sans ambition, ce type qui se prive de vie. il comprend Connie à la fin. il lui pardonne, un peu. sa main libre, elle vient remonter le bras de la blonde, glissant sur cette peau qu'il effleure, pas très sur de ce qu'il peut faire. comme soucieux de ne pas abimer une telle oeuvre. encore timide, encore incertain. et puis elle vient se poser sur sa joue, transformant sa voix en un murmure qui lui remonte l'échine. il a faillit mourir, aujourd'hui. le reste n'est que fioritures. « Tu ignores bien des choses sur moi. » Bellamy utilise les mêmes mots que Payton, à peine quelques instants plus tôt. il la fixe, tendu. c'est le moment où l'air est palpable, où la tension est électrique. où son coeur s'accélère. et où ses lèvres viennent s'écraser sur celles de la blonde. d'abord timides, elles ne font que frôler les autres, elles se cherchent. elles apprennent à ce connaitre pour de vrai, encore inconnues malgré leurs rencontre brutale de leur ancienne entrevue. et puis, elles prennent de l'assurance. elles se font plus insistantes. plus passionnées. elles se dévorent, gourmandes. «  Bellamy ?! » c'est la voix de son ainé, de Dante, qui vient le couper en plein baiser. si elle se recule avec rapidité, Bellamy lui se retourne vers son frère, horrifié. qu'est-ce qu'il lui veut encore ? pas comme si les deux s'entendaient bien. pas comme si il n'était pas occupé.
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MessageSujet: Re: thinking out loud. w/dantells   thinking out loud. w/dantells EmptyLun 30 Nov - 23:36



un dante sauvage apparaît
“briseur d'ambiance”


Intervention terminée. Lourd fardeau sur les épaules, des vies qui ont été sauvées, d'autres qui restent en équilibre sur le fil qui les maintient dans ce monde, mais usé par le drame qui s'est abattu sur la population qui traversait le Golden Gate Bridge. Les corps s'étaient écroulés, s'étaient terrés sous des décombres et peinaient à faire entendre leur voix aux secours qui arrivaient petit à petit, poignée par poignée. Les diverses équipes ne savaient plus réellement où se diriger, il ne fallait plus réfléchir et agir instinctivement. Ou réfléchir bien trop rapidement tout en prenant les décisions les plus judicieuses pour venir en aide à chacun, à tout ceux qui en avaient besoin. Dante, il n'a pas attendu bien longtemps avant de se retrouver dans une affaire dont la finalité lui semblait obscure dès le départ. Une voiture qui vacille, qui tient encore, en suspend par on ne sait quel sortilège bénéfique qui s'estompe finalement. C'était certainement le pire des scénarios qui pouvait arriver, hormis le possible décès de la victime engloutie qui portait la vie, qui se débattait pour retrouver l'air, pour sentir l'oxygène pénétrer dans ses poumons qui se resserrent, membres qui tremblent sous la pression, sous la peur et la crainte de s'éteindre, de fermer les yeux, les paupières qui dissimulent les iris témoignant de l'horreur. De cette eau qui irrite les yeux, qui caresse innocemment mais brusquement l'épiderme d'une existence qui défile dans les pensées. La faucheuse décapite quand on s'y attend le moins, il s'en rend désormais compte en voyant des silhouettes qui restent inanimées quand bien même certaines paumes tentent de les secouer, dans des « Hé. » au début murmurés, puis finalement criés à plein poumon. Horreur, l'Enfer sur Terre. Pourtant, le Dante a l'habitude de voir des patients en fin de vie, ceux qui s'accrochent et qui baissent les bras dans les derniers instants, qui s'efforcent d'accepter le sort qui leur est destiné, si tenté qu'on croit au destin, au cosmos, aux forces invisibles qui jouent sur les desseins plus au moins glauques. Dans la rue, entre voitures enfumées, personnel débordé et inconnus qui se redressent sur leurs pieds mais restent sonné, on l'interpelle. Le patronyme cogne ses tympans, il se retourne, surpris et hébété, tiré des songes qui ne faisaient que s'accroître dans son essence. Foutue réflexion mise en pause, yeux qui s'écarquillent et le cœur qui manque un battement. Il plisse les paupières, montre l'intrigue sur le faciès, l'incompréhension sur ses traits qui se tirent sous une inquiétude qu'il ne se dessine que trop peu souvent. Il se demande s'il a bien entendu, s'il n'a pas été happé par une imagination monstrueuse dont il sait faire preuve. Mais c'est bel et bien réel. Il secoue rapidement sa tête de droite à gauche, passe sa main dans les cheveux encore mouillés, humides. Bellamy et Heidi. Heidi et Bellamy. Il ne sait pas si c'est la colère qui le fait agir ainsi, ou un quelconque autre sentiment qu'il peut apparemment ressentir, mais il prend ses jambes à son cou après avoir observé l'étendue des dégâts, après avoir lancé un dernier regard à Johan pour lui faire comprendre qu'il devait aller voir ailleurs. Dante, on ne lui a pas énoncé les détails. Accident, Bellamy, Heidi, Golden Gate Bridge. Deux mots, deux prénoms qui ont fracassé la conscience et la carapace qui laisse apparaître l'ombre d'une fissure qu'il devra chercher à réparer plus tard. « Vous n'auriez pas vu mon frère ? Ma sœur ? » Ils arquent un sourcil, se demandent duquel il peut bien parler. « Bellamy. Heidi. » qu'il énonce, précision donnée aux individus qui hochent finalement la tête positivement, un geste rapide de la main pour lui indiquer la direction apprendre sans de plus amples informations. De loin, il observe les carrures qu'il ne reconnaît pas, cherche celle qui pourrait lui taper dans l’œil. Trouv- qu'il se met à penser, tirade à lui-même interrompue alors que ses jambes s'arrêtent dans sa marche vers la cadet. Je me suis inquiété pour rien. Il se tape le front avec l'une de ses paumes, lâche un soupir en étant spectateur d'une scène qu'il aurait préféré ne pas voir. Le visage de Dante devient de marbre, l'indifférence dans les iris, les lèvres qui laissent apparaître le rictus, il fait quelques pas avant de crier le prénom de son frère. Briseur d'ambiance, celui qui intervient aux mauvais moments pour les autres, aux meilleurs pour lui. Il n'accorde aucun coup d’œil à la femme à ses côtés, s'est approché de Bellamy afin de le toiser de haut en bas pour évaluer l'ampleur des dégâts. « On m'a laissé penser que t'étais à l'agonie mais apparemment... Tu prends plutôt du bon temps avec... » Avec ? Mouvement du cou, quarante-cinq degré pour percuter ce visage familier. « Vous. Toi. » Silhouette élancée, cheveux blés qu'on ne peut oublier, souvenirs d'une nuit qui remontent, qui surgissent d'un passé pas si lointain. Images qui reviennent en mémoire, il ne peut s'empêcher de lâcher un rire spontané, totalement incontrôlé. « Plus que deux frères, et t'auras goûté à toutes les lèvres masculines des Jagger ! » Il vient tapoter l'épaule de son frère, compassion dans le geste, moquerie cachée sous la paume qui percute l'épaule. « Je peux te donner des infos sur ce qui lui plaît sous les dr... enfin voilà, ce qui plaît à la... » Il cherche le nom de la jeune femme, reporte sa main le long de son propre corps, assez de méchanceté dans l'accolade donnée. Sur la blouse, il voit les lettres. Il plisse les yeux, essaie d'y discerner les caractères. « Payton Arr- » Nah. Pas possible. On se moque de lui. Il croise les bras, prend un air songeur. Scrute chaque détail, analyse la femme qu'il a sous les yeux. Y a peut-être un air de famille, quelque part.
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MessageSujet: Re: thinking out loud. w/dantells   thinking out loud. w/dantells EmptyMar 1 Déc - 14:51



trois petits tours
“et puis s'en vont”

Si Heidi n'était pas prête à être médecin, elle l'est encore moins à être patient. - Je sais qu'il ne faut pas bouger pendant une radio. Elle râle, plus pour elle qu'autre chose puisqu'elle est laissée seule dans la seule, immobile pour la première fois elle coupe sa boucle de questions incessantes. Dont aucunes ne concerne sa santé mais bel et bien celle de Bellamy. Elle sait très bien qu'elle ne va pas décéder dans les vingt-quatre heures suivantes. Elle est à peu près certaine que ce n'est qu'une grosse entorse, qu'elle n'a aucune écorchure trop importante pour mériter plus que des pansements papillons et que tout le reste sera parfaitement bien soignée chez elle, entourée de deux médecins plus que compétents. Aussi, quand l'interne dont elle n'arrive pas à se souvenir du nom revient la chercher, elle reprend son laïus. - Comment va Bellamy? Vous savez où il est, ce qu'il a? Elle le voit soupirer et n'attend pas qu'il lui réponde pour recommencer. - Jagger. Bellamy Jagger. Frère de Dante Jagger. Dante. L'evil queen. Mon frère. Qui m'aime très fort et qui serait très, très déçu de savoir que Elle se redresse légèrement et plisse les yeux pour lire le nom sur le badge Tremen n'a pas fait tout son possible pour aider sa famille. Elle n'apprécie pas particulièrement lancer Dante comme ça sur les internes mais au vu de la rapidité d'action du brun, elle se dit que c'était une bonne idée. Elle ne râle même pas lorsqu'on la trimballe en fauteuil roulant et dans les trois minutes, une porte s'ouvre et la vision qui s'offre à elle n'est pas des plus rassurantes. - Je l'ai emmené directement, directement. L'interne répète mais Heidi l'a déjà ignoré, concentrée sur la scène devant elle, regrette presque de voir l'interne détaler sans elle. - Euh. Bell? Elle demande, il à l'air bien, il à l'air vivant, réveillé, et complètement à côté de ses chaussures. Dante, visiblement c'est la faute de Dante. - Dante. Elle ne bouge pas son fauteuil de l'entrée, la fatigue physique qu'elle ressent l'enquerrant de ne pas s'en mêler, de ne pas se retrouver une nouvelle fois vidée par la guerre entre ses frères. - Dante je ne me sens pas très bien. Elle lâche, à moitié honnête, surtout pour l'éloigner. Elle connait la blonde. Vaguement. Mais toute son attention est requise pour déminer la bombe qui est sur le point d'exploser. Et la journée a été bien assez longue sans ça.
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MessageSujet: Re: thinking out loud. w/dantells   thinking out loud. w/dantells EmptyMar 1 Déc - 22:13

Tout se passa si vite. Bells, il lui parlait un peu, de sa famille, de son passé. Il était calme, souriant, il se laissait faire. Payton, elle l'écoutait avec attention, comme si elle le découvrait enfin, réellement. Il s'ouvrait petit à petit à la blonde, et elle baissait gentiment la garde pour le laisser entrer dans son espace, dans sa bulle. Ce moment, ils semblaient l'apprécier tous les deux. C'était un moment simple, mais aux yeux de la jeune femme, c'était bien plus que ça. Même si elle l'avait voulu, elle n'aurait pas pu ôter ses mains de son poignet, comme si le fait de le faire arrêterait alors spontanément leur complicité. Elle n'aurait pas su dire à quel moment tout bascula. En vérité, pour la première fois de sa vie, elle-même semblait n'être qu'une simple spectatrice. Sa main qui frôle sa peau et qui laisse derrière son passage des milliers de petits frissons. Son regard profond, plongé dans le sien, d'une manière si intense qu'elle en avait le tournis. Bellamy, ce sage-femme qu'elle pensait condamné à un avenir tout tracé sans surprises, se révélait être un homme aux multiples facettes, un homme surprenant. Sans qu'elle n'émette plus aucune résistance, la demoiselle laissa le jeune homme s'approcher de son visage, jusqu'à ce que leurs lèvres se rencontrent encore fois dans un baiser à la fois doux et passionné. Payton bien que surprise, ne pensait plus. Elle abandonna l'histoire de quelques secondes, cette petite voix dans la tête qui l'obligeait à contrôler le moindre ses mouvements. Elle se laissa apprivoiser, entraîner dans la danse. Elle savourait simplement ce petit moment que personne ne pourrait lui enlever, leur moment à eux. Un moment qui n'aurait pas dû arriver, un moment qui leur était interdit, mais ô combien délicieux. La jeune femme savait qu'il fallait en profiter, que cela ne durerait pas. Elle ne se trompa pas, les deux jeunes gens retrouvèrent bien vite la dure réalité. La réalité qui fait mal. Et Arryns se rappelle de tout. Se rappelle de leur bêtise. Puis aperçoit le Diable.« C'est vrai que tu es largement en position d'en parler, Dante. » Répondit-elle d'un ton plein de sous-entendus. Se reculant de Bellamy -non sans regrets-, Payton se posta devant le chirurgien, les bras croisés, en position de défense. S'il voulait l'intimider, c'était raté. A l'époque où elle ne connaissait encore rien de lui et de son histoire avec sa petite sœur, cela aurait pu fonctionner. Aujourd'hui, il n'était rien de plus qu'un misérable manipulateur égocentrique mal dans ses baskets et horriblement frustré à ses yeux. Sans ciller, la kinésithérapeute le regarda se déplacer vers son petit frère, d'un regard noir et assuré. Il était mal barré, si seulement il le savait. Elle avait une bonne longueur d'avance sur lui. « Tu sais, parfois on fait des choses qu'on regrette amèrement (...) et t'en fais partie. » Rajouta la blonde en lui adressant un sourire en coin, résistante à la petite voix dans sa tête qui lui disait simplement de lui foutre un bon coup de pied dans ce qui devait normalement lui servir de masculinité. Elle aurait simplement aimé que Bellamy n'assiste pas à ça. Mais après tout, il connaissait plus ou moins le passé de la belle. Il savait qu'elle n'était pas la femme d'un seul homme. La plupart des rumeurs étaient vraies, bien qu'exagérées. Elle espérait simplement qu'il ne la détesterait pas après cette révélation, car cela serait alors renier tout ce qu'elle était, avant de le rencontrer lui. « Toi, c'est quoi que tu regrettes le plus? D'avoir agi comme un connard auprès de Janne ou de t'être simplement envoyé en l'air avec sa propre sœur pour t'assurer que tu ne pourrais pas tomber plus bas? » La bombe était lancée. Elle aurait voulu le faire réfléchir encore un moment, mais elle avait compris à sa tête qu'il venait de faire le rapprochement. Pendant quelques instants, elle avait pensé qu'il savait qui elle était. Mais sa mine interrogatrice prédisait le contraire. C'était encore mieux que prévu. « Oui, je sais tout. Et t'as de la chance que Heidi et Bellamy soient ici, parce que j'aurais adoré te montrer encore une fois toute l'affection que je te porte. » Évidemment, l'ironie dans ses paroles était fracassante. Son sourire était un mélange d'amusement et de dégoût. En réalité, elle avait juste envie de rire tellement ce gars lui faisait pitié. Janne était toute sa vie, et lorsqu'elle avait comprit que l'homme qui avait fait coulé ses larmes était devant lui, Payton avait énormément de peine à se contrôler. Heureusement pour elle -ou plutôt pour lui-, Heidi fit son apparition. Cette jeune femme dégageait quelque chose de très doux, de sympathique, tout comme Bellamy, et la ressemblance entre eux lui fit un petit pincement au cœur. Il n'y avait décidément que Dante pour gâcher ce portrait de famille qui aurait pu être parfait. Une mine désolée, elle lui adressa un petit regard qui en disait long, comme pour s'excuser, avant de se tourner vers le sage-femme. « Je suis désolée. J'aurais préféré que tu ne le saches pas. J'aurais préféré que personne ne l'apprenne. Je vais vous laisser en famille. Je règlerai ça plus tard, ça vaut mieux pour tout le monde. » Glissa-t-elle froidement en fronçant les sourcils, agacée. Payton avait déjà remis sa carapace. Ce petit moment qu'ils avaient partagé n'était plus qu'un souvenir à présent. Dante avait réussi son entrée. Elle n'était pas à sa place. Elle ne l'était plus.
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